[Comme un roman - Avril 2022] - Votre rapport à la lecture

  • domi_troizarsouilles

    Enfileur de mots

    Hors ligne

    #11 24 Avril 2022 23:00:27

    Allez, c'est parti pour je raconte ma vie ! ;)
    Je rigole un peu, mais tu as vraiment donné le ton LaurineR... et plus sérieusement, même si je ne me retrouve absolument pas dans ton histoire, tant nos parcours de lectrices sont différents, tu m'as réellement beaucoup touchée! C'est juste terrible d'en arriver à ce point de porte-à-faux avec le lecture, surtout quand a priori on aime ça... :S

    Et donc, à mon tour...
    Comme tout le monde en parle, je reviens moi aussi sur mes premières expériences de « pré-lectrice ». Contrairement à plusieurs d’entre vous, je n’ai pas le souvenir précis de parents me lisant des histoires le soir, enfin si, mais c’est un peu particulier… mais à la réflexion, je pense que c’est avant tout pour des raisons linguistiques !
    En effet, aucun de mes deux parents n’est / n’était francophone : maman est flamande et a reçu (pour diverses raisons) une éducation plutôt bilingue mais qui a vite tourné au seul flamand, car elle s’est retrouvée étudiante, en école normale, à la grande époque du « Walen buiten » (littéralement « les Wallons dehors », c’est-à-dire quand les Flamands ont bouté dehors les étudiants de l’université de Louvain, qui était une université bilingue jusque-là, ce qui a provoqué la création de « Louvain-la-Neuve » en terre wallonne…). Quant à papa, il était originaire de la minorité germanophone de Belgique, qui a une histoire plus ou moins similaire à celle de l’Alsace-Lorraine. Il est né en 1937, mais quand il est arrivé en âge scolaire, son père l’a envoyé dans l’école francophone du village voisin (comme ses frères, tandis que ses sœurs ont été à l’école en allemand, les filles c’était pas grave…) pour bien marquer leur appartenance à la Belgique, et pas à l’Allemagne nazie et en plus occupante ! Ainsi, il s’est retrouvé à devoir parler français du jour au lendemain en 1re primaire (au CP), alors que chez lui à la maison on ne parlait que le dialecte local de l’allemand, et pour lui ça n’a pas « marché » : il a eu une scolarité compliquée, en plus il était probablement dyslexique (mais à l’époque on n’en parlait pas du tout !) et il a arrêté à la fin de l’obligation scolaire, alors fixée à 12 ans, pour aller travailler à la ferme avec son père et ses frères qui ont suivi le même chemin… (Il a fait l’école secondaire bien plus tard, en cours du soir à l’âge adulte, mais c’est une autre histoire – c’est juste que je suis fière de mon papa ! :heart: )
    Bref, les hasards de la vie ont conduit mes parents à s’installer en Wallonie (Belgique francophone), et à l’époque on leur a recommandé de parler exclusivement français à leurs enfants (qui était par ailleurs leur langue commune), puisque nous allions aussi à l’école en français. La mode que chaque parent parle sa langue maternelle avec son enfant, et que l’école en apporte éventuellement une autre, on en était encore très loin ! Chez moi, comme dans les familles issues de l’immigration par exemple (j’ai une collègue italienne, mais née en Belgique et qui y a toujours vécu, avec qui on en a souvent parlé), l’idée des années 1970-1980 c’était l’assimilation totale et complète, y compris par la langue, pas une intégration réfléchie. Mais avec ça, ni mon père ni ma mère n’avait les références pour trouver quoi lire à ma sœur et moi, qui étions devenues de petites francophones « de fait » par notre scolarité, et parce qu’on ne parlait que français à la maison ! J’ai le seul souvenir que ma maman, désireuse de nous trouver quelque chose quand même, a demandé conseil à l’autorité du village où nous vivions : le curé, qui lui a recommandé un truc qui s’appelait « Les belles histoires de la Bible », qu’elle nous lisait donc à haute voix avant de dormir…
    Ça vaut ce que ça vaut comme entrée en lecture, n’est-ce pas ? =D

