[Les mémoires d'un chat - Avril 2022] - Parlons du roman

  • Khadija-bb

    Chercheur de mots

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    #21 01 Mai 2022 12:04:56

    Coucou Nella,

    Ton avis n’est pas décousu et tu m’as bien rafraîchi les idées… j’avais oublié le passage chez Noriko, je l’ai beaucoup aimé aussi.
  • Julie27

    Administratrice

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    #22 01 Mai 2022 12:34:19

    Merci pour ton avis et ta première participation (on t'a prévenue qu'après tu étais enrôlée de force pour les book clubs suivants?)

    Et je trouve ça super intéressant de voir des avis si différents.
    Au passage, ton avis n'est pas décousu, du tout (et je suis du genre à mettre tout en vrac, parce que je reprends mes notes qui partent dans tous les sens :sifflote:).
    En plus, il n'y a pas de contraintes, tu peux évoquer ou ne pas évoquer certains points, tu peux écrire juste 5 lignes, ... bref, pas de pression du tout.


    Pour Sugi, je te comprends complètement, je n'ai pas accroché (mais finalement je n'ai pas tellement à accroché à Chikako non plus :chaispas:).

    Pour le point de vue

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    C'est vrai qu'on n'a jamais le point de vue de Satoru. Je me suis dit que c'était un parti pris dès le départ pour garder la maladie comme une révélation? (même si je ne vois pas tellement l'intérêt, finalement?).

    Mais je n'ai pas trouvé que ça manquait, j'ai aimé la façon un peu solaire dont il était perçu... Avoir son point de vue l'aurait probablement rendu plus nuancé, mais j'ai aimé ce point de vue un peu biaisé.



    Comme Khadija, j'ai bien aimé le passage chez Noriko (même si je n'ai pas suffisamment perçu son aspect positif). C'était prévisible mais sympa.
    Et je radote mais j'aurais aimé que le personnage de Noriko soit encore plus creusé et plus important.
  • Khadija-bb

    Chercheur de mots

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    #23 01 Mai 2022 12:49:08

    C’est fou parce que malgré mon avis mitigé, avec le recul, cette relation complexe née à l’adolescence je la trouve très intéressante… car réaliste. Enfin c’est surtout la position de Sugi, conscient qu’il agit mal mais qui ne peut s’en empêcher, sans pour autant aller dans l’évocation d’une âme romantique tourmentée que j’ai trouvé très juste.
  • Nella

    Néophyte de la lecture

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    #24 01 Mai 2022 13:19:11

    Khadija-bb a écrit

    C’est fou parce que malgré mon avis mitigé, avec le recul, cette relation complexe née à l’adolescence je la trouve très intéressante… car réaliste. Enfin c’est surtout la position de Sugi, conscient qu’il agit mal mais qui ne peut s’en empêcher, sans pour autant aller dans l’évocation d’une âme romantique tourmentée que j’ai trouvé très juste.


    Oui, je suis d’accord, je n’ai pas du tout apprécié le personnage de Sugi, car je ne peux m’identifier à lui sur aucun point, mais je reconnais qu’il a une psychologie des plus poussée du roman, des plus réalistes, et ça apporte quelque chose en plus au roman :)

  • Grominou

    Modératrice

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    #25 01 Mai 2022 14:16:12

    Oh j'avais même pas remarqué qu'on n'a jamais le point de vue de Satoru, c'est bien vu! :ok:
  • Kalmiya

    Lecteur du dimanche

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    #26 01 Mai 2022 14:50:49

    Bonjour,

    j'arrive après tout le monde je crois :angel:

    J'ai vu qu'il y avait pas mal d'avis mitigés, mais moi j’ai beaucoup apprécié cette lecture : ce n’était pas du tout la lecture feel good que j’attendais, mais je l’ai trouvée pleine de douceur et de tendresse et la dernière partie m’a particulièrement touchée.

