Bonjour tout le monde !
Aujourd'hui, pic de chaleur... c'est la canicule ! Bien que je sois un lézard à m'exposer le plus possible au soleil, il m'a été impossible de mettre le nez dehors cette après-midi. Et croyez moi, il en faut pour m'enfermer chez moi !
J'ai donc passé une après-midi plutôt monotone, au frais dans ma chambre. Il va s'en dire que j'ai passé la plupart du temps à lire et en ce moment, je suis avec le deuxième volumes des
Souvenirs d'enfance de Marcel Pagnol, à savoir
Le Château de ma mère.
Ça me fait penser que j'ai littéralement avaler le premier volume sans vous donner mon avis ! Maintenant qu'il commence à faire un peu plus frais, voilà ce que j'en ai pensé :
Nous sommes dans la garrigue, en région marseillaise. Les cigales chantent, enfin, elles HURLENT délicieusement installées sous le soleil chaud et sec de l'été du Sud de la France. Vous voyez le tableau ? Pins et Salvetat, accent chantant et romarin... CSS CSS CSSS CSSS CSSS
Et voilà le petit Marcel qui débarque, garçon de la ville fraîchement vacancier. Avec ses parents, son frère Paul, sa petite sœur, la tante Rose (je vous jure, dans le Sud, on a tous une tante Rose), l'Oncle Jules et son cousin qui n'est encore qu'un bébé, il s'installe dans une charmante maison en pierres apparentes, au beau milieu d'un verger sauvage.
Commence alors les douces et tapageuses aventures du petit Marcel qui apprend à être un Indien, un récolteur d'herbes, un chasseur de cigales, un dompteur de "tigre"... Bref, tout se passe pour le mieux pour le petit Marcel accompagné de son fidèle et adorable petit frère, Paul.
Parlons-en tiens, du petit Paul ! Il m'a tout bonnement fait mourir de rire avec son franc parlé (#C'estUnCouillon!, devenu universel) et sa tendresse d'enfant. Admiratif et bien plus calme que son aîné, c'est lui le plus malin et le plus attentif ! #LeDrameDuJourDeChasse
Joseph Pagnol... illustre figure de l'instituteur à l'ancienne. Avec son rejet pour tout ce qui touche à la religion, je n'ai pas pu m'empêcher de chantonner ...
Est-il en notre temps rien de plus odieux
De plus désespérant, que de n'pas croire en Dieu ?
J'voudrais avoir la foi, la foi d'mon charbonnier
Qui est heureux comme un pape et con comme un panier
Mon voisin du dessus, un certain Blais' Pascal
M'a gentiment donné ce conseil amical
" Mettez-vous à genoux, priez et implorez
Faites semblant de croire, et bientôt vous croirez "
J'me mis à débiter, les rotules à terr'
Tous les Ave Maria, tous les Pater Noster
Dans les rues, les cafés, les trains, les autobus
Tous les de profundis, tous les morpionibus
Sur ces entrefait's-là, trouvant dans les orties
Un' soutane à ma taill', je m'en suis travesti
- Georges Brassens
Quel plaisir que de revenir en enfance, du temps où tout était bien plus simple... Ayant vu les films des dizaines de fois, je ne me suis pourtant pas lassée de cette ambiance bucolique où vacances et apprentissage ne font qu'un.
Deux belles et comiques que j'ai relevé...
"C'était une époque bénie, où les gens se rendaient service : il n'y avait qu'à demander."
"Comme rien ne paraissait, je craignis alors qu'il ne fût en train d'éventrer mon père, et je priai Dieu - si il existait - de le diriger plutôt sur mon oncle, qui croyait au Paradis et mourrait, par conséquent, plus volontiers."