[Mémoires d'une Geisha - Octobre 2011] La vie d'une Geisha

  • Nathalie

    Ex-Team

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    #1 26 Octobre 2011 18:01:27

    =>  Quels étaient vos préjugés sur la vie de geisha ? Ont-ils disparu avec la lecture de ce livre ?

    => Au contraire, quels sont les éléments qui vous ont le plus surpris dans la vie de geisha ?

    => Quelle est la partie qui vous a le plus plu entre future geisha, la geisha et la patronne de maison d’une geisha ? Pourquoi ?
  • Juliah

    Chercheur de mots

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    #2 26 Octobre 2011 18:14:38

    Au-delà de l'idée de préjugés ou de surprise, je dirai que ce témoignage apporte une vision très précise sur de nombreux aspects... Je crois que c'est peut-être ce qui m'a déroutée... On aurait dit une sorte de documentaire où, à mon sens, les émotions sont mises de côté... On apprend mille et uns détails passionnants (pour la plupart), et c'est une richesse que quelqu'un l'ai mis par écrit.

    Mais à un niveau "littéraire", je crois qu'un livre plus romancé, ou au moins plus "sensible" m'aurait plus parlé... Je vais donc attendre les autres avis des lecteurs pour comparer ce ressenti.

    N'ayant pas lu la dernière partie, je dirai que j'ai trouvé les deux premières d'égale qualité. C'est étonnant de voir comment cette famille a vendu ses filles, et de voir comment on devient geisha.
  • mimi54

    Insomniaque des livres

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    #3 26 Octobre 2011 18:20:28

    Bien que la geisha ne soit pas une prostituée, selon le dictionnaire, en réalité, c'est tout comme
    Je n'avais pas de préjugés au départ. J'avais de vagues connaisances, et j'ai au contraire beaucoup appris
  • mimi54

    Insomniaque des livres

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    #4 26 Octobre 2011 18:21:53

    Le plus "surprenant", c'est la violence que ce soit durant l'apprentissage, que durant la vie de geisha.

    J'ai été plus à l'aise une fois la première partie passée..le reste est venu tout seul
  • Hanaelle

    Improvisateur de marque-pages

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    #5 26 Octobre 2011 18:29:27

    Pour ma part, comme Strawberry, je pensais que les geishas étaient des femmes qui accompagnaient les hommes et devaient les distraire. Je n'avais aucune idée que la prostitution faisaient autant parti de leur vie (même si je me doutais qu'elles devaient avoir quelques relations de temps en temps)

    De plus, je n'aurais jamais imaginé les privations et la dureté du métier qu'elles endurent sans rien dire. Ce concept de vente d'enfant dès le début m'a particulièrement rebuté. Et le mizuage m'a choqué aussi... Quelle violence envers ces jeunes filles ! 

    Comme vous, j'ai plus apprécié la partie geisha, une fois les "tortures" plus ou moins terminées. Cela étant, je pense aussi que c'est parce que Kinu avait du succès. Je me demande comment doit se sentir une geishas qui n'a pas de client...

    Dernière modification par Hanaelle (26 Octobre 2011 18:29:58)

  • Rose

    Pèlerin des mots

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    #6 26 Octobre 2011 19:03:48

    Pareil, en lisant wikipédia sur le métier de Geisha avant de lire le livre, j'avais l'impression que c'était loin de la prostitution.
    Au final à la fin de ma lecture, l'époque où elle a vécu se rapproche énormément de l'escort girl actuelle, avec des vrais réseaux organisé de prostitution(la vente/revente des jeunes filles, la démonétisation de la virginité...).
    On a parfois l'impression que la maitrise des arts sont plus un moyen pour les geisha de sortir de l'ambiance nocturne qu'elles subissent (je ne sais pas si je suis très claire...). Je suis par ailleurs assez étonnée de l'hypocrisie sous-jacente, avec le fait qu'il y ait une prostituée dans chaque maison (d'ailleurs qui n'existe plus quand Kinu passe geisha à son tour?), les lois antiprostitution).