    Spoiler (Cliquez pour afficher)

    Il faut dire aussi que ma situation personnelle s’y prête beaucoup : plusieurs de mes grands-parents sont actuellement malades et le diagnostic n’est clairement pas bon. Alors forcément, une histoire de deuil où l’on fait tout pour se remémorer de beaux souvenirs en mémoire de celui qui part, moi ça m’a fait pleurer tout en me faisant du bien. Oui parce qu'en fin de compte, pour moi ce livre c'est une belle leçon de vie.



    Cette lecture a donc eu un impact particulier chez moi, mais je ne sais pas si je l’aurai autant appréciée si je l’avais lue à un autre moment de ma vie.
    En effet je m’attendais plutôt à des souvenirs de Nana et ni à un récit tranches de vie sur Satoru, ni à des points de vue autres que Nana. Donc les changements de point de vue et les remémorations du passé m’ont pas mal déstabilisée au début. Mais j’ai fini par me prendre au jeu et par avoir envie d’en savoir plus sur le passé Satoru.

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    Et même si au fil des pages j’ai commencé à me douter que c’était beaucoup plus qu’un problème de perte d’emploi, je n’ai compris sa maladie que lors de l’épisode sur le ferry :goutte:



    Autre point négatif, j’ai trouvé qu’en dehors de Satoru les autres personnages humains manquent de profondeur, même si Sugi et Noriko, sont relativement développés. Mais c’est peut-être à cause du point de vue de Nana, qui se focalise surtout sur son maître ? Je ne sais pas trop, en tout cas je les ai trouvé assez plats comparés à Satoru et plutôt peu intéressants.
    Quand à Nana, je vous rejoins sur son aspect très anthropomorphique, mais je ne sais pas s’il aurait pu être aussi drôle et touchant s’il avait été plus « chat » dans sa façon de parler.

    En tout cas, en tant que « dingue de chats » j’ai beaucoup apprécié cette forte amitié et fidélité que Nana et Satoru se vouent l’un à l’autre. Je sais déjà que la mienne ne fera jamais tout ce que Nana fait pour Satoru, mais elle est toujours là à me faire des calins +++ quand je suis malade, et ça c'est chouette :P (oui oui, j'adore les chats :lol:).
  • Elenna D'Elynn

    Livraddictien débutant

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    #27 01 Mai 2022 15:36:16

    Hello !
    Je suis navrée, mon week-end vu beaucoup plus chargé que prévu, mais me voila !

    → Qu'avez-vous pensé des personnages? De Satoru et Nana? Mais aussi de Kôsuké, Yoshiminé, Sugi, Chikako et de Noriko?
    Et de leurs relations?
    J'adore la littérature japonais pour la manière dont les relations entre les personnages sont décrites, et je n'ai pas été déçue, on voit le passé qui les unis, les sentiments qui n'ont pas terni entre eux, c'est vraiment attachant.

    → Qu'avez-vous pensé de l'intrigue? Vous a-t-elle embarqué·e / touché·e?
    Et de son évolution?
    Je dois bien avouer que j'ai tout de suite deviné ce qui allait se passer, dès le début. Mais ce ne m'a pas empêché d'apprécier l'histoire, chaque instant qu'il m'était autorisé d'accompagner Satoru et Nana.

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    J'ai pleuré un grand coup quand le moment de dire au revoir est venu, et pour cette fin.



    → Qu'avez-vous pensé de la narration? avec les différents points de vue? mais aussi parfois les différentes temporalités?
    Bien maîtrisée de mon point de vue, j'avais toujours une bonne idée du lieu et de l'époque. Elle apporte la possibilité de justement approfondir ces relations entre personnages.

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    Je trouve ça très intéressant qu'on ai jamais le point de vue de Satoru, mais uniquement de "ceux qui vont rester". On voit comment sa vie a influencer celle des autres, comme parfois nos petits actes inconscients de tout les jours peuvent marquer nos proches et devenir un souvenir qui leur est précieux.



    → Et le choix de ce livre comme "faisant sourire"? A-t-il répondu aux attentes que vous pouviez avoir?
    Je savais en me lançant à quoi m'attendre, le livre suit beaucoup le schéma classiques des livres de son genre. Je savais quels outils il utiliserai pour nous rappeler d'apprécier la vie et qu'elle est belle.

