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#1571 23 Avril 2021 00:33:58
Je vous réponds un peu plus tard.Découverte aux abois
Il y a une patience dans la vie sauvage — obstinée, inlassable, pendant d'interminables heures, l'araignée dans sa toile, le serpent dans ses anneaux, la panthère en embuscade ; cette patience est tout particulièrement celle de la vie quand elle chasse la nourriture qui la fait vivre.
<image> Il est des auteurs dont la réputation n’est plus à créer, dont l’aura n’est plus à prouver même lorsqu’on ne les a pas encore lu. Du coup, faisant partie de ceux-ci, lorsqu’une LC a été proposée pour L’Appel de la forêt de Jack London j’ai sauté sur l’occasion !
Admiré par tous et choyé par son maître, le chien Buck n'a vraiment pas de raison de se méfier des humains. Un homme va pourtant l'arracher à son foyer ; un autre va lui enseigner la dure loi du plus fort. Devenu chien de traîneau, Buck découvre la violence, le goût du sang. Des rivalités déchirent la meute dont il fait maintenant partie. Alors que Buck s'éloigne de la civilisation, une voix venue de la forêt éveille dans sa mémoire l'appel de la nature, puissant, irrésistible...
La première chose qui m’a marqué, même si ce n’est pas catastrophique, c’est l’utilisation de certains procédés d’écriture qui donne par moment un côté un peu ‘’vieillot’’ au texte qui est tout à fait dommage. Un des exemples les plus flagrants pour moi a été l’utilisation de ‘’notre héros’’ pour parler de Buck.
Mais de manière générale, je ne pas vraiment accroché à la plume. J’ai eu tout au long de cette lecture, la sensation d’un genre de passivité dans le style. Je l’ai presque sentie ‘’entre le personnage principal et moi’’ du coup, il m’a été difficile de m’investir dans la lecture. L’immersion n’en fut que plus compliquée… :goutte:
Je n’avais pas pu voir plus de 15 minutes du film, donc je ne connaissais rien de l’histoire. Mais à la vue du titre et en faisant attention à la logique de ‘’l’enchainement’’ que Jack London veut amener, les événements qui se produisent ne peuvent pas être de grande surprises. :goutte:
Il ne lui couta pas d'apprendre à se battre comme un loup qui écharpe l'adversaire et referme ses mâchoires sur lui d'un coup sec. Ainsi s'étaient battus ses ancêtres oubliés. Leur vie se ranimait en lui, et les vieilles ruses dont ils avaient héréditairement marqué leur race redevenaient les siennes. Elles lui revenaient sans effort, sans qu'il eût à les découvrir, comme s'il les connaissait depuis toujours.
Par contre, je reconnais à cette histoire un certain réalisme en ce qui concerne les conditions extrêmement difficiles de l’époque. Parmi lesquelles, on retrouve d’un bout à l’autre du livre, une violence qui, bien que nécessaire pour le ‘’but’’ que Jack London veut atteindre, n’est pas légère et est même d’un réalisme puissant qui peut gêner.
Et même ce ‘’but’’ n’est pas une grande surprise, il faut bien reconnaître que Jack London met en place tout ce qu’il faut pour que chaque étape soit la suite logique de la précédente, pour que chaque étape mène un peu plus vers l’état sauvage. Sur ce point, l'évolution psychologique de Buck est bien décrite et même audacieux pour cette même époque.
Du coup, ma découverte de Jack London n’est pas des plus concluantes… Une lecture pas mauvaise mais pour ma part, très moyenne...
Je me laisserai tenter malgré tout par Martin Eden, histoire de donner une nouvelle chance à Jack London mais pas par Croc-Blanc.
<image>
Buck passa le jour entier à errer autour de l'étang ,poussant des gémissements lugubres ou des hurlements désolés .La disparition de son maître adoré creusait en son cœur un vide profond , impossible à combler .Seule , la vue de ses victimes portait quelque adoucissement à sa peine .Fier
d'avoir tué des hommes ,le plus noble des gibiers ,il reniflait curieusement les cadavres , surpris d'avoir triomphé si facilement de ceux qui savaient se rendre redoutables à l'occasion .
Désormais il ne connaîtrait plus la crainte de l' homme . -
#1572 23 Avril 2021 14:43:20
Salut Mypianocanta,
Je sais que je l'ai vu à une époque mais j'en ai assez peu de souvenir, il faudrait que je le revois. :grat: Mais en sachant ça, ça serait encore plus intéressant de le revoir! :aouh:
Hello Miyuki-Panda!
Pour Home Body, je comprends : attendre LE bon moment. :-)
En effet, j'ai vu que tu avais enfin trouvé le tome 1 de Les Ogres-dieux mais surtout que tu l'avais commencé et plus qu'apprécié! Ainsi que le tome 2. :D
Lorsque tu liras Le droit à la paresse, je serai preneur d'en discuter avec toi car je trouve assez peu d'avis dessus en fait. :grat: Surtout si c'est un sujet que tu connais déjà en amont.
Je ne me suis pas encore plongé dans les podcast Mana & Plasma et je ne sais plus comment je suis tombé sur Les maîtres enlumineurs mais j'avoue que j'ai assez hâte de l'entamer! :-) J'espère cet été.
