[suivi lecture] cachal_eau

 
  • Richesses_de_fantasy

    Lecteur initié

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    #301 26 Novembre 2019 07:23:17

    Mypianocanta a écrit

    Le tome 2  de L' Atelier des sorciers m'attend sur ma PAL et j'ai repéré Magus of Library depuis sa sortie (mais je pense qu'il va falloir que je l'achète car il n'arrive pour l'instant pas à la bibliothèque). Je ne connais pas les autres.
    Bonne semaine et bonne lecture :)


    J’ai lu le tome 2 et j’ai bien aimé, un peu plus d’action que le tome 1 et je suis curieuse de savoir où tout ça va mener :)

    Vegga

  • Cachal_eau

    Espoir de la lecture

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    #302 04 Décembre 2019 15:43:04

    L'Atelier des sorciers montent dans l'action avec un final du tome 4 qui m'a beaucoup plus. De toute façon les 1/2 premiers tomes, qqsoit la série, sont souvent des périodes d'exposition des personnages et de l'univers.
    Pour Magus of the Library, ce sera la même chose, les 2 premiers tomes exposent les personnages et l'univers. Mais je pense que ce genre de récit posé ne posera pas de problèmes à l'amatrice de Bride Stories que tu es @Mypianocanta.

    J'ai lu deux livres depuis ma dernière intervention, deux bonnes lectures assez plaisantes.

    D'abord, Sur les ossements des morts d'Olga Tokarczuk qui vaut le détour pour son ambiance de petit village perdu dans les montagnes.

    Puis, Les dieux ont soif d'Anatole France. Ces écrivains de la 3ème république sont un peu passé dans l'oubli alors qu'il mériterait qu'on s'y attarde un peu plus. D'autant que cette période me semble essentielle dans les positionnements politiques qui existe toujours aujourd'hui. Concernant ce livre qui traite de la terreur lors de la période révolutionnaire, j'ai apprécié le message donné même si je n'étais pas parfaitement en accord avec tout. à lire pour ceux qui s'intéressent à la période révolutionnaire. Le livre est aussi révélateur de la IIIème république de son auteur.

    J'ai commencé Seul dans Berlin d'Hans Fallada mais avec la problématique des grèves qui s'annoncent, je me suis retrouvé à prendre la voiture pour cette première moitié de décembre et cela se ressent dans mon rythme de lecture. Donc rien de pressé pour l'instant.

    Pour le point manga, j'ai lu les cinq premiers tomes de "Le chef de Nobunaga". Pour un petite synopsis rapide, on suit Ken un cuisinier contemporain qui se retrouve transporté dans l'époque médiévale japonaise, plus exactement à l'époque de Nobunaga, un personnage historique japonais important qui fut un des premiers unificateurs du Japon. Ken n'a que très peu de souvenir sur son identité à part ses connaissances en matière de cuisine et en matière historique. Il va alors se retrouver comme chef cuisinier de Nobunaga et donc mêlé de près aux combats intrigues de cette époque.
    C'est intéressant à lire, l'histoire est bien amené et la fin du tome 5 semble démontrer que l'auteur se donne le temps de dévoiler le mystère sur l'identité de Ken et sa présence dans le passé.
  • Grominou

    Modératrice

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    #303 04 Décembre 2019 20:53:04

    J'ai hâte d'avoir ton avis sur Seul dans Berlin, je l'ai beaucoup aimé.  Bonne lecture!
  • Cachal_eau

    Espoir de la lecture

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    #304 10 Décembre 2019 19:01:16

    Grominou a écrit

    J'ai hâte d'avoir ton avis sur Seul dans Berlin, je l'ai beaucoup aimé.  Bonne lecture!


    J'en ai lu les 250 premiers pages pour l'instant et c'est pour l'instant un plaisir à lire. Bon, j'avoue qu'après une lecture traitant de la terreur lors de la révolution française, lire un livre sur l'ambiance de Berlin en 1940 ne me laisse pas une impression très positive de la nature humaine. Heureusement que j'essaie d'entretenir un minimum ma positivité.

