Vingt minutes sous la terreCapucine Delattre

C'est un essai qui parle du métro, des métros, pas que du métro parisien, mais de métros partout dans le monde. De l'amour du métro, de la haine du métro, de sa beauté, de ses bizarreries, de son côté aléatoire, de ses cruautés, des ses laideurs, de ses chantiers, de ses innovations, de l'idéal social du métro qui nous a été volé, des contrôleurs, de Valérie Pécresse, de designers qui parlent d'idéal d'unité commune, de l'histoire secrète de Châtelet-Les Halles, du métro de Santiago du Chili et de ce qu'il a à nous apprendre, de la mythologie fabriquée a posteriori du métro de Moscou. Un essai qui ne se propose pas tant de vous dire "Si vous n'aimez pas le métro, vous vous trompez", que "Venez, réapprenons ensemble à avoir un regard curieux, vivant et exigeant sur ces choses du quotidien qu'on s'est résignés à trouver et à vivre comme nulles, parce que notre curiosité, ce sera un début de désir politique, et ce sera le début de notre chemin pour refaire de la chose nulle, ici le métro, un endroit de justice et de bien-être partagé".