Synopsis
Moyenne
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MOYEN
Pour Malraux, l'essence du révolutionnaire ne consiste ni dans une foi - toujours niaise - ni dans une information - toujours incomplète, ni en des disciplines - toujours périmées -, mais dans un certain état de disponibilité et de courage.
Carine ne s'intéresse pas à sa propre vie. Et il peut mettre une absence totale de scrupules au service d'intérêts qui ne sont pas les siens propres...
Carine est victorieux. Mais il meurt. Il ne peut que mourir : car il sait fort bien qu'il ne peut que substituer à un ordre détestable un autre ordre, non moins détestable...
La Révolution devient la suprême aventure, la possibilité ultime d'un Univers dont les possibles se referment autour de l'individu condamné. Le problème, pour Malraux, n'est pas de savoir comment l'intellectuel peut adhérer à un programme, mais comment il peut devenir un chef révolutionnaire efficace.
Emmanuel BERL, Mort de la pensée bourgeoise (1929).
Un type de héros en qui s'unissent l'aptitude à l'action, la culture et la lucidité. (André Malraux.)
6 éditions pour ce livre
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1996 Editions Grasset
Langue française | 266 pages
1976 Editions Le Livre de Poche
Langue française | 386 pages
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1 commentaire
Galiote Le 05 Août 2018 à 12:41
Livre écrit au couteau, d'un style haché et elliptique caractéristique de la trilogie asiatique de Malraux, s'efforçant de mettre en perspective, à travers différentes figures de volonté humaine, les ressorts de l'engagement révolutionnaire.
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