    J'ai aussi lu les 3 premiers tomes du manga Le Père fouettard Corporation. Et bien, c'est une agréable surprise car je l'avais pris avec un peu d'appréhension sur la qualité du traitement du sujet. Par contre, j'ai été étonné de la différence entre le 1er tome et les deux suivants. Le tome 1 s'annonce comme un manga humoristique, dénonçant le milieu professionnel japonais, utilisant un petit gimmick avec les appels de la mère. Si un fil rouge apparaît derrière, il semble prendre son temps. Pourtant, dès le 2ème et 3ème tome, le dévoilement de l'intrigue s'accélère, laissant l'humour en second plan. Ce renversement dans la partie de l'histoire qui prend le plus de place change beaucoup de chose. Je ne sais comment cela s'explique mais je m'en plains pas.

  • Cachal_eau

    Espoir de la lecture

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    #305 04 Novembre 2020 12:15:03

    Bonjour,

    Je reprends le fil de cette discussion et me permets d'étendre un peu le domaine d'intervention de ce fil. En effet, je vais me permettre de réagir ici, sauf si la charte du forum me l'interdit, à l'ensemble des oeuvres créatives ou intellectuelles que je consommerais. Par ailleurs, je vais commencer à me préparer de façon plus importante dans la préparation d'un concours professionnel qui a en son sein une épreuve de culture générale, la maudite. Je dois donc un peu plus cibler mes lectures. J'espère que cette espace m'encouragera à formaliser et condenser les acquis de celles-ci.

    Par ailleurs, Je retrouve un peu de motivation à reprendre un rythme de lecture, si ce n'est plus soutenu, tout du moins plus régulier. Et pour reprendre le dicton, il faut mieux "battre le fer tant qu'il est chaud", et je me relance pour donner à ce premier pas les allures d'une marche.

    Dans mes lectures actuelles, je souhaites achever deux romans et un essai qui sont sur ma table de chevet avant d'aller dans d'autres domaines. Il s'agit respectivement de:
    "Rebecca" de Daphné du Maurier
    "Avec vue sur l'Arno" d'Edward Morgan Forster
    "Les origines de l'homme. L'odyssée de l'espèce" de Pascal Pic

    J'ai commencé Rebecca pour pouvoir enchaîné sur le film d'Alfred Hitchcock et le remake de Ben Wheatley proposé sur Netflix. Je savais par ailleurs, ayant apprécié la lecture de "Ma cousine Rachel", que je ne prenais pas un grand risque en choisissant Daphné du Maurier. Pour l'instant les 80 premières pages me donnent raison.

    Concernant "Avec vue sur l'Arno", je voulais continuer ma découverte de Forster dont j'avais apprécié le "Maurice", même si ce dernier est plutôt atypique dans l'oeuvre de Forster puisqu'il ne l'éditera pas de son vivant. Je continuerais probablement avec Forster par la suite.

    Pour "Les origines de l'homme", je l'avais acheté suite à ma visite du Musée de l'homme à Paris. Je l'ai déjà commencé et j'apprécie la clarté du livre ainsi que la facilité d'accès pour le non initié. Je ferais quelques commentaires dessus dans ce fil.


    Sinon, j'ai décidé de revisionner cette semaine la saison1 de la série The Good Place réalisé par Michael Schur suite à la vidéo de Monsieur Phi dont je vous donne le lien ici (je vous invite à la visionner) :
    La philosophie de The Good Place (sans spoiler)

    Et bien c'était très agréable à revoir et je n'ai même pas eu l'envie d'accélérer les épisodes. L'humour marche bien avec moi. Et puis j'en profite pour mettre les épisodes en VOST en anglais, ce qui me permet de gagner un peu de vocabulaire.

    Bonne journée à vous et à très vite.
  • Grominou

    Modératrice

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    #306 04 Novembre 2020 21:14:50

    Heureuse de te revoir par ici!

