Synopsis
Auteur de comédies brillantes, dont le modèle reste Femmes au bord de la crise de nerfs (1987), ou de mélodrames qui vibrent d'une émotion particulière, comme Tout sur
ma mère (1999), Pedro Almodovar est un cinéaste qui ne cesse d'être découvert et redécouvert, par-delà les succès et les signes de reconnaissance officielle. Parle avec elle (2002) et La mauvaise éducation (2004) ont donné une ampleur plus grande encore à cet univers si original et si personnel. D'un film à l'autre, de l'effet de surprise à la consécration, le chemin parcouru est grand. Il est aussi très personnel. Des femmes au bord de la crise de nerfs aux femmes en pleine crise de larmes de Tout sur ma mère, se raconte l'histoire d'un cinéaste qui a su imposer un univers fort, très repérable, et nous y entraîner avec une liberté qui, justement, bouleverse les repères. Du rire aux larmes, du rose au noir, du Madrid de la " movida ", de son premier long métrage, Pepi, Luci, Bom et autres filles du quartier (1980), à la scène des Oscars vingt ans plus
tard, quel est le fil qui relie les films et donne sa cohérence à l'?uvre ? De l'écriture du scénario au choix du générique, Almodovar est l'auteur complet de ses films. Sa " griffe " est particulièrement sensible dans la conception des décors, où l'on
retrouve toujours une variation, plus ou moins marquée, sur cette inspiration pop et kitsch devenue, peu à peu, un véritable style
Almodovar. Un style nourri de multiples rencontres avec les peintres et graphistes qui ont fait, au même moment, le renouveau artistique espagnol, de Barcelone à Madrid :
Mariscal, Ceesepe, Dis Berlin, Juan Gatti...
Tout au long de ses entretiens avec Frédéric Strauss, la parole du cinéaste se déploie librement, rompant avec les limites de l'interview pour varier les discours. Évocation de souvenirs d'enfance, explication technique d'une scène, récit d'un scénario jamais filmé, commentaire amoureux et cinéphilique de films fétiches,
interprétations personnelles de la signification d'un objet, d'une image, d'un personnage... Les interventions de Pedro Almodovar sont aussi prolifiques que l'univers où elles nous guident. Un univers qui se dessine également à travers les documents de travail du cinéaste et de ses proches collaborateurs : photos, dessins,
textes, partitions, maquettes... Le livre
retrouve ainsi le mouvement d'une création toujours renouvelée.
ma mère (1999), Pedro Almodovar est un cinéaste qui ne cesse d'être découvert et redécouvert, par-delà les succès et les signes de reconnaissance officielle. Parle avec elle (2002) et La mauvaise éducation (2004) ont donné une ampleur plus grande encore à cet univers si original et si personnel. D'un film à l'autre, de l'effet de surprise à la consécration, le chemin parcouru est grand. Il est aussi très personnel. Des femmes au bord de la crise de nerfs aux femmes en pleine crise de larmes de Tout sur ma mère, se raconte l'histoire d'un cinéaste qui a su imposer un univers fort, très repérable, et nous y entraîner avec une liberté qui, justement, bouleverse les repères. Du rire aux larmes, du rose au noir, du Madrid de la " movida ", de son premier long métrage, Pepi, Luci, Bom et autres filles du quartier (1980), à la scène des Oscars vingt ans plus
tard, quel est le fil qui relie les films et donne sa cohérence à l'?uvre ? De l'écriture du scénario au choix du générique, Almodovar est l'auteur complet de ses films. Sa " griffe " est particulièrement sensible dans la conception des décors, où l'on
retrouve toujours une variation, plus ou moins marquée, sur cette inspiration pop et kitsch devenue, peu à peu, un véritable style
Almodovar. Un style nourri de multiples rencontres avec les peintres et graphistes qui ont fait, au même moment, le renouveau artistique espagnol, de Barcelone à Madrid :
Mariscal, Ceesepe, Dis Berlin, Juan Gatti...
Tout au long de ses entretiens avec Frédéric Strauss, la parole du cinéaste se déploie librement, rompant avec les limites de l'interview pour varier les discours. Évocation de souvenirs d'enfance, explication technique d'une scène, récit d'un scénario jamais filmé, commentaire amoureux et cinéphilique de films fétiches,
interprétations personnelles de la signification d'un objet, d'une image, d'un personnage... Les interventions de Pedro Almodovar sont aussi prolifiques que l'univers où elles nous guident. Un univers qui se dessine également à travers les documents de travail du cinéaste et de ses proches collaborateurs : photos, dessins,
textes, partitions, maquettes... Le livre
retrouve ainsi le mouvement d'une création toujours renouvelée.
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2 éditions pour ce livre
2007
Editions Cahiers du cinéma
248 pages
1er janvier 2007
ISBN : 97828664624732
2004
Editions de l'Étoile
224 pages
ISBN : 9782866423810
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