    → De façon globale, avez-vous aimé ce livre? Ou qu'est-ce qui vous a plu / déplu? Le recommanderiez-vous?
    J'ai adoré, je ne suis jamais déçue par ce type de livre. Ca fait pleurer, sourire, ça donne envie d'aimer et de voyager, ça fait aimer et voyager. Vraiment, j'adore. Je ne le recommanderait pas à n'importe qui, car c'est quelque chose que tout le monde n'apprécie pas, mais pour quelqu'un qui apprécie ce genre d'histoire (ou adore les chats) je l'offrirais les yeux fermés. Je souris encore en y repensant. "right up my alley"
  • Emmani

    Magicien des lignes

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    #28 01 Mai 2022 18:39:56

    Grominou a écrit

    Non ce que je n'ai pas aimé de cette traduction, ce sont des expressions très franco-françaises qui faisaient de temps en temps leur apparition et me semblaient complètement incongrues: «avoir la pêche», «ça va le faire», «se prendre un râteau»...  Mais j'imagine que c'est mon point de vue de Québécoise qui m'a fait remarquer cela, et je suis sans doute la seule qui a été agacée par cela!


    En effet c'est ton point de vue de Québécoise qui parle parce qu'en France c'est des expressions trèèèèès courantes :lol:
    Toujours intéressant de voir ce genre de divergence en fonction des espaces où l'on vit !

    → Ma lecture
    Rapidement parce qu'elle date de juillet dernier.
    Mon avis se rapproche relativement de celui de Julie : j'avais bien aimé ma lecture, mais j'avais passé quasi 10 jours dessus, alors qu'il n'est pas très gros dans mon souvenir, et j'avais même commencé un autre livre en parallèle ce qui m'arrive très rarement. Je n'avais pas été transportée et ne m'étais pas attachée vraiment au héro. Je crois que c'est Domi qui parle d'un héro un peu trop lumineux avec plein d'amis... je te rejoins, et j'avais trouvé que c'était difficile de s'y attacher, il ne semblait pas réel. Kalmiya n'a pas tort non plus sur le fait que les personnages manquent de profondeur.
    Si je n'avais pas été transportée, ça restait une bonne lecture. Juste sans plus. J'avais même un petit goût de déception, en cause bien entendu les excellents avis sur ce livre.

    Côté humour, j'avais trouvé la narration du chat amusante et l'ensemble léger, excepté la fin. Même s'il a un côté triste, je trouve qu'il donne le sourire dans le sens où il met en place une ambiance très douce, zen, cosy (qu'on retrouve souvent en littérature japonaise je trouve), teintée de touches d'humour grâce au chat. Je ne trouve pas qu'il soit si hors-sujet, pour ma part, mais je comprends votre ressenti aussi, je n'ai pas été si touchée donc il y a de ça.

    → La traduction
    Je reviens sur la traduction, parce que je trouve le sujet très intéressant :


    Domi a écrit

    En revanche, je reste très perplexe avec toute cette histoire de noms / prénoms, qui est évoquée plus d'une fois mais jamais expliquée clairement - et pour moi qui ne connais rien au Japon, ça a fini par m'agacer. Est-ce donc normal de s'appeler par le prénom (si c'est bien ça), éventuellement avec le suffixe -san, jusqu'à un certain âge, et puis il faut passer pour tous au nom de famille? J'avoue que ça reste obscur pour moi! Il aurait pourtant suffi d'une note de bas de page, ou d'une note du traducteur, vous voyez ce que je veux dire?


    Effectivement, on utilise le prénom que lorsqu'on est très proches, comme expliquait très bien Vinushka. Je lis beaucoup de mangas et regarde beaucoup d'animés, donc je suis habituée à ça et ça ne m'avait pas dérangée, mais au départ, c'est déstabilisant (quelque que soit le média). C'est tellement courant cette histoire de prénoms en littérature japonaise et en manga/animés que j'ai l'impression qu'on ne le précise pas par convention. Parfois, les traducteurs choisissent de "franciser" et de n'utiliser que les prénoms pour faciliter le procédé. Le choix général est quand même souvent cette mixité prénom-nom, et même en manga il est rare qu'il y ait une note de bas de page. Je pense qu'on part du principe qu'il y a des codes qui s'apprennent au fur et à mesure par les lecteurs et que ceux qui lisent des romans japonais le savent et ceux qui débutent l'apprennent vite. Ce n'est d'ailleurs pas la première fois que je trouve une traduction très "japonisante" qui garde la couleur locale sans prendre par la main le lecteur. Je pense notamment à la Papeterie Tsubaki où l'héroïne parlait sans cesse d'hésiter entre "j'écris en kanji ou en kana ?" sans que la traductrice explique "oui donc y a deux systèmes d'écriture blabla".