    En revanche, malgré sa scolarité trop tôt avortée, mon père en particulier était grand lecteur (et en français : par la force des choses, il n’a jamais appris à lire en allemand, pourtant sa langue maternelle…), et dès notre plus jeune âge, il nous emmenait à la bibliothèque paroissiale, qui était cependant très bien achalandée, avec un choix bien plus large et varié que les seules histoires de la Bible de ma maman !
    C’est là que j’ai découvert les J’aime lire, Tintin évidemment, les Signes de piste que plusieurs ont cités (et que j’avais oubliés, pourtant j’ai le souvenir que j’avais beaucoup aimé !) et puis, en glissant peu à peu vers l’adolescence, la (vieille) bibliothécaire – elle m’a semblé vieille de mes premiers pas dans cette bibliothèque jusqu’à plus de 20 ans ! – me connaissait suffisamment pour me conseiller diverses choses, et même parfois pour acquérir de nouveaux titres qu’elle pensait qui pourraient me plaire ! :heart:
    Ça fait trop longtemps, j’ai oublié la plupart des livres que j’ai pu lire ainsi – car à l’époque je ne notais rien. Parmi les rares dont je me souviens, j’en ai cité quelques-uns sur l’autre post, je pense notamment à Asimov (j’ai lu au moins un de ses livres à l’époque mais j’ai oublié quoi) ; j’ai lu Bilbo le Hobbit un ou deux ans avant que mon prof de français, en 5e secondaire (la 1re en France), nous parle de l’œuvre de Tolkien ; j’ai découvert Les clés du Royaume de A.J. Cronin, Des souris et des hommes de Steinbeck ou encore plusieurs classiques russes ou d’origine russe (je pense Les frères Karamazov mais je ne le jurerais pas, et à l’époque j’ai dévoré des tas de livres d’Henri Troyat)…
    Même si j’ai beaucoup oublié, je garde de tout cela un souvenir ému.

    En parallèle à ça, il y avait bien sûr les lectures à l’école… mais comme j’ai déjà dit dans l’autre post, je ne me suis absolument pas retrouvée dans l’élève que décrit Pennac ! Je pense, au moins en partie, que les raisons sont similaires à celles de Grominou : je suis plus âgée que beaucoup d’entre vous, et si les méthodes d’enseignement que j’ai connues il y a 35 ans n’étaient probablement pas « géniales », j’ai le sentiment que les ados d’alors (et leurs parents !!) se posaient moins de questions sur le bien-fondé de ces méthodes quelles qu’elles soient, et du coup acceptaient moins difficilement les choses, rébarbatives ou non… Attention : je ne dis pas que c’était « mieux » ! certainement pas, et pour certains, c’était même dramatique, ça ne convenait pas du tout ! Pour ma part, j’ai eu la chance d’avoir eu des facilités dans ma scolarité… liées aussi à la non-francophonie de mes parents, eh oui !
    En effet, les enfants peuvent être méchants entre eux, ce n’est pas une nouveauté, et je me rappelle avoir réellement souffert de certaines moqueries de mes camarades, à propos de la façon de s’exprimer de mes parents (pourtant, leurs accents comme leurs fautes de français sont devenus quasi indétectables au fil du temps) … un accent ou des erreurs que je reproduisais parfois sans en avoir conscience. Or, je n’ai jamais été une enfant (ni plus tard une ado) « populaire », dès lors j’ai plutôt joué la carte de l’intello que l’on tient plus ou moins à distance, mais que l’on respecte : je me suis défendue de « tout ça » en devenant meilleure que la plupart de ces francophones « de naissance », c’était la seule stratégie que j’aie trouvée à l’époque, et ça a marché… au point que j’y ai réellement pris goût ! (ce n’est pas pour rien qu’on devient compétitrice… ce qu’on me reproche parfois sur certains challenges !)