Je suis étonné de ne pas en avoir plus entendu parler. :chaispas:
Côté des lectures, j'ai beaucoup de projets de lecture que je souhaite mettre en place une fois mes 3 lectures en court terminée (je serai content de sortir de 2 d'entre elles! :D:goutte:). Et puis, s'ajoute à ça le LDPA, le BC de mai et la LC de juin. Donc une fois encore, ce ne sont pas les idées et les projets qui manquent! :sifflote:
Je te souhaite aussi de belles lectures! ;)
(mais si tu es lancées dans Les Ogres-dieux dois-je vraiment m'en inquiéter?) :angel:
Bien le bonjour lamelle21!
Qu'entends-tu par "les intitulés du suivi", les titres des avis? :grat:
Ah oui! I hate fairyland! Ce ne sera pas le prochain avis mais je suis en train de travailler à sa rédaction justement! :D
Je pense franchement qu'avec ce genre, ça passe ou ça casse! :D Et si c'est le tien, je pense que ça va te plaire!
Pour Le droit à la paresse, il faut passer le pas seulement quand on le sent donc à ton aise. :-)
Oui j'imagine que Les métamorphoses doit avoir une certaine visibilité en ce moment car nous sommes quand même 7 dans cette LC en ce moment. :-) Oui c'est une très chouette lecture, bien moins difficile qu'on pourrait le croire.
Je pense justement attaquer assez vite Pourquoi nous dormons : Ce que la science nous révèle pour mieux dormir pour tenter de régler certains couacs personnels. Je pense que ça va être le genre de lecture de fil rouge sur plusieurs mois.
Je te souhaite également de belles lectures. :-)
Hello Cendre,
Le jour où tu liras La Tempête, je serai content d'en parler avec toi. Peut-être pourras-tu m'expliquer ce qui m'a échapper. :goutte:
Je te remercie, tu me rassures pour le tome 3 car, avec une petite crainte, je me suis réellement posé la question de savoir ce qu'il allait en être...Là où cognent les cœurs
Si quelqu'un devait jamais comprendre sa solitude, c'était bien la lune.
Retournant vers le cycle immuable de la vie des têtards et le ballet des lucioles, Kya s'enfonça plus profondément encore dans un monde sauvage où les mots n'avaient pas cours. La nature semblait le seul galet qui ne se dérobait plus sous ses pas quand elle traversait un ruisseau.<image> Comment est-ce qu’on explique ça? Comment est-ce qu’on explique qu’en se baladant dans les rayons, on tombe sur une couverture où on se dit ‘’tiens de quoi ça parle ?’’ et contrairement à toutes les fois où on se dit ‘’pas mal mais je note ça en WL’’ cette fois là, on se dit ‘’pas mal, allez on tente’’ et que lors de la reprise en main de ce livre, on n’est même plus certain de quoi ça parle si ce n’est un très vague souvenir, mais que ce livre, qui n’avait semble-t-il rien pour matcher avec vous, vous cogne à ce point-là ? Au point de devenir une des plus hautes lectures de l’année… Pourquoi un livre vous attire tout simplement ? Ca m’échappe…
Au plutôt je devrais dire : il n’y a pas de hasard. ;)
Du coup, quand @Catysprint m’a proposé une LC pour Là où chantent les écrevisses de Délia Owens j’ai sauté sur l’occasion de lire ce livre qui serait sans doute sorti de ma pàl cette année quoi qu’il arrive tant il m’intriguait ! :D
Même si c’était flou pour moi quand je l’ai repris en main, de quoi est-il question dans ce livre :
Pendant des années, les rumeurs les plus folles ont couru sur " la Fille des marais " de Barkley Cove, une petite ville de Caroline du Nord. Pourtant, Kya n'est pas cette fille sauvage et analphabète que tous imaginent et craignent. A l'âge de dix ans, abandonnée par sa famille, elle doit apprendre à survivre seule dans le marais, devenu pour elle un refuge naturel et une protection. Sa rencontre avec Tate, un jeune homme doux et cultivé qui lui apprend à lire et à écrire, lui fait découvrir la science et la poésie, transforme la jeune fille à jamais. Mais Tate, appelé par ses études, l'abandonne à son tour. La solitude devient si pesante que Kya ne se méfie pas assez de celui qui va bientôt croiser son chemin et lui promettre une autre vie. Lorsque l'irréparable se produit, elle ne peut plus compter que sur elle-même...
Posons le décor. La quasi-totalité de l’histoire se déroule dans les marais, un lieu peu commun dans la littérature. Délia Owens insiste bien sur marais et pas marécage ! Déjà rien que ce point plonge le lecteur dans un carde et une ambiance très particuliers, très inhabituels et pousse ainsi notre imaginaire à mettre les deux pieds dans ce qui pourtant se révèle être le lieu de vie de nombreux êtres. Il aurait pourtant été inimaginable pour moi d’imaginer me plaire dans ce genre de contexte avant d’avoir lu ce livre. Mais force est de constater que ce que Délia Owens en fait semblerait presque magique sans en ôter certaines dures réalités malgré tout.
<image>
Elle en savait plus que tout le monde sur les marées, les oies des neiges, les aigles et les étoiles, et elle ne savait pas compter jusqu’à trente.