    J'avais beaucoup aimé Avec vue sur l'Arno, curieuse de voir ce que tu en penseras!
  • Mypianocanta

    Livraddictien de l'espace

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    #307 05 Novembre 2020 20:36:52

    Bon retour par ici !
    J'avais beaucoup aimé Rebecca, il faudrait que je tente un autre roman de Du Maurier ; par contre, je ne connais pas du tout les autres.
    Et si tu veux causer culture Gé pas de souci

    Bonne soirée :)
  • Cachal_eau

    Espoir de la lecture

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    #308 09 Novembre 2020 16:43:32

    Merci de vos messages.

    Concernant mes lectures, j'ai continué Rebecca. Je vais donner ma première impression alors que je suis à environ 2/5ème du roman. Le récit de Du Maurier se développe à la première personne et repose sur une tension dont l'origine est une figure forte extérieure dont la fascination se mêle avec l'inquiétude. Cette construction est très similaire à l'autre roman que j'ai lu de l'autrice "Ma cousine Rachel".
    Le fait d'utiliser la première personne, de vivre les sensations telles que les ressent la narratrice empêche de prendre du recul par rapport aux évènements et, par conséquent, nous entraîne à vivre sous la perspective de l'héroïne. Du Maurier réussit très bien dans cet exercice et on se retrouve à lire un roman gothique avec aucun élément fantastique. Manderley n'est pas un Usher et on ne voit pas le fantôme de Rebecca se promener sur la propriété et pourtant son nom est invoqué comme celui de Voldemort, avec la crainte que quelque chose de terrible advienne lorsqu'on le prononce.
    Il me semble que si un écrivain talentueux racontait cette histoire du point de vue de Maxim de Winter, il y aurait là quelque chose de très intéressant à faire.

    Pour la culture générale, j'ai pris dans ma bibliothèque une sorte d'introduction à la philosophie politique dans la collection Les fondamentaux des éditions Hachette, rédigé par Michel Terestchenko. Le premier chapitre intitulé "individu et société" se concentre sur la liberté et son exercice dans la société. J'aime bien la collection mais je n'en ferais pas un résumé exhaustif par risque de paraphraser l'auteur.

    Si je trace vite fait les points de tension.
    Du point de vue politique,
    Les libéraux considèrent que la raison d'être de la société est de protéger les libertés individuelles, droits inaliénables de l'homme. C'est le principe de la proclamation de droits de l'homme.
    Mais de nombreuses voix ont rejeté cette vision de la société qui n'existerait que pour garantir les intérêts individuels et ont développé l'idée de la société comme un corps qui ne se résume pas à l'agrégation des intérêts particuliers de chacun de ses membres. Cette vision holiste de la société s'est incarné dans la notion de citoyenneté.
    De fait, l'exercice de la liberté au sein de la société est perçu différemment dans chacune de ces visions. Pour les libéraux, l'intervention de la société dans la vie des individus est forcément attentatoire à leurs libertés mais elle est toléré dans la limite que son intervention permet de protéger les droits individuels de chacun. Pour leurs détracteurs, l'accomplissement de la liberté individuelle se fait dans la participation à quelque chose de plus grand que la préservation de leur liberté égoïste mais dans le développement d'une société à laquelle ils sont intégralement partie.

    Bon, sur ce premier point, on pourra ensuite rapprocher à d'autres notion clef ou d'autres problématiques d'actualité qui se poseront. Pêle-mêle, je pense à démocratie, communisme, socialisme, communautarisme, citoyenneté (déjà cité), droits de l'homme, universalisme, etc...

    Du point de vue sociologique,
    Le déterministes considèrent que la société répond à des règles propres qui ne s'assimilent pas à la somme des parties qui la composent et que cette vie propre de la société détermine les modalités suivant lesquelles les individus se développent. De fait, il n'existe pas pour les déterministes une véritable morale individuelle, cette dernière n'étant que le résultat de la société. La morale est, par essence, sociale. Durkheim développe l'étude du fait social pour expliquer le comportement individuel.
    La position déterministe s'est vu opposé deux critiques. tout d'abord, l'individualisme méthodologique prend le contrepied de la thèse déterministe en expliquant que le phénomène social s'explique d'abord par l'émergence de motivations individuelles. C'est un peu le réponse du berger à la bergère. mais bon j'imagine que si je mets les mots déterministe et individualisme méthodologique dans une copie je fais des heureux.
    La deuxième critique vient du fait que la solution déterministe a pour conséquence d'exclure toute responsabilité morale. en effet, si mes actes sont la conséquence d'un fait social et non de ma conscience individuelle, on ne peut pas moralement me reprocher mes actes . «Il n’est pas rationnel de croire que les choix sont déterminés et, simultanément de considérer que les hommes méritent d’être blâmés on loués pour leurs actes. » (Isaiah Berlin).
    Les critiques des déterministes ont dénoncés le caractère construit du fait social qui serait une invention intellectuelle sans aucune réalité historique.