    Personnellement j'ai préféré la première partie qui est plus dure mais aussi plus détaillée et chronologique. Je me suis parfois un peu perdue dans les autres parties entre les dates, et les noms japonais dont j'ai eu un peu de mal à  retenir la signification.
  • Rose

    Pèlerin des mots

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    #7 26 Octobre 2011 19:26:33

    En fait, on a l'impression que le coté artiste est surtout une façade quand elle nous dit qu'une geisha avec succès, au final ne s'entraine plus, que les spectacles sont surtout la pour ramener du client, et que leur tarifs sont si prohibitifs que seule une certaine catégorie de personne peuvent se le permettre.
    Je ne connais pas le spectacle de Kabuki : est ce que c'est plus accessible?

    Sinon je me suis aussi totalement perdu dans les différents aliments qui accompagnent chaque cérémonie, j'ai surtout retenu que l'alimentation de base était le riz (voir l'eau de riz) et les haricots rouges pour les grandes occasions... On est loin du sushi à volonté :/

    J'ai aussi oublié de parler de la notion de famille, il est étonnant de voir combien cette femme est attachée à son frère et sa s?ur, alors qu'ils n'ont quasiment pas vécu ensemble et qu'ils se voyaient très rarement. Mais la notion de fille/fille adoptive/fratrie est vraiment très présente dans la vie de Kinu.

    Dernière modification par Rose (26 Octobre 2011 19:30:01)

  • Maryblue

    Apprenti Lecteur

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    #8 26 Octobre 2011 20:14:14

    =>  J'en savais déjà pas mal et je n'ai pas trop été étonnée, cependant j'ai été marquée par la dureté de l'éducation dont je soupçonnais bien qu'elle ne devait pas être toute simple, mais à ce point !

    => La rigueur de l'éducation et du respect des règles, le peu de place au plaisir pour soi-même, toujours le client en premier...

    => J'ai beaucoup aimé les trois parties car c'est une continuité mais peut-être que j'ai plus aimé encore la partie "geisha" où Kinu trouve le courage de s'enfuir et de braver les règles. J'ai beaucoup d'admiration pour cette femme !
  • Chtitepuce

    Surfeur des couvertures

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    #9 26 Octobre 2011 21:10:33

    Arthur Golden nous dépeint la vie de geisha difficile mais comme un art. Alors que Mémoires d'une geisha, nous dépeint tous les revers, parfois pas très reluisant, mais quel pays n'a pas ses secrets.
    Je n'ai pas été choqué. Il reste que les geisha ne sont pas des prostituées, leur principal travaille est de divertir. Les prostituées sont tout à fait différentes et sont dans un quartier différent.

    A propos de l'hypocrisie citée plus haut, c'est tout un art japonais. On ne dis jamais les choses directement.

    Je ne me souviens plus exactement des trois parties donc je ne pourrais choisir. Comme c'est un sujet qui m'interesse beaucoup donc ca été un roman très instructif pour ma part.
  • Nono in the Sky

    Baby lecteur

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    #10 26 Octobre 2011 21:39:10

    Je n'avais pas beaucoup de connaissances sur le sujet. Je pensais que le métier de geisha se rapportait plus à la prostitution destinée à un milieu aisé. A la lecture, j'ai appris qu'il y avait un aspect artistique également. Il n'empêche que la prostitution reste une des principales tâches de ces courtisanes.

    Mais à la lecture de ce livre, on sent que c'est l'aspect artistique qui ressort le plus. La volonté de se perfectionner dans la danse, dans le tambour reste omniprésent et devient presque une obsession pour Kinu en tant que geisha, mais également en tant que patronne.

    J'ai préféré la partie geisha du livre. On rentre dans le vif du sujet, la difficile découverte du métier est derrière Kinu, et j'ai trouvé que la partie patronne de maison de geisha est bien courte (en même temps, elle a subi les aléas de l'Histoire).