Celle qui va nous servir de guide dans les méandres de ce dédale naturel, c’est l’héroïne : Kya. Je pense qu’elle fait partie de ces personnages avec lesquels ou ça passe ou ça casse. Mais à titre personnel, elle m’a beaucoup touché.
Tout d’abord parce qu’on va la voir grandir. De la gamine d’à peine 4-5 ans en début de livre elle va devenir une jeune femme.
Ensuite parce qu’on va la voir éprouver tant d’émotions. Et pas tant de positives au final. Elle va connaître tant d’épreuves intérieures qu’on ne peut rester indifférent face à des épreuves comme l’abandon, la trahison, la crainte, la solitude…
Mais surtout parce qu’on va la voir survivre. Survivre à l’abandon, survivre seule dans les marais. Se faire sa loi, ses règles pour subsister et survivre.
J'ai adoré Kya ! Elle m’a semblé magique, touchante, mystérieuse, sauvage, attendrissante... Je me suis fais mal de ce qui lui arrivait, de ses espoirs, de ses espérances mais elle déborde de courage, de bienveillance, d'ingéniosité, de poésie. Vraiment un personnage incroyable!
J’ai presque fini par avoir l’impression de la connaître tant il me semble difficile de ne pas être en empathie avec elle.
Elle ne rêvait plus désormais de s’envoler avec les aigles ; quand on doit barboter dans la boue pour trouver de quoi manger, l’imagination se tarit à mesure qu’on devient adulte.
Pourtant quelle que soit la ‘’teneur/dureté’’ des événements qu’elle raconte, la plume de Délia Owens est tendre et fluide. Que ce soit pour nous parler de la solitude, des moqueries, des trahisons… Les mots ne sont jamais tranchants. Mais si les mots n’écorchent pas, ils n’empêchent pas les rugosités des faits et le ressenti des émotions de Kya. Sur le plan écriture, parvenir à un tel équilibre, j’ai trouvé ça très beau. Il y a dans cette plume une belle forme d’élégance.
Par moment, elle effleurerait même presque la poésie par les images qu’elle utilise.
La forme que prend son écriture permet de donner à l’ensemble du texte, du marais et de l’ambiance une aura toute particulière et étonnamment agréable, presque douce. Par instants, on flirterait presque avec le genre "conte"... Les chapitres me semblaient chaque fois si courts, si rapides et si brefs que le suivant venait chaque fois tout seul derrière!
Les feuilles d’automne ne tombent pas, elles volent. Elles prennent leur temps, errent un moment, car c’est leur seule chance de jamais s’élever dans les airs.
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Il serait difficile de parler des autres personnages de ce roman. Soit par risque de spoiler, soit par ‘’moindre importance’’. Vous vous doutez bien qu’un personnage solitaire ne l’est pas par hasard et n’est pas non plus ultra-social. Du coup, il va y avoir d’autres personnages avec des incidences pour Kya mais je préfère les laisser de côté dans cet avis.
Parce qu’en effet, la vie de Kya seule dans les marais n’est pas le seul ‘’enjeu’’ de ce livre.
Dés les premiers chapitres, on se rend compte que le livre va jouer sur deux axes sous forme de deux époques différentes. L’une commence en 1952 raconte la vie et la croissance de Kya dans les marais, l’autre se passe en 1969, qui est l’époque ‘’référence’’ du livre, avec la découverte dans les marais d’un corps dont la mort est plus ou moins suspecte et l’enquête qui en résulte. Ces deux trames vont s’entrecoupées régulièrement durant la lecture jusqu’à se rejoindre et là, le livre qui jusqu’ici avait deux teintes bien distinctes va en prendre une autre, différentes des deux précédentes. A sa façon, Délia Owens aime jouer avec nos nerfs! Mais sur ce point, je ne dirai mot !
- Avons-nous exclu cette jeune fille parce qu'elle était différente ou est-elle différente parce que nous l'avons exclue ?
Par contre, sans en dire trop non plus, les thématiques de ce livre sont également nombreuses et intéressantes. Vous l’aurez déjà compris mais il y est question notamment d’abandon, de solitude, du rapport aux autres, de l’apport des autres, de lecture et d’écriture, de la nature et de son respect, de critiques sociales, d’amour… Même si je ne partage pas complètement certains points de vue, je les comprends.
<image>
Une lecture aux allures d’imprévu qui m’a pris par surprise et m’a entièrement conquis.
Et je tiens là pour ainsi dire un coup de cœur.
Je ne sais même pas pour quoi je te dis "pour ainsi dire", peut-être parce que je me méfie du terme, mais il est un fait c'est que je n'ai strictement rien à reprocher à ce livre...
J'ai été conquis.
Kya se rappela que sa mère l'encourageait toujours à explorer le marais : "Va aussi loin que tu peux. Tout là-bas, où on entend le chant des écrevisses." Ça veut dire aussi loin que tu peux dans la nature, là où les animaux sont encore sauvages, où ils se comportent comme vrais animaux. -
#1573 23 Avril 2021 16:00:57
Pfiou, ça a l'air superbe, j'ai eu des frissons rien qu'avec les citations... :'S
Et puis j'ai un truc avec les hérons en ce moment.
