[Suivi Lectures] Aealo

@atick : Si j'ai l'occasion, je tenterai cette lecture d'ici la fin de l'année... :-)

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Et soudain le silence des anneaux…

A la victoire ou à la ruine du monde !

<image> Le voici ! Enfin le voici ! Le troisième et dernier tome ! Voici venu Le Seigneur des Anneaux, tome 3 : Le retour du roi de J. R. R. Tolkien !

Sans partir dans un résumé, mine de rien, un état des lieux lui ne sera pas de trop :
Alors que tous cherchent l'Anneau et désirent s'approprier son funeste pouvoir, la guerre se prépare.
Le Mordor s'est armé, ses créatures malfaisantes se sont multipliées, Sauron mobilise ses troupes. La Terre du Milieu n'a plus le choix, elle doit se défendre et, déjà, les combats font rage. Les Rohirrim se regroupent pour faire face à la menace.
Si l'Anneau tombe entre les mains du Seigneur Sombre, qui pourra l'arrêter ? Tous les espoirs reposent sur Frodo.
Face à la Porte Noire, celui-ci est désemparé. Comment passer et atteindre la Montagne du Feu ? Il doit tenter sa chance, en passant par le haut col de Cirith Ungol. Le simple Hobbit rassemble toutes ses forces, son courage et se dresse, seul ou presque, face au Maître de l'Anneau.

J’ai commencé la saga Le Seigneur des Anneaux en octobre avec un grand plaisir ! Je me suis pris une claque pharamineuse ! Je suis parvenu à faire suivre de suite le tome 2 Les deux tours. Deuxième claque. Puis j’ai voulu faire suivre le troisième tome très vite derrière mais plusieurs LC et challenges se sont interposés. Je l’ai donc placé dés que possible. C’est-à-dire il y a peu.

Il semblerait donc normal que ce tome soit le juste prolongement des 2 précédents !
Je ne révolutionnerai rien ici en effet puisque ce troisième tome a tenu toutes ses promesses en digne successeur des 2 autres !

Alors oui, je sais, théoriquement, il ne devait pas y avoir de surprises. Et bien comment dire sans initier la colère… Disons que je n’avais plus vu les films depuis près de 10 ans. Du coup, oui du côté de Frodo et Sam, je me souvenais. Mais du côté d’Aragorn, je ne me souvenais plus du tout de cet élément scénaristique !
*slatch* Ah ! Une tomate d’évitée !
J’aurai quand même eu deux ou trois surprises du coup ! Ce n’est pas moi qui m’en plaindrai ! Bien au contraire !

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Je ne développerai pas trop le côté scénaristique, des fois que certains/es ne connaitraient pas l’histoire/la fin et voudraient lire ou découvrir le film (bien sur que ça existe !). Plus sérieusement, le but n’est pas de faire une pleine analyse ici.
Le début de ce dernier livre est encore divisé en 2 parties : Frodo/Sam/Anneaux d’un côté et Aragorn/Légolas/Gimli/Faramir/Gandalf/… de l’autre. J’ai eu peur de me retrouver face au même ‘’problème’’ que celui de Les deux tours c’est-à-dire une partie palpitante avec la bataille et une partie longue devenue lourde avec l’anneau.
Mais ces 2 morceaux étant bien plus courts que dans le tome précédents, la lourdeur n’a pas le temps de se faire sentir côté Frodo ! D’autant plus, que la fin se rapproche, on le sait, on le sent ! Ce qui supprimer d’emblée la possibilité d’un ennui quelconque ! Et ça, ça fait grand plaisir !
Parce que de l’autre côté, les combats et les enjeux du chemin pris par Aragorn sont toujours aussi captivants ! On n’a pas envie de perdre le moindre morceau des combats, de concéder la moindre parcelle dans ces batailles, pas même face aux oliphants ! Un ‘’final’’ qui tient donc toutes ses promesses. Un pur plaisir épique !

Pour le reste, afin d’éviter trop de redite, je continue d’adorer les mêmes éléments, les mêmes personnages, les mêmes relations… Tout ça est intact ! J’ai tout retrouvé ! La même sensation que lorsqu’on redécouvre un endroit qui nous est familier.
Je noterai quand même, car ils ne sont pas autant développés en amont, les personnages de Faramir et Éowyn que j’ai beaucoup aimés, ainsi que leur relation ! A présent avec ce qu’on avait déjà appris d’eux et ce qu’on apprend dans ce tome, je trouve ces personnages très beaux et très nobles !