    Et puis donc, outre l’âge, le système belge présente apparemment quand même des différences par rapport au système français. Parmi d’autres choses, tu parlais de Anne Frank, Grominou : moi c’est par le cours de néerlandais (= flamand), alors obligatoire comme 2e langue en Belgique francophone, que j’y suis arrivée ! Certes, je n’ai pas lu tout le livre en néerlandais, mais très tôt on nous a donné à lire des passages de cet Achterhuis, car le cours de néerlandais était plus qu’un cours d’apprentissage basique de la langue, on touchait aussi à la culture, à l’histoire, et bien sûr on incluait les Pays-Bas, pas seulement la Flandre… Et pour moi ça a été une révélation : c’est avec Anne Frank que j’ai commencé à écrire ! (mais ça, c’est une autre histoire)

    Bref, je n’étais pas forcément passionnée par ces lectures imposées, diverses et variées, et j’ai oublié en grande partie ce qu’on m’a fait lire à l’époque. Mais comme je disais sur l’autre post, cela m’a donné des « outils » pour la vie, pour appréhender la lecture peut-être pas tout à fait comme un plaisir en effet, mais avec la capacité de pouvoir dire pourquoi ça m’a plu (ou pas), et jusqu’à aujourd’hui je trouve ça tellement précieux !

    Je n’ai jamais connu de réelle panne de lecture, en tout cas pas dans le sens où j’aurais perdu le goût de la lecture… Il est vrai que je parle souvent de « panne de lecture », mais à la réflexion, il me semble que je n’ai jamais vraiment perdu l’envie de lire ! Mais l’envie de lire n’est pas forcément la possibilité de lire (merci M. Pennac !), et je suis passée par des périodes de baisse drastique de mon rythme de lecture, dont la plus « spectaculaire » et la plus longue a commencé avec mon premier bébé (il va donc avoir 15 ans cet été), et ne s’est terminée qu’il y a environ deux ans maintenant, quand j’ai commencé à admettre que mes enfants n’avaient plus forcément besoin de moi H24. En effet, entre-temps, Robin était entré en secondaire (au collège), tandis que Julien était entré en primaire, et Lucile entre les deux ; mais je crois que ce qui a joué, c’est surtout, et finalement ce n’est sans doute pas un hasard, le fait que mon « petit dernier » se soit mis à l’apprentissage de la lecture. C’est à ce moment-là que j’y suis retournée moi-même plus intensément…

    Quant aux droits imprescriptibles…
    J’ai beaucoup de mal avec le fait de ne pas finir un livre : c’est vraiment un crève-cœur pour moi d’abandonner un livre, même si je n’accroche pas, même si je m’ennuie, même si… J’adore la possibilité qu’offre LA de les mettre « en suspens » - j’en ai 10 dans cet état actuellement :O , dont certains auxquels je n’ai plus touché depuis des années, mais je ne parviens pas à les noter comme abandonnés…
    Mais je crois que, là encore, c’est en partie éducatif. Je suis de cette génération qui devait finir son assiette à table, sous peine de passer la nuit devant les chicons immangeables… Ben c’était pareil pour la lecture ! Cependant, j’apprends peu à peu à laisser partir les livres qui ne provoquent aucun écho en moi, je n’en ai jamais autant abandonné que depuis que je suis sur LA ! ;)