Merci pour cet avis que je guettais depuis un moment, il valait la peine d'attendre ! Ca a l'air d'être un roman magnifique que je lirai certainement.
Bon weekend ! :) -
#1574 23 Avril 2021 16:54:02
Les marais ! ce sont des lieux magiques, encore plus quand on aime observer la faune (j'ai une passion pour les oiseaux d'eau) car il y a une vie intense… du coup, rien que cela me donne envie de lire ce livre et vu ton avis, je le mets en wish (bon n'attends pas une lecture très proche non plus, ma PAL déborde :ptdr: ).
Bon week-end !Dernière modification par Mypianocanta (23 Avril 2021 16:56:28)
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#1575 23 Avril 2021 17:07:29
Hello !
Tout d'abord, tu te calmes, tu postes trop ! =D
Ensuite, à force d'harceler ma collègue avec Les Ogres-Dieux, elle a fini par les ajouter à la prochaine commande. XD
Et de la folie au rêve, il y a qu'une fine paroi, j'ai enfin terminé Sandman, intégrale, tome 1 de Neil Gaiman qui continue de me laisser sans voix...
Ce que tu dis là me fait très plaisir. :D
Et très bon choix pour Les miracles du bazar Namiya, c'était une super lecture pour moi ! :)
Je me suis inscrite au BC d'ailleurs.
J'hésite à vous rejoindre pour la lectures des Trois mousquetaires. Je l'ai lu il n'y a pas si longtemps donc le relire aussi vite... je ne sais pas. Je pense que vais juste m'abonner au topic et lire vos avis.
Je ne vais pas trop rebondir sur ton avis pour l'Appel de la Forêt. Je l'ai lu quand j'étais gosse (certainement dans une version allégée ou écourtée ou je ne sais comment ça s'appelle) et je ne me souviens plus de rien. En tout cas, ton avis et les avis d'autres personnes ici ne m'ont clairement pas donné envie de le relire.
Par contre, ton avis sur Là où chantent les écrevisses me donne beaucoup trop envie de le lire ! Il est encore très réservé ici à la bibli donc je vais devoir attendre un peu que ça se calme mais c'est bon, tu m'as convaincue ! :)
J'espère que les travaux avancent et que tu pourras bientôt être tranquille de ce côté-là !
Je te souhaite un bon week-end ! :) -
#1576 24 Avril 2021 02:30:38
Moi aussi j'ajoute là où chantent les écrevisses a ma wishlist!
Par curiosité, pourquoi tu ne veux pas lire croc-blanc? C'est le seul que j'ai lu de cet auteur et j'ai grandi avec le film alors j'ai un attachement particulier. -
#1577 24 Avril 2021 12:23:40
Hello :cachecache:
Il était temps que je me pose un peu ici (je passe régulièrement lire tes avis pourtant).
Comment vas-tu?
Je ne pense pas lire L’Appel de la forêt.... J'ai lu Croc-Blanc il y a quelque temps et, si j'ai bien aimé dans l'ensemble, j'avais noté les mêmes petits bémols que toi (et les deux livres semblent très proches dans le style). Par contre, Martin Eden est très différent :heart: Donc je ne peux que te conseiller de tester celui-ci pour te faire peut-être une autre opinion.
Là où chantent les écrevisses était déjà sur ma wish-list, il m'avait tapé dans l'oeil en librairie et j'avais adoré le synopsis (cette ambiance a, a priori, tout pour me plaire !).
Mais ton superbe avis et sa sortie en poche prochaine vont m'inciter à me le procurer plus tôt que prévu =)
Je ne savais pas que Rupi Kaur avait sorti un troisième ouvrage ! Il faudrait déjà que je me procure Le soleil et ses fleurs (Lait et miel avait été une très belle découverte, alors que je partais avec quelques a priori).
Je me note aussi Une bête au Paradis (j'aime bien ce type de livre qui divise) et Le droit à la paresse.
Au passage, je vois que tu as terminé En vol :vainqueur:
Je m'y remets cet après-midi (et demain, si je ne le termine pas tout à l'heure).
Je sais que tu limites tes lectures communes mais au cas où : je vais lire Le liseur, de Bernhard Schlink, en juin, pour un challenge.
Donc si ça te dit :sifflote: (il est tout petit, en plus).... C'était normalement une LC sur Discord (avec Nassiha) mais si tu avais envie de le lire en même temps, on pourrait plutôt créer un topic ici ;)
Très bon week-end :) -
#1578 25 Avril 2021 19:43:10
Hello Aealo !
Les Ogres-dieux c'est un truc vraiment exceptionnel ! Je m'attendais pas à avoir une telle claque et à ne pas regretter d'avoir pris directement tous les tomes disponibles, ce que je ne fais jamais et qui en plus aurait pu me froisser un muscle du dos ou du bras tellement c'est lourd XD J'étais même hyper triste de ne pas pouvoir prendre la BD pour mon trajet dans le train, faut dire que la bête est fameuse :lol:. Mais tout est tellement parfait et là, je suis super contente parce que j'avais un peu de mal à retrouver une BD/roman graphique qui me fait dire oh wooow.
