Merci à toutes les 3 pour vos gentils mots !
@Ciboulette : c'est vrai qu'il y a beaucoup de jeux de mots et j'en ai sûrement raté quelques uns, mais je trouve que ça vaut le coup rien que pour celui-là par exemple :
Spoiler (Cliquez pour afficher)
Quand la fausse tortue raconte ses journées d'école dont les heures diminuent de jour en jour à cause de la parenté entre "lesson" (la leçon) et le verbe "lessen" (diminuer), j'ai trouvé ça génial !
@Exuline : je comprends tout-à-fait ton point de vue et je le partage en partie. Mais ce livre est tellement une référence incontournable des mathématiciens que je l'ai abordé du bon côté et que j'y ai cherché la profondeur dont ils parlent tant !
@Grominou : je déduis de ta remarque sur la différence avec le Disney que tu as lu
Alice aux pays des merveilles, quel en est ton ressenti, ton souvenir ?
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Une nouvelle lecture très enrichissante ici ces derniers jours :
Je suis noir et je n'aime pas le manioc, de
Gaston Kelman (
lien BBM).
<image>Je suis sensible aux thématiques que je vois passer sur le forum :
Mia qui voyage cette année avec les livres et qui a commencé par le continent africain, et le Book Club de février sur l'histoire des noirs. Alors, en regardant ma bibliothèque, ce livre m'a sauté aux yeux avec ce titre, et en plus il parle aussi de manioc, moi qui adore l'attiéké !
Bon, j'avoue que je l'ai ouvert avec l'envie de retrouver une partie de ce monde noir/africain duquel je me sens très proche de par mes expériences de vies, mais je ne pensais pas apprendre grand chose. Et bien, honte à moi, ce livre m'a bien secouée et remise profondément en question !
L'écriture est vivante, facile, ça se lit comme un roman, c'était un plaisir aussi pour cet aspect. Je ne suis pas d'accord avec toutes ses idées, mais il a le mérite d'aborder beaucoup de thématiques taboues, et l'entrée par son vécu personnel est très juste, en tous cas c'est une manière de faire qui me touche souvent beaucoup plus que de théoriser froidement.
En conclusion, j'ai beaucoup aimé cette lecture et je pense qu'elle m'aidera à avoir un comportement et des idées plus justes et plus saines sur la communauté noire française notamment. Kelaman a aussi le mérite, avec les références qu'il cite, de m'avoir donné envie de lire quelques autres auteurs noirs comme
Césaire ou
Soyinka.