BILAN 2020
Avec 172 livres totalisant un peu plus de 50000 pages cet année, mon rythme de lecture se maintient, réparti sur moins de bouquins toutefois. Par contre le nombre de genre a augmenté passablement, dû au challenge “Diversifions les genres” qui a atteint son objectif dans mon cas. Coté coups de cœur, j'aime mieux parler de lectures marquantes, le choix est vaste mais j'en ai retenu neuf avec deux “runner-up”.
Michel Tremblay m'a particulièrement ravi avec
“Conversations avec un enfant curieux” pour ses dialogues percutants particulièrement bien adaptés au début de la Révolution tranquille. J'ai aussi fini
“La diaspora des Desrosiers”, la série qui précède “Les chroniques du Plateau Mont-Royal” que je lirai en 2021. Sa pièce de théâtre
“Le vrai monde" m'a aussi fortement impressionné.
C'est avec nostalgie que j'ai fait mon adieu à la série Wallander en lisant
'L'homme inquiet” de
Henning Mankell. J'ai tellement aimé cet inspecteur taciturne, son évolution au fil du temps et son regard pénétrant sur la société dans lequel il évolue. J'ai presque tout lu les romans de Mankell et compte bien compléter le tour de piste bientôt.
Dans la rubrique livre-connu-à-lire-un-jour, deux m'ont particulièrement frappé. D'abord
“Bonjour tristesse” de
Françoise Sagan pour la candeur du propos et pour l'écriture aérienne. Ensuite
“La route” de
Cormac McCarthy pour la beauté de la relation-père-fils et la résilience incroyable dont de duo fait preuve. Il y a aussi des auteurs que j'aime bien suivre à chaque année. À ce titre
Joyce Carol Oates m'a encore convaincu avec son “
Livre des martyrs américains” qui m'a présenté deux faces d'un problème dont je n'en connaissais qu'une.
Une surprise complète aura été
“ La marche du mort” de
Larry McMurtry, le premier tome de “Lonesome Dove”; jamais je n'avais lu de western dont les personnages sont aussi développés, attachants par certains aspects, sur un fonds d'histoire d'un réalisme saisissant. Coté fantasy, le premier tome de la saga
“La compagnie noire” de
Glen Cook m'a carrément emballé par la perspective du narrateur, la philosophie de ces mercenaires et l'univers de magie créé.
L'année aura été pauvre coté classiques, mais je ne peut m'empêcher de signaler
“Pot Bouille” de
Zola qui a comblé mon coté voyeur. Sans être une lecture marquante, ce livre m'a donné le goût d'enchaîner immédiatement avec “Au bonheur des dames” mais j'attends une lecture commune en début d'année. Finalement une mention spéciale à
Stéphane Larue avec
'Le plongeur”, un premier roman d'une force inouïe portant à la fois sur les dessous de la restauration et les problèmes de dépendances au jeu.