J'ai lu L'appel de la forêt il y a bientôt deux ans et je l'avais pris en livre de transition. J'avais bien aimé mais, je m'attendais pas à un truc de malade contrairement à Martin Eden (que je n'ai toujours pas trouvé ni lu !). Du coup, c'est assez bien passé. J'avoue que le récit a un peu mal vieilli dans sa narration et puis j'ai lu dans mon édition que Jack London aimait pas trop écrire, le comble quand on est méga connu comme écrivain et qu'on a écrit beaucoup d'oeuvres en 40 ans de vie XD
J'espère trouver Le droit à la paresse mais, même si je ne le trouve pas, je serai ravie de discuter droit du travail et son évolution parce que je pense connaître au contenu du titre les revendications des travailleur.euse.s de l'époque ...! -
#1579 26 Avril 2021 23:25:36
Je vous réponds plus tard. ;)A quelques pas du mythe
Alors, je me sentis saisi par les vrilles d'une horreur cancéreuse dont les racines s'enfonçaient dans un passé incommensurable, dans les insondables abîmes de la nuit qui couve par-delà le temps.
<image> J’ai beau être amateur de Lovecraft, je connais et reconnais ses défauts. Du coup, c’est en pleine connaissance de cause que j’ai laissé s’écouler un peu près un an entre ma lecture de Cthulhu : Le mythe, tome 2 de H. P. Lovecraft et celle de son premier tome.
Aussi fou que cela puisse paraître, je suis donc entré ici en pleine connaissance de cause, mesurant les horreurs cachées dans l’ombre et n’ayant pourtant pour seul et unique but que de continuer à découvrir l’univers maléfique de l’américain torturé.
L’incantation de ce nouvel rituel :
Howard Phillips Lovecraft est sans nul doute l’auteur fantastique le plus influent du xxe siècle. Son imaginaire unique et terrifiant n’a cessé d’inspirer des générations d’écrivains, de cinéastes, d’artistes ou de créateurs d’univers de jeux, de Neil Gaiman à Michel Houellebecq en passant par Metallica.
Le mythe de Cthulhu est au cœur de cette oeuvre : un panthéon de dieux et d’êtres monstrueux venus du cosmos et de la nuit des temps resurgissent pour reprendre possession de notre monde. Ceux qui en sont témoins sont voués à la folie et à la destruction. Treize récits du mythe sont ici réunis dans une toute nouvelle traduction.
À vos risques et périls, marchez sur les traces des profanateurs de sépultures qui invoquent l’esprit d’un molosse démoniaque, parcourez les régions maudites des Catskills hantées par des entités supérieures millénaires, explorez les paysages aux couleurs impossibles de la lande du diable d’Arkham, et perdez-vous dans les montagnes de la démence en Antarctique, berceau infernal des Grands Anciens, descendants des étoiles…
Il faut quand même que j’éclaircisse un point. Malgré le titre de ce recueil, les textes ‘’directement’’ en lien avec le mythe de Cthulhu s’amenuisent. Je m’explique : l’ensemble des textes de Lovecraft pourraient être divisés en 3 catégories principales : Les histoires macabres, le cycle des rêves et le mythe de Cthulhu (la catégorie la plus ‘’récente’’ : celle de sa fin de vie).
Le tome 1 (dont vous pouvez retrouver mon avis ici) comporte déjà de nombreuses nouvelles et histoires tirées du mythe de Cthulhu. Tandis que le ‘’tome 4’’ de cet ensemble de recueils porte le nom d’une des trois catégories, vous comprendrez qu’une bonne part des textes qui le composent soient tirés de cette catégorie.
Vous voyez où je veux en venir ? Ce tome 2 ne comporte donc plus tant de textes ‘’directs’’ du mythe de Cthulhu mais pas mal de textes de ces ‘’histoires macabres’’ dans lesquels les traces du mythe de Cthulhu sont soit indirectes soit inexistantes.
Pas que ce soit fondamental pour moi mais si quelqu’un voulait vraiment lire ‘’du Cthulhu’’ qu’il sache que ce n’est pas vraiment dans ce tome-ci qu’il faudra venir les chercher malgré le titre…
Dans son ensemble ce deuxième tome est donc bien moins intelligemment agencé que son prédécesseur. On a là une organisation plus du tout progressive mais au contraire beaucoup plus chaotique. D’ailleurs autant le dire de suite, il y a ici beaucoup beaucoup (trop) de nouvelles comportant des schémas lovecraftiens “classiques”. Ce qui s’explique par ce que j’évoquais juste avant (beaucoup de textes de ‘’première heure’’). Pour ceux qui ont donc du mal avec les ‘’tics’’ de Lovecraft, ce tome risque d’être difficile à encaisser à moins de le lire avec parcimonie.
Nous sommes par contre toujours face ici à de nouvelles traductions donc pas toujours facile lorsqu’on veut faire le lien avec d’autres documentations à propos de Lovecraft.
Vous embarquez ? A vos risques périls…
Dans ce cas, en avant…
Mouais... +
Bien mais... ++
Très bonne +++
Excellente ++++
▲Azathoth (1922) +
Pour ceux qui ne trembleraient pas encore à l’évocation de ce nom, nous sommes face ici au nom d’une des entités majeures de la mythologie lovecraftienne, puisque Azathoth est le maîtres de tous les Dieux.
Pour les non-initiés, que ça intéresserait un très bel ouvrage expliquant cette mythologie existe : Cthulhu : Les Créatures du Mythe.