    À part ça, je suis très peu adepte du relire : c’est vraiment exceptionnel que je relise un livre, ou alors des années après. Et la déception qu’a causée ma relecture de Comme un roman ne m’encourage pas à relire quoi que ce soit…
    Quant à la lecture à voix haute, ça m’arrive… mais jamais en lecture-plaisir, car ça me perturbe, j’ai l’impression (sans doute faussée) de n’y plus rien comprendre ! En revanche, c’est une technique qu’on nous recommande (et que j’ai appliquée pendant mes études) en traduction, car ça permet de repérer plus facilement les erreurs de « traduction littérale » entre autres, que l’on fait involontairement et qui dès lors ressortent ; ou bien, c’est aussi une technique que l’animatrice proposait en atelier d’écriture, car ça permet de sortir de son propre monde quand on écrit, et de se rendre compte des sonorités, de la musicalité (si ça sonne bien ou pas, par exemple sur le choix des prénoms de nos personnages !), des éventuelles connotations / répétitions etc. qui sautent tout à coup aux oreilles. Je n’aime pas trop cet exercice, mais il a prouvé son efficacité dans certains cas, donc je le fais parfois sans trop rechigner.
    Pour le reste, il m’arrive quelquefois de sauter des pages ou, pour le moins, comme Emmani, de lire en diagonale les passages qui me semblent interminables dans certains livres, au risque de rater l’un ou l’autre passage important, tant pis ! Je suis aussi une adepte du grappillage, et il m’arrive, ô sacrilège ultime, de commencer par la fin de l’un ou l’autre livre. Pas tout le dénouement hein, juste les 2-3 derniers paragraphes, voire une ou 2 pages entières – essayez : on lit alors le livre très différemment, sans que ce soit moins bon pour autant ! mais bon, je fais ça selon l’inspiration du moment et selon le livre (parfois certains 4e de couverture, ou certains commentaires qu’on a eu le malheur de lire à l’avance, sont tellement divulgâchants que ce n’est pas pire de lire la dernière page !), assez rarement à vrai dire… mais oui, ça m’arrive, et je n’ai jamais regretté !
  • Grominou

    Modératrice

    Hors ligne

    #12 25 Avril 2022 09:22:06

    Dès que se pose la question du temps de lire, c'est que l'envie n'y est pas. Car, à y regarder de près, personne n'a jamais le temps de lire. Ni les petits, ni les ados, ni les grands. La vie est une entrave perpétuelle à la lecture.


    Je comprends que cette phrase ait pu choquer...  Pennac n'a sûrement pas pensé aux mamans débordées!  Mais elle ne m'avait pas choquée perso car j'ai pensé à quelqu'un qui m'avait dit ne pas lire parce qu'il n'avait pas le temps, et qui avait enchaîné en parlant de telle télé-réalité qu'il suivait assidûment...  Et là je ne dénigre pas les amateurs de télé-réalité, faut juste être conscient que c'est un choix qu'on fait!

  • Cendre

    Gollum littéraire

    Hors ligne

    #13 25 Avril 2022 12:04:30

    → Vous êtes-vous retrouvé·e dans les situations mises en avant? Notamment pour votre apprentissage de la lecture?
    Toute petite mes parents me racontent que je prenais les livres d’histoire pour enfants et que je faisais comme si je les lisais (en utilisant le passé simple tout toussa toussa) en me basant sur les images alors que je ne savais absolument pas lire (j’avais 4 ans hein). Perso, je ne m’en rappelle pas mais du coup le passage de Pennac où le petit prend le livre des mains des parents pour raconter lui-même l’histoire semble plutôt correspondre dans mon cas.
    Par la suite, je ne me suis pas trop retrouvée dans les propos de jeune lecteur de primaire. En fait je me rappelle surtout ne jamais avoir été une lectrice avant le collège. Oui je ne parle même pas de « grande lectrice ». Je parle de lecture tout court. Ma sœur jumelle a montré très tôt des intérêts plutôt littéraires et moi plutôt logique. Elle était celle qui lisait la bibliothèque rose (et encore pas en grande dévoreuse) et moi j’étais celle qui jouait aux légos lol.
    Durant toute la période primaire je n’étais pas du tout attirée par la lecture, je n’en ressentais ni le besoin ni l’attrait, d’ailleurs les rare lectures scolaires demandées à l’époque signifiait déjà calvaire (et pourtant on demandais pas grand-chose). Je trouvais mon évasion et mon imagination ailleurs : comme j’avais une sœur jumelle on jouait énormément ensemble avec nos peluche ou petits animaux en plastique où on leur créait plein d’histoire et aventure. Ca me paraissait bien plus sympa et plein de surprise en coopération que de lire une histoire toute seule.
    Toutes la partie « il faut lire » où les parents s’inquiètent parce que l’ado ne lit pas, je l’ai plutôt ressenti bien plus jeune. Le seul truc que j’arrivais à lire sans trop me forcer c’était les BD et les collections J’aime lire (si les dessins de l’histoire principale me bottaient lol). Je ressentais presque le « alléluia » de mes parents lol).
    En fait j’ai eu de déclic de la lecture à 11 ans quand j’ai commencé Harry Potter après que plusieurs de mes copines m’en aient parlé (je voulais pas rester sur le touche haha). Et à partir de là j’ai dévoré, mais que des livres fantastiques-fantasy jeunesses pendant des années. Les autres style de livres ne me tentaient pas du tout.

