<image>Ce que j'écoute
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Les Lames du Cardinal, tome 2
Pierre Pevel
Note sur 5 : ./5
18 juin 2025 : (5%) - Après avoir terminé l'écoute du tome 1, que j'ai trouvé captivant (ici), voilà que j'ai mis mon crédit Audible, comme dans une machine à sous de la fête foraine, sur le tome 2, toujours lu par Nicolas Planchais. Ce timbre de voix à la fois rocailleux et ténébreux rappelle les bûches crépitant dans l'âtre et est donc la parfaite incarnation des jeux de pouvoir qui se déroulent dans la pénombre du XVIIe siècle.
J'ai l'impression de revivre une adolescence parallèle avec ce style de lecture mais, parfois, c'est ce dont on a besoin.
20 juin 2025 : (12%) - Agnès prend du galon, est ultra bad ass. Baronne de renom et mousquetaire à temps plein, qui a dit que la rapière était réservée aux hommes ? Certainement que Pierre Pevel s'est inspiré de la belle Kate Beckinsale dans Van Helsing pour ses descriptions physiques, car elle y ressemble en tous points. Les personnages féminins deviennent donc intrigants et intéressants, et non plus seulement un beau tableau que l'on laisse sur un mur pour l'admirer.
J'ai aussi hâte d'en savoir plus sur cette mystérieuse italienne aux deux dragonnets...
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Va-t-elle les disputer à Daenerys du Typhon ?
1er juillet 2025 : (32%) - On est beaucoup plus dans la contemplation dans ce tome. Moins d'action, moins de batailles, pour plus de descriptifs et un peu plus de romance/séduction. L'italienne est belle, très belle, on la regarde, on l'admire, et elle aussi, se regarde et s'admire. L'impression d'être devant un beau tableau devant lequel il faut s'émerveiller selon les conventions. Des stratagèmes se mettent en place, des personnages complémentaires apparaissent pour servir l'intrigue.
7 juillet 2025 : (45%) - Peut-être trop de personnages et pas assez d'action. Tout n'est que dialogues et complots. Pas de combats à l'épée, pas de capes froissées dans la bataille, pas de plumes volant au grès d'une chorégraphie de rapière. Les mousquetaires mangent et boivent, discutent et s'empâtent... Pendant que la Griffe Noire prend du terrain...
9 juillet 2025 : (73%) - Bon, si les mousquetaires sont dans le même état que moi, c'est--à-dire à contempler les scènes depuis le canapé, en charentaises, l'Italienne a vécu quelques péripéties. Ca n'a pas duré longtemps car les didascalies ont repris de plus belle avec un fond historique de plus en plus présent, au détriment de l'intrigue principale. Si bien que je commence à décrocher... On recommence à peine à parler des Châtelaines alors qu'elles ont ouvert ce tome 2. Ce deuxième volet prend plusieurs directions à la fois et le lecteur finit par s'y perdre et glisser doucement vers une sorte de Downtown Abbey du XVIIe siècle... Ca commence à ressembler à du remplissage, Pierre.
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"Pierre, ressaisis-toi, s'il te plaît."
Encore de nouveaux personnages dont une nièce un peu nunuche et ingénue comme Cécile chez Laclos, qui vole le cœur d'un mousquetaire à ses heures. Ils sautillent dans les jardins à la française, en riant comme deux adolescents, main dans la main, à se faire des couronnes de marguerites. Hop, hop, hop. On s'éloigne du sujet. Pourquoi on parle si peu de la Griffe Noire et des vilains Draks pas beaux ? C'est pour ça que j'ai pris ma place, pas uniquement pour manger des popcorns devant une mauvaise adaptation de Marc Levy. Je commence sérieusement à m'ennuyer.