Le recueil commence déjà par quelques chose de particulier : un poème en prose. C’est donc un texte beaucoup trop court pour ce qu’il veut mettre en place. Avec une telle longueur, il ne saurait absolument pas développe grand-chose… Et ce, malgré que l’atmosphère fantastique/paranormale vienne nous happer dés le premier texte.
▲Histoire du Necronomicon (1927) +
Lovecraft détaille ici l'histoire fictive de ce livre qu’est le Necronomicon, un livre de culte, un livre de magie, une histoire des temps des Grands Anciens.
Souvent ajoutée en complément, un peu ‘’bouche-trou’’ il faut l’admettre, dans les ouvrage en rapport de près ou de loin avec Lovecraft, je l’avais déjà lu. C’est sympathique, surtout très court, mais il faut le dire ce n’est pas fou…
▲Nyarlathotep (1920) ++
Nyarlathotep tout comme Azathoth est l’un des êtres divins qui composent la mythologie de Lovecraft. Mais il est particulier a plus d’un titre. Notamment parce qu’il est actif et contrairement à plusieurs des autres dieux, il parcourt fréquemment la Terre. Il possède de très nombreuses formes (la plus connu étant la pharaonique) mais est toujours malsain et annonciateur de désastres.
A nouveau, c’est ici, un poème en prose qui souffre lui aussi d’une forme trop court bien qu’explicite mais peu probant. A nouveau, ça m’a un peu déçu car c’est un autre élément important de cet univers…
<image>
▲Dagon (1917) ++
Un officier de la marine marchande évoque son aventure vécue sur une île inconnue des cartes, pendant la Première Guerre mondiale où il va être témoin de l'apparition d'une gigantesque créature ichtyoïde.
Une histoire et un être plutôt connus de la plume qui a beau faire partie des ‘’anciennes’’ elle ne souffre pas trop des habitudes lovecraftiennes. On sent déjà une facette un peu différente et appréciable. L’histoire bien que simple est pas mal du tout. On y retrouve mine de rien ce qui fera le cachet de certains de ses textes les plus connus.
Jamais je ne pourrai décrire telle que je la vis cette hideur innommable qui baignait dans le silence absolu d'une immensité nue. Il n'y a avait là rien à écouter, rien à voir, sauf un vaste territoire de vase.
La peur que fit naître en moi ce paysage uniforme et muet m'oppressa tant que j'en eus la nausée.
▲De l’au-delà (1920) ++
Des expériences avec un scientifique nommé Crawford Tillinghast dans le but de créer un dispositif électronique permettant ainsi de percevoir des plans d'existence en dehors de la portée de la réalité acceptée. Le voyage translucide et interdimensionnel va témoigner de hordes de créatures étranges et horribles qui défient toute description.
Aussi étonnant que cela puisse paraître en lisant ce synopsis, ce n’est pas mal ! L’idée de base est plutôt originale sans trop abuser des ‘’procédés classiques’’ de Lovecraft. Disons que si cette sensation de ‘’déjà-vu’’ dans le genre ‘’The Twilight Zone’’ ne vous dérange pas, il y a des choses appréciables. Malheureusement, ayant été imité maintes fois, on en voit la tournure et la fin qui sont ‘’grosses comme des maisons’’… Ce qui a tendance à affaiblir l’ambiance, elle aurait pu être bien plus pesante. C’est vraiment dommage.
Que savons-nous, avait-il déclaré d'une voix pédante et fébrile, du monde, de l'univers qui nous entoure ? Les moyens que nous possédons pour recevoir des impressions sont ridiculement peu nombreux, et notre connaissance des objets qui nous environnent est infiniment restreinte. Nous ne voyons les choses que de notre point de vue, et nous n'avons aucune idée de leur vraie nature. Avec cinq faibles sens, nous prétendons appréhender le cosmos complexe et sans limite, alors que d'autres êtres, qui possèdent un éventail de sens plus large, plus fort, ou différent, peuvent percevoir des univers entiers de matière, d'énergie et de vie, qui sont à portée de notre main, et qui ne peuvent pourtant jamais être détectés par nos organes sensitifs. J'ai toujours pensé que de tels mondes inaccessibles existent, près de nous.
▲Le molosse (1922) ++++
Deux jeunes gens passionnés de l'occulte se rendent en Hollande pour déterrer le cadavre d'un sorcier. Dans la tombe, ils trouvent une amulette en forme de chien. Ils n'en connaissent pas la signification. De retour chez eux, ils consultent l'ouvrage qui leur explique les pouvoirs de l'amulette. Cependant, la connaissance ne leur sert à rien. Le sorcier transformé en molosse vient récupérer son dû.
Alors s’il y a bien une nouvelle de ce recueil qui mérite le titre d’histoire macabre c’est bien celle-ci ! Franchement, je ne m’y attendais plus trop dans cette lecture mais je l’ai trouvée terrible. La question qui se pose en lisant c’est ‘’échappera ou échappera pas ?’’. Car à force de jouer à se faire peur les deux jeunes gens finissent par se retrouver dans une situation en apparence sans solution possible…
Les descriptions sont plutôt macabres certes mais cette ambiance est glauque et oppressante comme il faut ! J’ai presque eu la sensation d’être un troisième profanateur en peur de ce cri de molosse au loin…
Une nouvelle très prenante à l’ambiance glauque et très bien gérée !
