Les yeux pleins d'églises : Le voyage d'ItalieMarceline Desbordes-Valmore, Louis Aragon et Jean Ristat2010

Synopsis

« Venir en Italie pour guérir un cœur blessé à mort d’amour, c’est étrange et fatal », mais le train lentement vous emmène ; vous regardez flotter le paysage, vous ne voyez qu’un gris intense que marque à jamais le ruissellement de l’eau sur la vitre ; le regard perdu, vous apercevez deux alouettes soumises au vent et virevoltant entre les gouttes ; une jolie histoire, pensez-vous, de charmantes arabesques livrées au gré des vents ou plutôt…oui, c’est cela, de délicats poèmes dessinés au crayon comme pour soulager l’âme… Alors, vous ouvrez le livre et ils sont là, ensemble, destins qui se croisent…
Lui, c’est Louis Aragon. Il est jeune et Nancy Cunard vient de le quitter. En cet été 1928, il fuit vers l’Italie, vers Venise, prêt à se tuer avec dans sa valise un carnet de poésies inédites ; le carnet de voyage en Italie d’une poétesse qu’il admire, tout comme l’avaient admirée avant lui Rimbaud ou encore Rilke, et qu’il vient -peut-être juste la veille par désespoir- d’acquérir. Elle, c’est Marceline Desbordes-Valmore. Elle part, fuit, elle aussi, en cette année 1838, une passion brisée, une blessure brûlante qu’elle pleure, voudrait crier et expier pour Henri de Latouche…Bercé, vous lisez ce poème où une main tremblante a tracé cette musique inouïe que seules les ombres blessées qui se croisent et s’entrelacent par un jeu de miroirs, comme au jeu de l’amour, murmurent. (Lexnews)

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