    Bref, pour défendre le.la traducteur.trice : il/elle est loin d'être la seule, j'ai l'impression que c'est le milieu éditorial japonais (que ce soit les éditeurs/les traducteurs) qui veut (même si ça n'empêche pas de faire une note quand même, donc dommage pour ceux qui ne connaissent pas les coutumes japonaises...). Mais quand même dans un roman, ça aurait été bien (surtout une note de préambule comme tu as montré Domi) !

    Par ailleurs, sur les notes de traduction pour ceux que ça intéresse :
    - oui, il est possible que l'éditeur supprime une note de bas de page du traducteur qu'il juge pas nécessaire. D'ailleurs c'est lui qui décide tout sur l'esprit japonisant ou plus francisé, et le traducteur fait en fonction de la maison d'édition. Pour certaines maisons d'édition, le résultat donnera plus à voir le Japon que si le traducteur travaille pour une maison d'édition qui a une ligne éditoriale plus "main stream", moins "dépaysante" et qui préfère qu'on rende le texte le plus accessible possible au lectorat français, quitte à perdre le côté "exotique". Bref, tout ça se discute entre traducteur et éditeur, en fonction de la position et ligne de la ME. Pour une note de préambule, ça se discute aussi, mais si le traducteur l'estime nécessaire en général, je pense que l'éditeur suit, mais s'il n'est pas d'accord, il a le dernier mot.
    - il faut savoir que les notes de traduction en bas de page sont très mal vues dans le milieu :euhnon: . On vous martèle tout le long de vos études et dans une bonne partie des ouvrages théoriques que la note de traduction est un échec de traduction (@Domi : toi qui y es passée avant moi et dans un autre pays j'imagine, je ne sais pas si c'est également ce que tu as eu pendant tes études ?). Sans parler qu’évidemment, elle arrache le lecteur à sa lecture. Ça donne des traducteurs qui ont toujours peur de se voir reprocher ces notes, qu'elles deviennent désagréables et compagnie. C'est dommage et en même temps, j'avoue qu'en tant que lectrice, j'aime pas forcément qu'on me prenne par la main tout le temps et qu'on m'arrache de la lecture si ce n'est pas pour m'apporter quelque chose. Par exemple, j'ai lu un livre dernièrement (sortit cette année) qui explicitait toutes les références d'Harry Potter parfois juste pour expliquer que Severus Rogue est un professeur à l'école de magie d'HP et maître des potions, alors même que ça n'avait aucune importance avec le livre en question, si on sait pas, on comprend le texte quand même et que c'était quand même assez évident, d'autant plus que le livre visait un public bien familier du livre en question.
    Bien sûr, tout est question de gestion et d'équilibre et, comme partout, ce n'est pas parce qu'on dit beaucoup que c'est un échec que tout le monde le pense, il y a toujours ceux qui s'écartent du dogme traditionnel (je pense à la retraduction et réédition d'Anne chez Toussaint Louverture qui explicite TOUTES les références (pour le coup comme c'est daté et assez littéraire, c'est intéressant) dans chaque tome (clairement là c'est une consigne éditoriale d'ailleurs, à ce stade)). N'empêche que ça peut freiner.