<image>
▲La musique d’Erich Zann (1921) +++
Un jeune étudiant d'université se voit contraint de se loger au seul endroit où ses maigres moyens le lui permettent : une partie étrange de la ville, « la rue d'Auseil ». L'un des rares locataires du lieu est Erich Zann, un vieil homme d'origine allemande, qui est muet et joue d'étranges mélodies jamais entendues auparavant. Au fil du temps, le jeune homme gagne la confiance de Zann et apprend ses secrets: le vieil homme a découvert des mélodies et des rythmes d'une nature plus qu'étrangère à notre monde.
Je ne m’y attendais pas non plus mais voici une nouvelle avec une idée que Lovecraft n’aborde jamais : la musique ! Il s’amuse à détourner ici les fonctions premières de celles-ci pour l’intégrer à son univers.
Il en découle une très bonne nouvelle qui m’intriguait au début, avec un peu d’inquiétude puisqu’on y retrouve un ou deux éléments classiques de Lovecraft. Mais le résultat est bien meilleur que je ne le craignais au début de la lecture. Vraiment chouette et surprenante.
Je n'ai jamais vu de rue aussi étroite et aussi raide que la rue d'Auseil. C'était presque une escalade ; elle était fermée à tous les véhicules, coupée d'escaliers par endroits, et bouchée à son sommet par un mur élevé et couvert de lierre. Son revêtement changeait en cours de route : par endroits de vastes dalles ; en d'autres des pavés ; en d'autres encore une terre battue à laquelle s’accrochait comme elle pouvait une végétation d'un vert grisâtre. Les maisons qui bordaient la rue étaient hautes, avec des toits pointus, incroyablement vieilles, et toutes penchaient de la façon la plus fantasque qui fût, en avant, en arrière ou de côté.
▲Par-delà le mur du sommeil (1919) ++
Un homme interné dans un hôpital psychiatrique à la suite d'un meurtre est atteint de violentes crises de démences. Lors de l'une de ces crises, il décrit une entité flamboyante vivant aux confins de l'espace. De nombreuses crises se succèdent, toujours plus violentes.
Disons que l’idée de départ me semblait plutôt bonne mais assez vite, ça part un peu en sucette… Avec une deuxième moitié qui m’a bien moins emballé que le début.
▲Le temple (1920) ++++
Durant la Première Guerre mondiale, un sous-marin allemand s'approprie une étrange figure d'ivoire sculpté après avoir coulé un cargo britannique. La folie gagne progressivement tout l'équipage, à l'exception du capitaine qui tente de subsister malgré la dérive et le piège qui se referme lentement sur lui.
Qu’est-ce que c’était bon ! Un homme seul piégé en haute mer sans possibilité d’en réchapper… Seul dans un sous-marin sous eau comment se peut-il que viennent s’incorporer des histoires lovecraftiennes ? Et pourtant…
Ce cadre de première guerre mondiale, ajouté à cela une montée crescendo, voilà une histoire avec une belle emprise sur le lecteur ! De plus, contrairement à ce qu’on pourrait croire, ici le sang ne coulera pas de la même manière que dans d’autres Lovecraft … Entre pression, mystère, accompagné de dauphins et de fonds marins, nous avons affaire ici à un beau cadre dans une atmosphère bougrement efficace. Une très forte immersion (sans mauvais jeu de mot) !
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▲La peur qui rôde (1923) +++
La nouvelle est racontée par un jeune homme très curieux qui souhaite découvrir "la peur qui rôde" dans le petit village montagneux des Catskills entouré de forêts. Dans les journaux il y est dit que la peur rôde près du village dans une maison abandonnée et hantée. En effet, selon les rares villageois restés et des montagnards la maison des tempêtes abriterait un démon qui s’empare des voyageurs et les emporte ou les laisse déchiquetés et rongés. Pour percer ce secret il s’intéresse de plus près à la famille Martense, qui habitait dans la maison avant qu’elle ne soit hantée.
Je ne savais pas trop à quoi m’attendre puisqu’on a affaire ici à une nouvelle plus longue sans qu’elle ne soit une des plus connue de Lovecraft. Du coup, je pensais que ce ne serait pas bon signe. Pourtant j’ai bien eu tort !
On a affaire ici aussi à une histoire qui mérite bien le nom d’histoire macabre ! Très crescendo et de manière presque sournoise, cette belle histoire prend de l’épaisseur par son mystère et son ambiance sombre et opaque tant ce mystère semble insoluble… Avec, ça ne gâche rien, une réelle petite surprise malgré tout pour la fin (ce qui n’est pas souvent le cas lorsqu’on connait Lovecraft).
Une nouvelle oppressante et très sombre donc qui permet une forte immersion notamment par la description des paysages froids et peu accueillants.
