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Lui, c’est Louis Aragon. Il est jeune et Nancy Cunard vient de le quitter. En cet été 1928, il fuit vers l’Italie, vers Venise, prêt à se tuer avec dans sa valise un carnet de poésies inédites ; le carnet de voyage en Italie d’une poétesse qu’il admire, tout comme l’avaient admirée avant lui Rimbaud ou encore Rilke, et qu’il vient -peut-être juste la veille par désespoir- d’acquérir. Elle, c’est Marceline Desbordes-Valmore. Elle part, fuit, elle aussi, en cette année 1838, une passion brisée, une blessure brûlante qu’elle pleure, voudrait crier et expier pour Henri de Latouche…Bercé, vous lisez ce poème où une main tremblante a tracé cette musique inouïe que seules les ombres blessées qui se croisent et s’entrelacent par un jeu de miroirs, comme au jeu de l’amour, murmurent. (Lexnews)
2010 Editions La Bibliothèque (L'écrivain voyageur)
Langue française | 175 pages | ISBN : 2909688534
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