[En cours - 01/06/2024] Bookineurs en Couleurs - Session #6.6 ROUGE

Bonjour, Bonsoir,

Première validation rouge :

<image> Les hérétiques de Dune (T.5) de Frank Herbert.
Toujours aussi passionnant, avec un nouveau panel de personnages que j'ai rapidement apprécié. J'ai trouvé la seconde moitié du livre plus intéressante encore, car riche en action et en rebondissements. Je suis proche de la fin maintenant et j'ai hâte de connaître la conclusion de cette formidable saga !

Bonjour,

Voici ma 1e lecture rouge (j'ai mesuré : il y a un peu plus de rouge que de gris)
avec :
Chroniques de la fin d'un monde de Renaud Ehrengardt.

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Mon avis :
Cette novella  (numérique, de 160 pages) post-apocalyptique se présente sous forme de journaux intimes écrits successivement par un petit garçon de 10 ans, un militaire et une cinquantenaire, à travers lesquels se profile, à compte-gouttes, une vision terrorisante de l'extinction de toute vie sur terre.
L'incompréhension et la peur des trois témoins exsudent et se glissent insidieusement dans le coeur du lecteur qui se demande comme eux : c'est quoi ce "sable noir" qui a quasi exterminé tous les gens. Ça vient d'où ? Dans quel but ? Par qui ? Pourquoi ?
Ce sont ces questions pertinentes qui créent un réel climat d'angoisse, jusqu'au bout, quand le lecteur, dans les toutes dernières pages, trouvera une réponse au mystère de ce cauchemar.
L'auteur s'est concentré, avec justesse, sur l'aspect des sentiments humains et les retombées psychologiques face à une situation inextricable... et finale.
Remarquable !

Bonjour, Bonsoir,
Voici deux nouvelles lectures rouges :

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Reine Rouge de Juan Gomez-Jurado
Décevant. Je n'ai pas apprécié les personnages, l'intrigue est classique, le rythme inégal et l'épilogue réchauffé. Je ne lirai pas la suite.

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La servante écarlate de Margaret Atwood
Encore une fois, une potentielle future société totalitaire, où on cantonne chaque femme -et chaque homme- dans un rôle. Ça fait froid dans le dos : c'est tellement plausible. La narration, assez laconique et passive, résonne comme un écho du statut de la personnage principale. Je n'aime pas les fins ouvertes mais celle-ci ne m'a pas dérangée. A ranger avec les classiques du genre. Après réflexion, la fin n'est pas si ouverte que ça puisque nous avons "son" journal...

1ère lecture rouge <image>
Avis :
J’ai dévoré ce roman plus ancien que les grandes séries de Ken Follett et pourtant je l’ai trouvé moins palpitant que ce que j’ai pu lire de lui jusqu’ici, principalement parce qu’un certain nombre de choses m’ont paru comme survolées.
A commencer par les personnages, Mack jeune mineur un peu rebelle et qui refuse le quasi-esclavage dans lequel sont maintenus ses camarades. On le voit beaucoup agir parfois de manière impulsive et irréfléchie mais au final on n’a pas l’impression de bien le connaitre, ni d’avoir idée de ses sentiments ou émotions profondes hormis sa soif de liberté.
Lizzie qui devrait être une jeune fille “bien sous tous rapports” est, elle aussi, une forte tête et parvient donc plus ou moins à ses fins mais comme Mack elle manque singulièrement de maturité ; même en vieillissant.
L’intrigue est composée de plusieurs parties qui permettent à l’auteur d’explorer différents contextes : les mines de la fin du XVIIIe et leur système plus que féodal, le Londres et ses docks à la même époque et les colonies américaines avant la l’Indépendance. Cependant mis à part nos héros et leur entourage, il y a peu de lien de l’une à l’autre et chacune passe très vite sans être très fouillée tout en laissant beaucoup (trop ?) de place à la vie personnelle de Mack et Lizzie.
De plus nombre de rebondissements sont prévisibles et le tout manque d’un réel enjeu. Certes les messages sur la liberté, la justice ou la juste rétribution du travail (on peut même parle de critique du capitalisme) sont clairs mais qu’en reste-t-il, y compris pour les personnages, à la fin. Je crois que j’aurais plutôt appeler ce roman le prix de la liberté.

Au final, j’ai presque envie de dire que c’est du Ken Follett avant Ken Follett (alors qu’il a déjà beaucoup écrit quand ce roman parait) car on y trouve tous les ingrédients de ses grands romans historiques, cependant cela manque de souffle et de profondeur mais aussi d’un certain suspense qui fait que j’ai préféré La Marque de Windfield (paru 2 ans auparavant) ; et si j’ai passé un bon moment, je n’en garderai pas un souvenir impérissable.

A très vite avec la prochaine qui est en cours de lecture :)