    Clairement j'ai beaucoup trop parlé :lol:

    Dernière modification par Emmani (01 Mai 2022 18:43:19)

  • Grominou

    Modératrice

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    #29 01 Mai 2022 18:51:28

    Oh merci pour ces précisions, c'est très intéressant!  (Je suis comme toi, les notes qui expliquent ce qu'on avait déjà compris, comme ton exemple sur Rogue, c'est très agaçant, ça me fait décrocher, perso!)
  • Vinushka

    Bookworm

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    #30 01 Mai 2022 21:11:56

    Oh @Emmani c’est très intéressant ce que tu dis sur la traduction. Personnellement les notes ne me gênent pas en général (si c'est trop évidant et à plusieurs reprises, c'est agaçant tout de même).

    En voulant vérifier l’incipit de Je suis un chat de Soseki j’ai vu que le traducteur précisait que le "Je" était en vérité un pronom spécifique au Japon qui ne s’utilisait que pour les fonctionnaire/militaires/hommes politiques. Et que donc ce "Je suis un chat" donnait une impression d’arrogance et produisait un effet comique intraduisible en français. Donc bien un échec de trad mais je trouve ça mieux d’avoir l’opportunité de le savoir que de faire comme si de rien n’était. J'aime bien qu'on m'explique l'intraduisible dans la mesure du raisonnable. Par exemple, j’adore entendre Markowicz qui a retraduit les Dostoïevski chez Babel. (il y a très peu de notes de bas de page cela dit, il se rattrape dans les interviews semble-t-il! )

    @Domi De rien pour les précisions. C’est vrai que quand on y pense il y a un écart culturel énorme. Je pense que ce n’est pas expliqué pour garder le côté roman léger comme dit @Grominou. J’ai l’impression que les notes de bas de page sont mieux acceptés sur les livres estampillés "classique" et qui sont plus datés. Et encore, en rouvrant Crime et châtiment pour voir, il n'y a quasiment rien... Babel aussi donc peut-être un parti pris général de la maison d'édition ?

    Au Japon l’ordre est plutôt Nom-Prénom que Prénom-Nom chez nous. Certaines maisons d’édition gardent cet ordre sur la couverture (Picquier) et d’autres non. Tout est à l’envers. ^^ Tout ça me rappelle la galère de mon premier roman russe où j’ai mis plusieurs pages à capter que ce que je pensais être deux personnages étaient une même personne (parce qu’ils ont des surnoms qui semblent parfois sans rapport avec le prénom + nom du père accolé + nom de famille donc ça fait 4 trucs à retenir pour suivre l’histoire). haha

    C’est vrai que Satoru parait idéalisé. Je rejoins les personnes qui ont dit que c’était sûrement car on le voyait aux yeux des autres et surtout de Nana. Mais c’est vrai que je l’ai trouvé plutôt insipide le pauvre. Même si on le voit aux yeux des autres, ces actions sont vraiment celles d’une personne "idéale". Il en prend plein sa poire mais réagit toujours avec grandeur.

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    Ses parents sont morts et il arrive à faire la part des choses notamment à être à l’écoute de son ami (qui est réellement à plaindre, mais des amis comme ça c’est rare). Il va mourir et il fait sa tournée sans rien dire. Je pense qu’il y a une part de culturel dans cette retenue, mais c’est vrai qu’il a peu de défauts. Même au début, il est un peu jalousé par son copain mais fait tout pour qu’il récupère Hachi sans penser à lui-même dans un premier temps.



    D’ailleurs que pensez-vous du moment où il dit à Chikako devant son mari qu’il avait un faible pour elle à l’époque ? Je me suis dit : il fait exprès pour crever un abcès. Pour moi c’est très conscient et pas de la maladresse. Le mec parfait jusqu’au bout.

    Pour l’anthropomorphisme, je n’en avais pas parlé mais ça me semble difficile de faire autrement. Je sais qu'il existe des comportementalistes félins ainsi que des aspects scientifiquement observables, mais je ne pense pas que l'autrice se soit embarrassée de tout ça, ou seulement un peu (l'histoire de la couleur rouge, ça doit être vrai... mais le fait qu'il puisse quand même la reconnaitre car Satoru lui parle... ça non) Perso ça me faisait rire même notamment l’explication des griffes sur le tapis. Haha J'étais en mode "qu'est-ce qu'elle va inventer pour justifier tel ou tel comportement" et ça me faisait beaucoup sourire.