[Flaubert, Gustave] Madame Bovary

 
  • Corriandre

    Livraddictien débutant

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    #61 19 Septembre 2011 19:35:47

    Moi je l'ai beaucoup apprécié ;) même si j'avoue que je me suis parfois ennuyée, certaines scènes me restent en tête parfaitement tellement Flaubert les décrit de façon précise et vivante, mais jamais il n'oublie la psychologie des sentiments...Merveilleux!
  • valérie

    Lecteur assidu

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    #62 26 Septembre 2011 12:23:54

    Pour qu'il soit pleinement apprécié, il faudrait arrêter de le faire étudier au collège. En 5e, je n'étais pas mûre pour comprendre ce roman et c'est du gâchis!
  • Anassete

    Bibliophile

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    #63 26 Septembre 2011 12:46:57

    Au collège ? Wah, c'est un peu tôt quand même O_o Il y a tellement de choses qui nous paraissent évidentes dans ce roman et qui pourtant ne l'étaient pas à l'époque qu'on doit y perdre pas mal.
  • InkofmyLife

    Commis de lecture

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    #64 03 Octobre 2011 23:23:18

    je n'ai pas aimé non plus!
  • Guenièvre

    Préposé aux marque-pages

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    #65 09 Octobre 2011 23:09:37

    Moi je pense qu'on peut le lire au collège, à condition de garder en tête que justement on peut passer à côté de certaines choses!
    Une relecture prend tout son sens dans un cas comme celui-ci!

    Je l'ai lu cet été et je suis contente de l'avoir fait: mon prof de français y fait tout le temps référence... Je ne pourrai pas comprendre tout le cours si je ne connaissais pas ce roman.

    Dernière modification par Guenièvre (09 Octobre 2011 23:09:58)

  • Anassete

    Bibliophile

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    #66 10 Octobre 2011 00:15:21

    C'est vrai mais au collège tout le monde ne se destine pas encore à telle ou telle matière, donc c’est très difficile de donner goût à la littérature quand "le français c’est nul". Dans mes souvenirs, rien que Maupassant me donnait la nausée parce que c'était long à lire...
  • A-Little-Bit-Dramatic

    Propriétaire d une PAL boulimique

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    #67 05 Décembre 2011 21:07:17

    J'ai découvert ce livre en Première Littéraire et ce fut une belle découverte. Je garde un bon souvenir de Madame Bovary, un classique un peu atyique mais prenant. Le personnage d'Emma m'a un peu...comment dire, énervée, mais j'ai quand même trouvé un grand intérêt au livre. C'est un classique comme je les aime, et qui m'a fait découvrir le style de Flaubert, qui me plaît bien. J'ai acheté dernièrement un autre roman de cet auteur et je sens que je ne serais pas déçue.
  • A-Little-Bit-Dramatic

    Propriétaire d une PAL boulimique

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    #68 06 Décembre 2011 10:38:16

    Joyce a écrit

    C'est quel autre roman de cet auteur que tu t'es procuré?


    Il s'agit de Salammbô, un livre au titre onirique et original qui m'a vraiment attirée ! :) J'espère qu'il me plaira, je pense le lire prochainement et je ne manquerais pas de venir vous donner mon avis  ! :-)

    Dernière modification par A-Little-Bit-Dramatic (06 Décembre 2011 10:38:54)

  • Méloë

    Gastronome littéraire

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    #69 23 Décembre 2011 08:47:32

    Découvert récemment, et adoré malgré quelques appréhensions. Le personnage d'Emma, en particulier, m'a énormément plu parce que j'avais l'impression terrible de la comprendre et de me retrouver dans certains traits de son caractères, dans certains de ses choix. Son histoire est bouleversante; totalement incomprise par son entourage, elle se détruit à petit feu jusqu'au coup d'éclat final.

