BILAN FEVRIER 2025Le mois de février a été une très bonne surprise, puisque j'ai lu des livres que je n'avais pas prévu de lire du tout, et puis j'ai été embarqué et puis j'ai dévoré, et puis il y a eu de la nouveauté et je ne pouvais pas passé à côté, bref, chamboulement complet de ce que je voulais lire fin janvier et ce que j'ai réellement lu, mais je suis comme ça, j'ai des envies et puis elles changent.
Ce mois-ci a été également été marqué par le 10 ans de mon blog et si vous n'avez pas lu ma rétrospective c'est par
ici.
Je vous présente donc mon bilan de févier:
9 livres pour un total de
2 942 pages. Je continue à lire de petits romans (moins de 250 pages) que j'intercale entre des romans un peu plus gros, mais on est loin des pavés traditionnels de plus de 500 pages. Mais j'ai bien aimé mon éclectisme de ce mois. Il manque encore des chroniques à venir, mais c'est pour les jours à venir. J'étais en vacances, pas d'internet, déconnection, et ça fait aussi du bien.
<image>Arsène Lupin gentleman cambrioleur - Maurice Leblanc
La redondance des intrigues, la prévisibilité des dénouements et le héros un brin démodé ont fait que je me suis ennuyée. Néanmoins, pour un jeune lecteur souhaitant découvrir les premières bases du polar, ce recueil peut s'avérer une porte d'entrée accessible et divertissante.
<image>Elia : La passeuse d'âmes, tome 1 - Marie Vareille
Une lecture incontournable pour les amateurs de dystopies bien ficelées, servie par une plume addictive et un univers original. Imaginez La Passe-Miroir revisitée à la sauce Germinal avec une touche de Divergente... et vous obtenez un cocktail qui fonctionne à merveille
<image>Elia : La passeuse d'âmes, tome 2 : Saison froide - Marie Vareille
Marie Vareille confirme son talent pour construire une dystopie addictive et poignante. Si le premier tome posait les bases, celui-ci plonge sans retenue dans la noirceur, la tension et la violence, nous préparant à une conclusion qui s’annonce inoubliable. Un roman coup de poing qui ne laisse aucun répit et qui prouve que la dystopie a encore de belles histoires à raconter.
<image>Elia : La passeuse d'âmes, tome 3 : Saison chaude - Marie Vareille
Cette trilogie fut une belle découverte, portée par des personnages touchants et par une plume addictive. Ce dernier tome, bien que sans grand retournement de situation et finalement prévisible, propose une fin cohérente et aboutie. Une lecture qui conviendra parfaitement aux amateurs de dystopies, même si elle ne révolutionne pas le genre
<image>Le bureau des affaires occultes, tome 1 - Éric Fouassier
Roman captivant, à la croisée du polar historique et du thriller ésotérique. L’ambiance sombre, le contexte politique instable et les personnages marquants font de cette lecture une véritable immersion dans un Paris aussi inquiétant que fascinant. Une belle réussite qui donne immanquablement envie de découvrir la suite.
<image>L'île aux enfants - Ariane Bois
L’Île aux Enfants est un livre nécessaire. Il rappelle que l’histoire officielle oublie parfois ses pages les plus sombres, et qu’il faut des voix comme celle d’Ariane Bois pour les faire entendre. Un roman qui dérange, qui interpelle, mais qui ne m’a pas totalement convaincue dans sa forme
<image>À un cheveu - Maëlle Desard
J’ai été séduite par ce roman, que je recommande chaudement. Il trouve toute sa place dans le Mois de mars au féminin, tant il aborde avec subtilité la question de l’image de soi et de l’acceptation. Un roman fort, sincère, et profondément humain avec une touche d'humour qui ne gâche rien.
<image>Stupeur et tremblements - Amélie Nothomb
Ce roman retrace avec humour et recul son expérience professionnelle au Japon, marquée par un choc culturel brutal. À travers son regard décalé, AM expose la rigidité du monde du travail nippon et la place des femmes, incarnée par Fubuki Mori. Si le récit est fluide et accessible, il laisse des zones d’ombre et un manque de remise en question. Un texte drôle et piquant, mais dont l'impact aurait pu être plus profond.
<image>Sans soleil , tome 1 : Disco Inferno - Jean-Christophe Grangé
Ce livre n’est pas pour tout le monde. C’est une lecture qui marque, qui dérange, qui écœure parfois. Mais si l’on est prêt à plonger dans l’ombre, alors c’est un roman fascinant, qui montre une époque à la fois libérée et brisée, où la mort rôde dans chaque recoin de la nuit parisienne.
Très bon mois de mars.