    L'auteur termine cette partie sociologique en s'attardant sur un auteur que je ne connaissais pas pour dépasser l'opposition liberté/déterministe : Adolphe Quételet.
    Quételet, mathématicien belge, dit que la prééminence de certains comportement sociaux ne remet pas en cause la liberté individuelle mais s'explique facilement par la théorie des possibilités. Ainsi Quételet crée l'homme moyen, un homme fictif qui correspond à ce que serait un homme qui serait le résultat moyen de tous les hommes composant la société. Et en utilisant la loi des grands nombres, il explique qu'à un certain degré, les effets du libre arbitre s'annulent et c'est l'opinion de l'homme moyen qui prédomine. Mais au stade individuelle, il n'y a aucune remise en cause de la liberté de chacun dans sa conduite. (Bon, pas sûr d'être très claire concernant Quételet).

    L'auteur finit par une légère ouverture sur l'arrivée de la systémique en sociologie mais peut-être que ce sera abordé plus tard.

    Sur ce second point, on pourra ensuite rapprocher à d'autres notions clef ou d'autres problématiques contemporaines, je pense notamment à la responsabilité, au groupe, à la masse, au respect de l'autorité, et j'en oublie sûrement.


    Finalement je finis ce petit rapport avec la saison 2 de The Good Place. La première partie a eu un rythme un peu plus particulier, notamment parce que dans les premiers épisodes, chaque verrou trouvait sa résolution à la fin de l'épisode. Puis on a eu quelques épisodes où on s'est concentré sur la relation entre les personnages, occultant presque totalement le milieu dans lequel ils vivaient. Ce n'est qu'au milieu de la saison qu'une nouvelle intrigue à plus long terme s'est mis en place.
  • Cachal_eau

    Espoir de la lecture

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    #309 16 Novembre 2020 16:54:55

    Bonjour,

    J'ai terminé Rebecca de Daphné du Maurier et j'ai apprécié cette lecture. J'ai compris avec la dernière scène pourquoi l'auteur a commencé son roman par du flash-back. C'était un choix qui n'était pas de mon goût mais qui s'explique par la volonté de mettre le point final de son roman sur un moment bien précis.
    Par ailleurs, avec la fin de ce livre je reviens sur mes mots. C'est évidemment un roman du point de vue de Mme Danvers qui serait intéressant à lire, et non de Maxim de Winter.
    Enfin, contrairement à "Ma cousine Rachel", Du Maurier enlève toute ambiguïté dans son roman. C'est un choix ni plus, ni moins mauvais que la fin de "Ma cousine Rachel" mais qui enlève un peu de pouvoir d'imagination/d'interprétation au lecteur. Certains apprécient, d'autres non.

    J'ai aussi terminé les 4 premières saisons de The Good Place. Je suis satisfait de voir une série développer une histoire et un dénouement crédible. Mais comme toujours, que ce soit dans la vie ou dans une narration, le chemin est toujours plus intéressant que l'arrivée. De fait, les derniers épisodes de The Good Place constituent un long au revoir un peu embarrassant qui satisfera seulement nos coeurs d'artichaut, en laissant nos cerveaux sur le côté, alors que la problématique soulevé dans l'épisode "Patty" aurait pu être un peu plus développé.

    J'en ai aussi profité, avachi sur mon canapé, accompagné de pains d'épice, survivance des joyeusetés de fin d'année, pour regarder la saison 2 d'Aggretsuko. J'ai beaucoup ri à la première partie de la saison avec le nouveau collègue Anai. J'ai été moins emporté par l'histoire d'amour avec Tadano.