Personne, hormis les gens de la forêt, n'avait cru à ces contes variés et contradictoires qui décrivaient de façon délirante le démon à peine entrevu. Pourtant personne, fermier ou villageois, ne doutait que la maison de Martense fût hantée par un vampire. L'histoire locale interdisait d’ailleurs d'en douter, bien qu'on n'en eût jamais la preuve. Pourtant nombreux étaient ceux qui s'étaient livrés à des recherches, après avoir entendu de la bouche des montagnards des récits particulièrement forts. Les aïeules savaient des contes étranges sur le spectre de Martense. Elles parlaient de la bizarre dissymétrie des yeux qui étaient un trait héréditaire de la famille ; de sa longue et curieuse histoire ; du crime enfin qui l'avait vouée à la malédiction.
▲La couleur tombée du ciel (1927) ++
Un jeune architecte originaire de Boston vient à Arkham afin d'étudier un projet de réservoir à l'ouest de la ville. Il entend alors parler d'une légende qui court à propos d'étranges événements qui se seraient produits dans les années 1880 sur la Lande Foudroyée. D'abord sceptique, le narrateur prend peu à peu conscience que la désolation du lieu n'est pas d'origine naturelle. Lorsqu'il se renseigne sur les causes possibles de cet état de fait, il entend parler d'une étrange météorite tombée en 1880 dans le champ du paysan Nahum Gardner.
Elle est sans doute une des histoires les plus connues de Lovecraft. Ce n’est d’ailleurs pas pour rien qu’elle a été ‘’adaptée’’ au cinéma (très très discutable…). Le vrai plaisir de cette histoire c’est le mal insidieux qui rampe, s’imprègne (très/trop) lentement dans les alentours de cette ferme et qui va impacter sur la totalité des alentours ! L’ambiance poisseuse ne faiblit pas.
Elle a beau ne pas être désagréable dans son ensemble, elle reste quand même un peu longue. Ou tout du moins elle peut le paraître… Durant la lecture, on a qu’une envie en voir plus ! Pourtant, c’est assez limité ce qui peut frustrer quelque peu… :angel:
Ses divagations les plus folles étaient en fait très inquiétantes ; il criait frénétiquement qu'il fallait détruire quelque chose dans une ferme aux fenêtres condamnées, faisait des allusions extravagantes à certain plan pour extirper de la terre l'espèce humaine tout entière, les animaux et les plantes, au profit d'une effroyable race antique d'êtres venus d'une autre dimension.
▲L’ombre immémoriale (1935) +
La nouvelle retrace près de trente ans de la vie d’un professeur d'économie politique. Cet homme, jusque-là sain d'esprit, connait une période d'amnésie grave. Il semble donc qu'il fut « habité » par une autre personnalité, dotée de connaissances approfondies sur le passé et le futur de l'humanité qu'aucun humain ne devrait être en mesure de connaître. Dans un premier temps, cette entité parasite tente de camoufler ses connaissances et son étrangeté, mais le corps du professeur Peaslee commence à provoquer l'effroi et la peur chez ses connaissances et les gens qui l'entourent. Et ce n’est que le début des découvertes…
Cette histoire est plus connue sous le titre « Dans l'abîme du temps ».
Etirement en longueur inutile, répétitions et redites multiples pour donner l’impression d’épaissir le mystère alors que ça ne fait que tourner autour du pot pour mieux avancer à pas de fourmis… Dans ses défauts et son bordel, cette nouvelle me rappelle ‘’La maison de la sorcière’’. C’est long c’est laborieux. Dommage car il y a bien 2 ou 3 idées sympas dans la nouvelles mais ce n’est clairement pas suffisant tant elles sont étouffés par le reste.
Pour tout dire, ça m’a presque semblé interminable !
▲Les montagnes de la démence (1936) +++
Déjà lu il y a peu dans sa version illustrée par François Baranger et je n’ai rien a ajouter dessus.
Un recueil agréable dans l’ensemble malgré qu’il soit un peu en demi-teinte, surtout comparé au premier tome.
Mais je vais laisser Lovecraft conclure lui-même :
L'émotion la plus ancienne et la plus forte de l'humanité est la peur. Et le genre le plus ancien et le plus fort de la peur est la peur de l'inconnu.Dernière modification par Aealo (27 Avril 2021 21:55:03)
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#1580 27 Avril 2021 19:08:09
Bien le bonjour :)
Concernant les intitulés de ton suivi, je parlais des différentes "parties" :
- "Pages tournées"
- "oui j'en Pal lis"
.....
J'aime bien.
Il me tarde de lire ton avis sur I hate Fairyland du coup :D
Pour Le droit à la paresse, ça ne sera clairement pas tout de suite, mais sait-on jamais, nos goûts évoluent ^^
Eh bien je te souhaite que la lecture de Pourquoi nous dormons : Ce que la science nous révèle pour mieux dormir t'apportera ce que tu cherches !.
Cela fais des années que j'ai lu L'appel de la forêt, j'avoue avoir oublié le côté "vieillot" du livre. Je garde surtout en mémoire, la vie difficiles de ces chiens et la violence de leurs combats. Je m'étais dis qu'il faudrait que je le relise un jour, mais comme je vois beaucoup passer que "Croc blanc" est similaire et que je l'ai dans ma PAL, je lirais ce dernier à la place :).
De Jack London, j'ai lu une nouvelle qui m'a bien plu, c'est Un steak. Je te la recommande
Ton avis sur Là où chantent les écrevisses est très beau et ça donne envie de découvrir ce livre.
Je te souhaite de belles lectures :)
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