Synopsis
Juin 1939, Juan de Santisteban arrive à Madrid. Blessé en Catalogne, alors que son régiment couvrait la retraite des armées gouvernementales, il n'a pu franchir la frontière.
Plus qu'un héros fatigué , c'est un homme à bout de courage, à bout d'espoir. Toute l'Espagne est pour lui un piège, mais il a choisi d'aller au plus serré du piège, dans la vieille maison de la calle de la Montera où les Santisteban ont toujours vécu. Finir pour finir, il a préféré retourner chez les siens. Sera-t-il livré par son propre frère, le colonel franquiste Luis de Santisteban ? Ou bien, les tueurs, une nuit, l'emmèneront-ils en « promenade » ?
Dans Madrid, cela fait plus de deux mois que les armes se sont tues - sauf, à l'aube, dans les cours des prisons. Les voitures ?Phalange, armée, police - sillonnent les rues, le gouvernement s'installe, les officiers intriguent, les « petits Rouges » se terrent dans leurs trous, des affiches annoncent pour dimanche « la Fantastique Corrida de la Victoire » et les journaux publient sur cinq colonnes la promesse du Caudillo : « Que ceux des Rouges qui n'ont pas de sang sur les mains cessent de craindre!
Cependant, calle de la Montera, quelques jours passent...
Ce serait une erreur d'inscrire La Corrida de la Victoire dans l'interminable liste des ouvrages inspirés par la guerre d'Espagne. Bien plus que la guerre jugée, c'est ici la Victoire jugée. Il s'agit d'un drame tout intérieur où l'éternel conflit des frères ennemis se double de l'affrontement, si caractéristique de notre temps, entre vainqueur et vaincu.
Plus qu'un héros fatigué , c'est un homme à bout de courage, à bout d'espoir. Toute l'Espagne est pour lui un piège, mais il a choisi d'aller au plus serré du piège, dans la vieille maison de la calle de la Montera où les Santisteban ont toujours vécu. Finir pour finir, il a préféré retourner chez les siens. Sera-t-il livré par son propre frère, le colonel franquiste Luis de Santisteban ? Ou bien, les tueurs, une nuit, l'emmèneront-ils en « promenade » ?
Dans Madrid, cela fait plus de deux mois que les armes se sont tues - sauf, à l'aube, dans les cours des prisons. Les voitures ?Phalange, armée, police - sillonnent les rues, le gouvernement s'installe, les officiers intriguent, les « petits Rouges » se terrent dans leurs trous, des affiches annoncent pour dimanche « la Fantastique Corrida de la Victoire » et les journaux publient sur cinq colonnes la promesse du Caudillo : « Que ceux des Rouges qui n'ont pas de sang sur les mains cessent de craindre!
Cependant, calle de la Montera, quelques jours passent...
Ce serait une erreur d'inscrire La Corrida de la Victoire dans l'interminable liste des ouvrages inspirés par la guerre d'Espagne. Bien plus que la guerre jugée, c'est ici la Victoire jugée. Il s'agit d'un drame tout intérieur où l'éternel conflit des frères ennemis se double de l'affrontement, si caractéristique de notre temps, entre vainqueur et vaincu.
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