    En prime, voici une version raccourcie de mon billet sur le sujet  (présence de spoiler si jamais vous ne savez pas comment tout cela se termine):

    [...]Les sentiments, les pensées d’Emma Bovary sont merveilleusement analysés et transmis au lecteur. Flaubert réussit à la rendre terriblement vivante et bouleversante. Une telle justesse dans la complexité du caractère de ce personnage est juste merveilleuse et c’est avec un peu d’effroi que je me suis au fil des pages, énormément reconnue dans ses traits.  Le drame d’ Emma Bovary est d’autant plus terrible qu’elle n’a extérieurement aucune raison de se plaindre : un mari sage, tendre et aimant, une jolie petite maison, une charmante enfant, des revenus lui assurant un certain confort… Mais cette vie est trop étroite pour elle, elle y suffoque, elle qui se nourrit de romans  et de chimères. Elle a besoin de rêve, de grandeur, d’émotions fortes. Le quotidien l’étouffe et la tue à petit feu. Alors, elle le fuit de toute son âme, de toutes ses forces pour se sentir vivante,  à la recherche d’un bonheur qui ne sera à chaque fois que de courte durée. Eternellement insatisfaite, Emma Bovary  s’enlise peu à peu dans les soucis, refusant d’abord de les voir et se trace un destin funeste. Alors que la raison l’entoure, elle est incapable de changer et se dirige inexorablement vers une fin terrible et spectaculaire, à l’image de ses rêves, de la violence de ses émotions, de son goût du spectacle. Elle met sa vie en scène, croyant ainsi la maitriser, mais elle se retrouve prise au piège, et la mort est effectivement la seule délivrance qu’elle peut espérer. Seulement même cette dernière se fait attendre et sera l’occasion de nouvelles souffrances. Ce passage est à la fois magnifique et terrible.

    Emma Bovary est une écorchée-vive, incomprise par son entourage et utilisée puis jetée par les hommes qu’elle a aimé. Elle se nourrit d’illusions, ce qui rend ses chutes encore plus brutales et douloureuses, mais personne ne le voit. Elle est terriblement seule malgré ce ballet de personnages l’entourant et sa détresse m’a profondément émue.

    D’ailleurs, peu importe que l’on sache avant même d’ouvrir le livre comment tout cela termine, c’est le cheminement qui compte. Et dieu, que celui emprunté par Emma Bovary est tortueux ! Mais il n’aurait pu être autre. Et c’est ce qui fait toute la beauté, la force, la violence de ce roman. Pendant ma lecture, j’avais en tête,  cette phrase d’Oscar Wilde  Dire d’un livre qu’il est moral ou immoral n’a pas de sens. Un livre est bien ou mal écrit – c’est tout. Elle convient parfaitement à ce roman. C’est vraiment un ouvrage terrible dont on n’a aucun mal à comprendre qu’il ait fait scandale. Oui ce livre est immoral, sulfureux et tout ce que l’on veut, mais peu importe ! Cela ne nous dit rien de lui, ça n’a pas de sens. Il est juste puissamment beau et bouleversant. Et c’est cela qui compte !
    [...]


    Quant à le faire étudier au collège, et bien pourquoi pas? Je dévorais les classiques à cette époque là, même si je n'en saisissais pas toute la portée. Mais peu importe, cela ne m'a pas empêchée de faire de très belles découvertes littéraires, de former mes goûts. Après comme toujours, c'est aussi une question de maturité de l'élève. Tout le monde n'est pas prêt à faire la même lecture au même moment. Et c'est un peu le problème des lectures communes imposées, mais cela n'a pas grand chose à voir avec ce titre en particulier.

  • Vivelesframboises

    Néophyte de la lecture

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    #70 30 Janvier 2012 11:10:50

    J'ai presque fini de le lire. Je trouve qu'il faut s'accrocher parfois pour continuer à cause de certains passages un peu ennuyeux, mais dans l'ensemble j'ai beaucoup aimé. Je pense qu'on peut facilement se reconnaître dans le personnage d'Emma, qui est toujours déçue et qui en veut toujours plus. Ah oui, et je peux pas m'empêcher de penser: pauvre Berthe, quand même...