#1 04 Septembre 2025 13:41:13
Bonjour !
Après moult hésitations (et quelques années discrètes sur Livraddict) j'ai fini par me décider et ouvrir mon suivi lecture,
Je commence de suite avec ma dernière lecture, finie il y a deux jours :
La Fille du roi des elfes de Lord Dunsany.
<image>Pour commencer,
le pourquoi de l'achat du livre : Je ne vais pas mentir, le point numéro un a été pour moi cette magnifique couverture que j'ai vue en librairie et qui m'a de suite intriguée. Elle est très légèrement en relief et si ici elle apparaît orange c'est en fait une très jolie couleur or. Autre point sur la couverture, la présence de renards (j'adore les renards) + il y en a dans l'histoire, même s'ils ne sont pas déterminants pour celle-ci (mais il y a quand même des renards). Bien sûr, outre la couverture, j'ai quand même regardé le résumé avant de l'acheter et cela a achevé de me convaincre.
Mon avis : Dans sa préface, Neil Geiman qualifie Lord Dunsany et son roman comme l'un des précurseurs de la fantasy telle que nous la connaissons aujourd'hui. Cela se ressent effectivement tant dans le contenu du livre que dans le style d'écriture de l'auteur, notamment quant à la présence des créatures choisies et la façon dont elles sont décrites. La plume de Lord Dunsany n'est pas sans rappeler un peu celle de Tolkien avec des descriptions nombreuses et très étoffées. Ce qui clairement crée des longueurs dans l'histoire qui en elle-même n’est déjà pas très rythmée et reste assez simple. MAIS c’est justement, selon moi, ce qui fait la force et l’intérêt de cet ouvrage. Le style de Lord Dunsany. Sa plume est élégante, soutenue et très poétique. Il arrive à créer l’émerveillement chez le lecteur grâce à ces descriptions sur des éléments qui pourraient nous paraître banales de prime abord, ains qu’à magnifier ce qu’on considère d’ores et déjà comme étant beau (j’ai par exemple recopié dans mon carnet une citation d’environ une dizaine de lignes parce que la façon dont il décrit l’aurore m’a subjuguée). Pour finir, outre la poésie et les descriptions c’est surtout sa dimension philosophique qui m’a plu, notamment sur l’écoulement du temps et sa perception, sur les rêves et désillusions et l’éternel mécontentement de l’Homme ainsi que son rejet des choses dont il a peur, qu’il ne peut contrôler. Une découverte enrichissante en somme.