#157 08 Janvier 2014 15:06:51
Bon les filles ça y est! Je commence à reprendre le contrôle de ma vie et je peux enfin revenir faire un petit tour par là.
Les fêtes ont été folles et j'ai été malade. Aujourd'hui c'est la première journée depuis Noël où je suis chez moi avec rien de prévu (à part un peu de ménage) et donc j'avais mis l'update de mon suivi dans mes priorités!
Je n'ai pas lu beaucoup depuis Noël.
J'ai lu le troisième livre que l'on m'avait choisi pour le challenge LDPA :
Le bruit des choses qui tombent de Juan Gabriel Vasquez. Spoiler (Cliquez pour afficher)
A quarante ans, Antonio Yammara dresse le bilan de sa vie et revient sur sa relation, brève mais lourde de conséquences, avec Ricardo Laverde, un homme laconique et secret qu'il a autrefois fréquenté dans une salle de billard du centre de Bogotà. Un soir, alors qu'ils marchent dans la rue, deux hommes à moto abattent Laverde et blessent grièvement Antonio. Traumatisé, ce dernier voit son rapport au monde se détériorer chaque jour davantage malgré l'amour qu'il porte aux siens.
Deux ans après l'attentat, il reçoit un appel téléphonique d'une femme qui dit s'appeler Maya et être la fille de Laverde. Comprenant alors que pour pouvoir se débarrasser de son angoisse il doit affronter l'énigme de Laverde et de sa mort, il va trouver Maya. Ensemble, ils remontent le fil du passé et de la mémoire, jusqu'aux années 1970 où l'un et l'autre ont grandi à l'ombre du commerce mortifère de la drogue et de la violence des cartels qui ont mené la Colombie au bord de l'abîme.
J'ai trouvé ça sympa. J'ai surtout beaucoup aimé l'ambiance. La description de la Colombie à l'époque de Pablo Escobar alors que c'était la guerre permanente entre les narcotrafiquants, et de l'état d'esprit des colombiens ayant vécu à cette époque : comment ils ont évolué, comment ils sont différents des jeunes n'ayant pas connu cette époque, comment ils ont grandi dans la peur et comment cela les a forgé.
Et ensuite je me suis attaquée à
Le Déchronologue de Stéphane BeauvergerSpoiler (Cliquez pour afficher)
Au XVIIe siècle, sur la mer des Caraïbes, le capitaine Henri Villon et son équipage de pirates luttent pour préserver leur liberté dans un monde déchiré par d'impitoyables perturbations temporelles, Leur arme: le Déchronologue, un navire dont les canons tirent du temps. Qu'espérait Villon en quittant Port-Margot pour donner la chasse à un galion espagnol? Mettre la main, peut-être, sur une maravilla, une des merveilles secrètes, si rares, qui apparaissent quelquefois aux abords du Nouveau Monde. Assurément pas croiser l'impensable: un Léviathan de fer glissant dans l'orage, capable de cracher la foudre et d'abattre la mort! Lorsque des personnages hauts en couleur, au verbe fleuri ou au rugueux parler des îles, croisent objets et intrus venus du futur, un souffle picaresque et original confronte le récit d'aventures maritimes à la science-fiction. De quoi être précipité sur ces rivages lointains où l'Histoire éventrée fait continûment naufrage, où les marins affrontent tous les temps. Car avec eux, on sait: qu'importe de vaincre ou de sombrer, puisque l'important est de se battre!
Et... je me le traîne depuis presque un mois. J'ai beaucoup de mal avec le style d'écriture. C'est un peu le genre de livres que l'on a besoin de lire dans un calme absolu sinon on est obligé de relire chaque passage 5 fois avant de le comprendre. Et comme moi je lis principalement dans le métro ou dès que j'ai 5 minutes de libre j'apprécie de pouvoir rentrer dans le récit instantanément. Faut que je me motive, il parait que la fin est bien.
Je sais déjà ce que je lirais ensuite. Je suis inscrite au
challenge mystère de Froggy80. Le thème pour janvier est "livre de 300 pages et moins". J'ai, dans ma PAL, un livre de pile 300 pages donc c'est parfait pour le challenge! C'est
Fuck America de Edgar HilsenrathSpoiler (Cliquez pour afficher)
1952 : dans une cafétéria juive de Broadway, Jakob Bronsky, tout juste débarqué aux Etats-Unis, écrit son roman sur son expérience du ghetto pendant la guerre : Le Branleur ! Au milieu des clodos, des putes, des maquereaux et d'autres paumés, il survit comme il peut, accumulant les jobs miteux, fantasmant sur le cul de la secrétaire de son futur éditeur, M Doublecrum. Dans la lignée de Fante, Roth et Bukowski, Fuck America est un témoignage étourdissant sur l'écrivain immigré crève-la-faim.
Sinon je suis contrainte de mettre les chroniques en pause et ça m’énerve. Lorsque je lis un livre je note les citations qui m'ont plu dans un carnet puis quand je chronique je choisis une citation pour le titre de mon article, et relire les citations me replonge dans l'ambiance du livre et me permet de chroniquer plus facilement. J'ai oublié mon carnet chez les parents de mon copain en Normandie et je sais pas quand je pourrais le récupérer. Sa mère a pas voulu me le poster. :(