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J’ai bien conscience que dans la façon dont Tolkien l’a rédigé (c’est-à-dire une seul tome et non 3) ça n’ait rien d’étonnant, j’ai quand même eu une surprise quand j’ai vu à quel point la ‘’résolution’’ est arrivée vite proportionnellement au tome 3 en lui-même !
A peu de choses près, à ce moment, il ne reste encore pas loin d’un tiers du livre…
Et là, je me suis demandé de quoi il allait être question…
L’idée n’était pas dénuée d’intérêt puisque cette dernier partie comporte des éléments qui ne se trouvent pas du tout/beaucoup développés dans le film. Disons que même si ce n’était pas la partie la plus intéressante, ce n’était pas ennuyeux non plus.

Mais s’il y a bien quelque chose auquel je n’étais pas préparé : c’est ce pincement au cœur en terminant cette trilogie... C’est cette sensation d’achever quelque chose de grand… La fin d’une grande épopée…

Une fois refermé, ne reste plus qu’un grand silence…
Et je ne serais pas étonné que le silence qui suit une lecture de Tolkien, ce soit encore du Tolkien…

Hello hello,

Comment vas-tu ?

As-tu été au ciné finalement ?
Si tu as vu Adieu les cons qu'en as-tu pensé ?

The father est contrairement à Adieu les cons un film que je conseille ++.

Belle journée

Pour répondre à ta question sur Dumas, en fait je me suis engagée à finir le livre pour un challenge qui finit le 30 juin donc pas le choix de l'avoir lu d'ici là :/ C'est un challenge d'équipe et je ne voudrais pas pénaliser les autres participants.

Je suis assez hermétique à la poésie je dois dire (à part exception) et en lisant tes extraits, ca m'a fait penser aux haikus japonais (un des style le poésie qui me perd le plus et qui ne me dis rien du tout : je comprends rien). Donc en gros, je ne lirai pas ces recueils même si certains vers ont l'air pas trop mal  (dans Le livre des petits étonnements du sage Tao Li Fu ).

Pour le SdA : c'est en lisant tes citations qu'on se rend compte à quel point le film est fidèle car ce que disent les acteurs est (presque) mot pour mot ce que tu cites du livre. C'est évident si tu regardes les versions longues bien sur. Et comment ca tu avais oublié le passage avec Morts !?! Hérésie ! Je rigole XD
J'ai également adoré Faramir dans le livre. J'aimais déjà bcp dans le film mais je le trouve encore plus présent dans les film et sa relation avec Eowyn très touchante (elle est abordée uniquement dans la version longue du film).

On a vraiment un ressenti différent face à Sam et Frodo. 

Spoiler (Cliquez pour afficher)

La loyauté de Sam me touche énormément, déjà dès le tome 2 mais encore plus dans le tome 3.  D'ailleurs Sam a toujours été mon personnage préféré.

@Cendre : Ah oui! D'accord! Fameux challenge mine de rien! O_o Mais je comprends : l'esprit d'équipe! :-)

Je pense que c'est normal : la poésie souvent ça passe ou ça casse... :chaispas:

Ah je ne te le fais pas dire! D'ailleurs ce sont les versions longues que j'ai revisionné! tant qu'à faire autant faire bien! :D
Oh oui je sais l'hérésie : ce n'est pas pour rien qu'une tomate à voler, ça devait être la tienne... :angel:
Je dois avouer que j'ai eu la sensation inverse pourtant avec Faramir, je l'ai trouvé plus présent dans le livre que dans les films versions longues... :grat:

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@Mana_ : Je te rejoins sur la puissance des haikus! :-) L'état d'esprit et la philosophie japonaise sont très différentes de l'occident, il est donc normal que le niveau des "originaux" ne puissent pas être égalé! Notamment dans leur simplicité en effet et surtout leur perception de la nature je trouve!

Je suis dans la vase inverse : je viens d'ouvrir la porte de l'univers de Tolkien. Du coup, toute son oeuvre est à découvrir pour moi! Mais je relirai le SdA c'est certain! :D
Qu'as-tu déjà lu de L'Histoire de la Terre du Milieu?

