#48 08 Septembre 2011 18:24:28
Dès les premières pages de ce roman, l’auteur nous entraîne dans une autre civilisation, une autre époque, un autre monde… L’histoire de Lavinia fille, femme puis mère de rois m’a beaucoup touché et j’ai beaucoup aimé suivre son évolution, son apprentissage pour devenir une femme, ses convictions,ses croyances et ses désirs. Tout au long du livre, elle va rester fidèle à elle-même pieuse et droite, juste et tendre. Aux côtés de son père elle va apprendre la guère, la politique, les enjeu des traités de paix et le deuil ainsi que la folie de sa mère. Malgré tout ce qu’elle va vivre, c’est une femme qui reste digne et forte et qui se bat pour ce qui est juste. Dans ce livre, on voyage dans une autre civilisation qui nous apprend ses croyances, ses oracles, ses guerres et son sens de la justice. Les nombreux personnages sont tous travaillés de façon à ne pas laisser indifférent comme par exemple Amata, la mère de Lavinia, ou encore Tyrus qui sont absolument détestable alors qu’au contraire Lavinia, Enée et Silvius sont des personnages droits et juste, dotés d’un sens des valeurs que j’ai vraiment apprécié et qui me les as rendus très attachants. Enée est un personnage fort et droit qui revient de loin puisqu’il a du porter le deuil fuir sa cité et survivre coût que coûte jusqu’à la terre promise par les présages. L’auteur tire son histoire et ses personnages de l’Enéide, poème épique de Virgile qui deviendra lui même un personnage qui entrera en contact avec Lavinia. Les scènes d’actions se succèdent avec les différentes guerre plus ou moins longues et s’en suivent des temps plus calme mais pas pour autant ennuyeux. La plume de l’auteur est fluide et le livre se lit relativement vite mais mieux vaut le savourer pour pouvoir prendre conscience et apprécier la poésie, la sagesse et la spiritualité qui en découle.
Une belle découverte pour ma part avec un livre qui m’a transporté et éblouie par sa poésie et sa sagesse. Un livre à savourer lentement pour mieux l’apprécier et surtout à découvrir ne serait-ce que pour la douceur et la poésie qu’il dégage!