Bonjour à tous !
J'ai terminé hier soir
Cinq semaines en ballon, de Jules Verne, qui valide deux consignes de deux challenges différents.
D'abord la consigne
Une quatrième de couv' qui évoque un voyage, pour le
Challenge Littéraire De Septembre, et ensuite la consigne (ou plutôt la sous-catégorie)
En avant Yvette Tempête !, pour le
Pumpkin Autumn Challenge.
<image>J'ai bien apprécié ma lecture, même si elle comportait quelques défauts, dus principalement à l'époque où le roman a été écris (1862), mais aussi au style de Jules Verne.
En effet, les romans de Jules Verne comportent tous un côté scientifique, et de ce fait, on n'échappe pas aux explications techniques.
Ici, on a eu droit à la façon dont le ballon a été construit, puis le système qu'a imaginé le héros, qui est aussi le concepteur du ballon, pour faire monter et descendre le ballon sans perdre de gaz.
Ensuite, on nous a énuméré toutes les expéditions qui ont eu lieu en Afrique avant celle-ci, avec tous les noms des scientifiques y aillant participé.
Autant dire que c'est une partie que j'ai lu en diagonale.
Un autre élément qui ne facilitait pas la lecture, c'était que toutes les unités de mesure était données dans le système anglais. Donc les longueurs en pouces, pieds et toises, les distances en milles, les poids en livres, les liquides en gallons (au lieu de litres), etc... Pas facile de se faire une idée de ce que ça donnait dans les unités de mesure françaises.
Mais ça ce n'est pas bien grave, c'est juste des détails qui alourdissent un peu la lecture, mais ne la gâchent pas.
Par contre, il y a eu une ou deux choses qui m'ont un peu plus gênée car elles ont heurté ma sensibilité de lectrice moderne.
Et même en tenant compte de la date de publication du roman, je n'arrivais pas à m'y faire.
La première, c'est la façon que l'auteur - et donc les personnages - nomment les Africains tout le long du roman.
C'était soit les Nègres, soit les sauvages, soit les barbares.
Et cette manie de les comparer à des singes ou de parler avec condescendance de leur ignorance m'a légèrement agacée aussi.
Je sais qu'à cette époque, c'était comme ça, mais je ne peux pas m'empêcher d'être choquée.
La 2e chose que j'ai eu du mal à supporter, c'est le fait que pendant tout le voyage, un des trois personnages ne pense qu'à chasser les animaux qu'ils croisent, pour le plaisir, et que les deux autres trouvent ça normal. D'ailleurs, le principal surnom que donne l'auteur à ce personnage, c'est "le chasseur". Heureusement, il n'a pas eu souvent l'occasion de s'adonner à son loisir favori pendant leur aventure, car je pense que ça m'aurait vraiment énervée.
Mais même sans parler du chasseur, on sent bien que la protection des animaux n'est vraiment pas dans les mœurs de l'époque car on n'hésite pas à les tuer à la moindre difficulté.
Mais à part ces quelques défauts, le roman a été assez plaisant à lire.
Les personnages étaient sympathiques (quoique un peu trop parfaits à mon goût), l'histoire riche en rebondissements et en péripéties, et le style agréable, en-dehors des explications dont j'ai déjà parlé.
Même les descriptions des paysages n'étaient pas pesantes, car elles étaient très courtes mais précises, ce qui facilitait la visualisation.
D'autant plus que le livre fourmille d'illustrations qui aident encore plus le lecteur à se représenter clairement ce qu'il se passe ou ce que les personnages voient.
En bref, je dirais qu'il faut prendre ce roman pour ce qu'il est : un classique de la littérature d'aventure, avec ses qualités et ses défauts, et n'oublier ni à quelle époque il a été écrit, ni que c'est un des tout premiers romans de l'auteur. C'est pourquoi je poursuivrai ma découverte de l'œuvre de Jules Verne, en espérant que ses défauts s'estomperont par la suite.
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A présent, je vais commencer
J'ai encore menti !, de Gilles Legardinier, car c'est encore un livre que j'ai en commun sur mes deux challenges. ;)
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