Synopsis
La nouvelle Mater ! est due à la plume de Georges de Peyrebrune (1841-1917).
Une jeune veuve de vingt-cinq ans souffre de n’avoir pas connu la maternité :
« Et blanche elle était, en effet, la baronne Hermine, blanche d’âme et d’atours, ayant conservé pour l’idéale blancheur toute la passion de sa virginale jeunesse… Le temps assez court qu’avait duré son hymen avec un vieillard n’avait pas altéré sa pureté exquise. Naïve même, elle était restée avec une horreur du péché qui tache de pourpre la blanche robe des amoureuses. Et cependant une douleur cachée la poignait ; cette veuve n’avait point d’enfant, cette femme n’était point mère. »
« C’était comme un délire qui, parfois, l’éveillait avec les sursauts terribles d’une sensation physique. Brusquement redressée, frissonnante, et les yeux dilatés dans son visage éclatant d’une rougeur soudaine, Hermine écartait ses bras qui s’étaient repliés sur son sein, comme pour y retenir, dans une maternelle étreinte, un corps flexible et doux, tout petit, dont elle croyait sentir le poids léger sur son cœur oppressé, la tiédeur sur ses flancs. Ses mains crispées cherchaient vaguement autour d’elle avec un geste de folie, d’angoisse. Puis elle s’éveillait tout à fait, et se sentait mourir dans la tristesse désespérée de sa solitude éternelle. »
Une jeune veuve de vingt-cinq ans souffre de n’avoir pas connu la maternité :
« Et blanche elle était, en effet, la baronne Hermine, blanche d’âme et d’atours, ayant conservé pour l’idéale blancheur toute la passion de sa virginale jeunesse… Le temps assez court qu’avait duré son hymen avec un vieillard n’avait pas altéré sa pureté exquise. Naïve même, elle était restée avec une horreur du péché qui tache de pourpre la blanche robe des amoureuses. Et cependant une douleur cachée la poignait ; cette veuve n’avait point d’enfant, cette femme n’était point mère. »
« C’était comme un délire qui, parfois, l’éveillait avec les sursauts terribles d’une sensation physique. Brusquement redressée, frissonnante, et les yeux dilatés dans son visage éclatant d’une rougeur soudaine, Hermine écartait ses bras qui s’étaient repliés sur son sein, comme pour y retenir, dans une maternelle étreinte, un corps flexible et doux, tout petit, dont elle croyait sentir le poids léger sur son cœur oppressé, la tiédeur sur ses flancs. Ses mains crispées cherchaient vaguement autour d’elle avec un geste de folie, d’angoisse. Puis elle s’éveillait tout à fait, et se sentait mourir dans la tristesse désespérée de sa solitude éternelle. »
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