    Maintenant, je reprends "Avec vue sur l'Arno" et vais lire le 2ème chapitre de mon livre de philosophie politique sur le contrat social.

    Bonne journée.
  • Cachal_eau

    Espoir de la lecture

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    #310 19 Novembre 2020 17:09:50

    Bonjour,

    Je continue ma lecture du roman de Forster et arrive à peu à la moitié. Je ne sais pas trop quoi en penser. La lecture est agréable mais je suis pour l'instant en attente d'un développement plus poussé des personnages et notamment du personnage de Lucy. J'ai bien compris comment les évènements de Lucy avait affermi la personnalité de Lucy en la rendant plus vigilante et la menant à respecter un peu plus le moule qui est dévolu à la gent féminine. En fait je suis resté dubitatif sur cet espace de liberté justement. chaque personnage semble jouer un rôle bien distinct où la rigueur strict côtoie l'extravagance toléré, tout ce beau monde rejetant Mr Emerson la pièce rapportée qui représente de façon presque exagéré la boule de bowling dans un jeu de quille. Cette comédie des apparences, thème très abordés dans la littérature du 19ème et dans le premier quart du 20ème, me semble ne pas perdre en fraîcheur encore aujourd'hui. Je crois que certains auteurs anglais contemporain continuent dans cette veine. Je suis notamment très curieux des romans de Tom Sharpe.

    Pour la CG, j'ai lu le chapitre sur le contrat social où on évoque notamment Hobbes, Rousseau, Locke et Hayek. Bon, j'ai vraiment du mal avec le concept de contrat social de Rousseau. Je ne le comprends pas. Je crois que je vais devoir lire l'essai en entier parce que les résumés ne m'aident pas. Je crois que j'assimile trop la liberté à l'individu pour pouvoir accepter le concept d'exercice de la liberté dans la participation active à la vie de la société. Au moins la vision de Hobbes est claire. à l'état de nature, l'homme est en guerre. Pour pacifier les relations entre eux, il faut donner à un état les pouvoirs de contraintes qui permettra à chacun de conserver sa vie et d'être en sécurité. Même si pour préserver cela, il faut renoncer aux autres libertés.
    La position de Locke sur la limite de la souveraineté de l'Etat me paraît très importante. C'est une vision aujourd'hui largement partagée dans le monde occidentale malgré une attitude un peu schizophrène de nos sociétés contemporaines, la morale voulant de plus en plus devenir loi.
    J'ai  aimé la critique de Hayek sur le structuralisme rationnel en application du principe d'ignorance (on retrouve le mot de Socrate "La seule chose que je sais et que je ne sais rien") et je suis plutôt en phase avec la théorie de l'ordre spontané. Mais faut-il encore savoir de quel ordre on parle et des pions de départ. J'ai toujours été adepte du discours de Smith sur le marché et la main invisible (Même si aujourd'hui certains des préalables pour ce système fonctionne n'existent pas)
    Le marché a comme objectif la création de richesse. Or comment le marché peut-il s'auto-réguler si d'autres objectif doivent prédominer? L'interventionnisme de l'état me paraît nécessaire pour une certaine régulation du marché.
    Par ailleurs, le jeu d'Hayek part du postulat que tout le monde commence le jeu avec les mêmes cartes. Je pense que là aussi, il y a un souci. Mais je suis très intéressé de le lire lui et ses contradicteurs.

    Bon, je dois avouer que mes petits apartés sur la CG sont très sommaires. D'abord parce que c'est du "work in progress" (normalement c'est le cas pour tout le monde) mais surtout parce que la fin, la pensée café du commerce doit prendre forme en argumentaire qui doit avoir l'apparence du construit.

    Sur une note plus légère, j'ai lu les 15 premiers tomes de Magi: The Labyrinth of Magic. C'est agréable et j'ai réussi à ne pas me lasser. Les enjeux se succèdent bien tout en gardant une cohérence d'ensemble sympathique. Je vais me prendre la suite le mois prochain.

    Bonne journée.