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@Grominou : Je comprends très bien ce que tu as pu ressentir envers Sam et Frodo. Je suis meêm entièrement d'accord en ce qui concerne la loyauté sans nom de Sam. Mais je crois que la partie 4 (la leur dans le tome 2) m'a tellement ennuyée que j'étais forcément sur la défensive en reparlant d'eux dans le tome 3. Pas forcément sur le bon pied donc...

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@Miyuki-Panda : Ah oui... Quand même... :ptdr: Un stand-by de longue haleine!

Nous sommes d'accord, la poésie n'est pas forcément quelque chose de nian-nian. :-)
Je ne suis pas un grand connaisseur de poésie, j'avoue y avancer un peu à l'aveugle...
Je ne me suis pas encore franchement penché sur le cas Rimbaud d'ailleurs... :grat:
J'aime encore bien Paul Eluard et Victor Hugo. Dernièrement je suis tombé sur Habitant de nulle part, originaire de partout de Souleymane Diamanka qui m'a l'air engagé mais je ne l'ai pas encore lu donc je ne peux pas le jurer... :grat:

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P.Ar.C.I.Mo.Ni.He.U

Est-ce que les civilisations ont vraiment évolué depuis les cinq mille dernières années ? Elles fonctionnent toujours sur la même base d’individus uniques organisées en sociétés hiérarchisées et inégalitaires, ou la lutte des classes persiste.

<image> Là encore, roman graphique vu ici sur LA. Une belle couverture, de la SF pour changer un peu. Finalement ce n’est qu’après avoir lu Carbone & Silicium de Mathieu Bablet que je me suis rendu compte que j’avais déjà entendu parler de Mathieu Bablet.

Voyons le code de cette histoire :
2046 Derniers nés des laboratoires Tomorrow Foundation, Carbone et Silicium sont les prototypes d'une nouvelle génération de robots destinés à prendre soin de la population humaine vieillissante. Élevés dans un cocon protecteur, avides de découvrir le monde extérieur, c'est lors d'une tentative d'évasion qu'ils finiront par être séparés. Ils mènent alors chacun leurs propres expériences et luttent, pendant plusieurs siècles, afin de trouver leur place sur une planète à bout de souffle où les catastrophes climatiques et les bouleversements politiques et humains se succèdent.

Ca ne va pas être franchement évident d’être clair sur cet avis…
Mais il faut dire que ce ne sera jamais que le reflet de la lecture que j’en ai eu…

Commençons par le plus simple : les visuels ! Même si le dessin des plans plus proches n’est pas extraordinaire, il passe quand même bien. Par contre, on sent que Mathieu Bablet a une affection particulière pour les grands plans et les plans larges. Les visuels des grandes étendues et des paysages sont très beaux. De plus, ils sont souvent porteurs de petits détails éloquents sur la situation ou le lieu en question. Un dessin efficace donc.

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On sent également ce roman graphique a été mûrement réfléchi. Tout d’abord de par des détails comme les noms de nos androïdes-héros : le Carbone étant l’élément chimique du vivant et le Silicium étant celui un des composant du sol (sable…), les deux étant dans la même colonne du tableau périodique, l’un en dessous de l’autre mais l’un étant un métal et l’autre non. A la fois si proches et si différents. Comme nos androïdes-héros. Et ce n’est qu’un détail parmi tant d’autres.
Ensuite réfléchi par ce qu’il raconte. A travers la vie de Carbone (surtout) et de Silicium, c’est l’humain en tant qu’espèce qui ici est mis en scène, projeté, réfléchi, jugé, condamné…
Rien n’est fait au hasard…

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Au final, le seul vrai bémol que je lui trouve mais il me gêne : c’est qu’il y a beaucoup d’idées intéressantes, qui souvent sont bien plus profonde que ce dont elles peuvent avoir l'air au premier abord, mais elles sont pour ainsi dire trop nombreuses pour être traitées comme elles le mériteraient, c’est-à-dire en profondeur. Du coup, beaucoup d’entre elles ne sont qu’évoquées ou bien laissées trop en surface…

Certes les voies sont posées mais je pense qu’un lecteur qui n’est pas habitué à se questionner sur le monde qui l’entoure pourrait très bien passer à côté de l’essence de ce roman graphique et de la quasi-totalité des questions qu’il soulève.
Moi-même j’ai la sensation d’avoir laissé des éléments m’échapper…

Par la même occasion, je ne suis pas amateur de toutes les idées générées par Mathieu Bablet ici. Même si je les comprends.

De même, je ne suis fan de la fin également…

Mais ça c’est une autre histoire…

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