[Mathieu Gaborit] Auteur de Chronique du soupir

  • Perdre Une Plume

    Marin sur les mers du savoir

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    #31 24 Octobre 2011 20:21:04

    On vous bombarde un peu désolée :s Mais bon on n'a pas si souvent "sous la main" un auteur comme vous !

    Autre question : le concept de fée à la place du cœur comme source et lien avec la magie m'a rappelé un peu les danseurs des Chroniques des Crépusculaires (que j'avais juste adoré et qui reste une de mes sagas fantaisie préférée en passant). La magie est personnifiée elle s'incarne dans des "êtres vivants". Suis-je la seule à faire ce lien ou est-il volontaire ? Doit-on y voir votre façon d'envisager la magie d'une manière plus générale ou seulement un concept ayant déjà fait ses preuves et que vous réutilisez ici ?
  • cerisia

    Dévaliseur de librairies

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    #32 24 Octobre 2011 20:21:19

    Merci beaucoup Mathieu et à bientôt à Brive, je suis ravie de pouvoir vous rencontrer :)
  • Mathieu G.

    Auteur

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    #33 24 Octobre 2011 20:22:46

    J'attache une grande importance un "regard" qu'on peut avoir sur une mythologie. Si chacun d'entre vous devait "interpréter" les elfes, ce serait passionnant. On aurait des regards très différents, une véritable mythologie qui sédimente à la fois vos sensibilités et votre appréhension de l'elfe à travers les films, les bouquins, etc.
  • Mathieu G.

    Auteur

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    #34 24 Octobre 2011 20:23:01

    Merci Cerisia, au plaisir !
  • Mathieu G.

    Auteur

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    #35 24 Octobre 2011 20:25:54

    C'est très juste. Danseurs et fée dans le coeur sont en fin de compte deux créatures médianes entre l'individu et la magie.
    Pour autant, le Danseur était une incarnation de l'innocence. C'est l'individu qui imposait sa vision du monde au Danseur et modélisait ainsi la magie. On torturait un Danseur ou on développait une empathie suffisante pour approcher une forme d'amour.
    Pour la fée, c'est différent. La fée dans le coeur est un organe vital. Cela pose une autre question : suis-je à même d'écouter mon coeur pour enchanter le monde ?
  • Sollyne

    Commence à sentir l'encre qui colle aux doigts

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    #36 24 Octobre 2011 20:26:08

    Bonsoir et bienvenu :)
    Ravie de pouvoir discuter avec vous ce soir. J'aime énormément vos œuvres !

    Ma grande question à la lecture de vos œuvres est liée à mon ressenti : pourquoi des univers qui semblent toujours être brumeux et crépusculaires? J'ai toujours du mal à m'imaginer un grand soleil radieux.
    Dans soupir, j'avais vraiment une image de bruine ambiante en ville et une vision crépusculaire une fois sur l'Axile...
  • Mathieu G.

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    #37 24 Octobre 2011 20:27:19

    J'ai toujours travaillé sur une relation artisanale ou organique à la magie. C'est en cela que qu'on peut y voir un concept "général".
  • Mathieu G.

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    #38 24 Octobre 2011 20:27:57

    Merci à tous au passage, vos compliments me touchent beaucoup.
  • Perdre Une Plume

    Marin sur les mers du savoir

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    #39 24 Octobre 2011 20:28:41

    Merci pour votre réponse. C'est principalement sur ce point justement que vous vous démarquez dans mon cœur de lectrice et c'est cette vision là de la magie qui fait mon admiration !
  • Mathieu G.

    Auteur

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    #40 24 Octobre 2011 20:31:32

    Sollyne a écrit

    Bonsoir et bienvenu :)
    Ravie de pouvoir discuter avec vous ce soir. J'aime énormément vos œuvres !

    Ma grande question à la lecture de vos œuvres est liée à mon ressenti : pourquoi des univers qui semblent toujours être brumeux et crépusculaires? J'ai toujours du mal à m'imaginer un grand soleil radieux.
    Dans soupir, j'avais vraiment une image de bruine ambiante en ville et une vision crépusculaire une fois sur l'Axile...


    A vrai dire, je n'en sais rien. Il faudrait en parler à mon psy, je suppose (bon, je n'en ai pas mais il faudrait peut-être que je me penche sur la question !).
    Plus sérieusement, je suis hanté par le manque de bienveillance qui nous entoure. Je trouve la réalité difficile. Dans mes bouquins, en dépit du "merveilleux", je crois que je livre une perception du monde qui évoque la perversion. Comme si, malgré nous, pour vivre, nous étions obligés de nous pervertir.