    → Vous êtes-vous retrouvé·e dans les situations mises en avant? Notamment pour votre apprentissage de la lecture? Et la lecture dans le cadre scolaire? Vous êtes-vous reconnu·e dans les propos tenus (sur le rejet des livres, la lecture comme une corvée)? Avez-vous ressenti le "il faut lire"?
    Ah bah là je me suis retrouvée à 100% dans le cas décrit. Je suis persuadée que si j’avais lu certaines œuvres au même âge dans le cadre pas scolaire, je ne les aurais pas autant détestées. Mais alors le fait de forcer les gens à avoir une réflexion, se souvenir des tout parce qu’il y a le contrôle à la fin, etc. ca gâche beaucoup le plaisir de lire car on ne peut pas simplement se laisser porter. Bon sans parler du fait que faire lire des classiques à des ado de 14 ans qui n’ont RIEN en commun avec les perso décrits dans leur quotidien maussade d’il y a 100 ne donne déjà pas une super bonne image de la lecture. Mon sentiment « ah c’est ça la pépite de la littérature française ? Ah c’est chiant à mourir ! ». Sérieux, c’est tellement déconnecter de la réalité. Oui pour moi, même bonne élève, même dévoreuse de livre ado imaginaire la lecture scolaire était une HORRIBLE CORVEE.

    → Vous êtes-vous retrouvé·e dans les situations mises en avant? Quel est votre propre parcours de lecteur·rice?
    C’est simple je me suis mise à lire de tout quand on a arrêté de me dire quoi lire et quand. C’était mon choix de commencer tel livre ou pas, de le finir ou pas, de l’aimer ou pas parce que soyons honnête les lectures scolaire, quand dans le contrôle on vous demande votre avis, on ava jamais dire que c’était nul à chier même si on l’a pensé (chose que je ferai aujourd’hui, avec argumentation si je me retrouvais dans cette situation mais qu’on a clairement pas le courage de faire ado).

    → Certains des droits imprescriptibles du lecteur vous ont-ils fait réagir?
    Êtes-vous du genre à vouloir lire jusqu'au bout, sans sauter de pages, etc?

    Perso j’aime pas sauter des pages ni abandonner et j’essaie de le faire le moins possible mais des fois quand ca ne veut pas ca ne veut pas et c’est clairement une pratique que je devrais mettre plus souvent en application. Mais bon je crois que c’est mon côté perfectionniste et aussi pleine d’espoir (jusqu’au bout j’espère une révélation qui va me faire changer d’avis lol) qui joue contre moi là.


    → Certains propos vous ont-ils fait réagir par rapport à votre propre rapport aux livres?
    J’en parle sur mon avis sur le livre mais en gros je ne suis pas d’accord qu’il y a de la mauvaise littérature et de la bonne littérature. Enfin, disons qu’il y a des genres que moi personnellement je n’aime pas et auxquels j’ai dû à trouver des qualités parce qu’ils ne me parlent pas mais je comprends que certains puissent aimer et s’évader avec ce genre de bouquins.