#277 06 Septembre 2018 21:56:35
Bonsoir tout le monde... passage éclair sur mon suivi, parce que j’ai très envie de débuter une nouvelle lecture après :-)
White, merci pour ton retour sur
Silo, « demi avis » (^_^) qui va en tout cas me donner envie de m’y plonger
(quand le moment sera venu, avec Maman Tortue)Becky,
Le couvent des damnées est toujours entre les mains de ma petite-belle-fille =)
Mariejuliet, j’ai décidé de « me » (voir portrait —> {^_^} )
partager entre 10 suivis et 10 challenges, ça me semble équitable =D
Iamthelandscape, si c’est pour éviter les scènes violentes de Chattam... Thilliez sait faire tout aussi bien dans les peintures sanglantes :P .... et
Espyvie, le livre
Amatka ne sera pas pour toute de suite...
... les consignes de challenges priment parfois sur les envies immédiates
(et il faut que ça change en ce qui me concerne ! :angry:Mypianocanta, je comprends que l'écorchure puisse te sembler une affaire douloureuse... un vrai déchirement à fleur de peau ! :lol:
et à propos de
Écorchures, je l’ai terminé la nuit dernière et ce fut assurément une lecture qui m’a prise aux tripes (sans jeu de mot... ou presque ^^), puisque le mec éviscéré dans le livre ne sera plus en mesure d’en jouir =D
Avis :
Spoiler (Cliquez pour afficher)
« Classique » comme trame dans un polar, me direz-vous, de présenter deux histoires bien distinctes qui se rejoignent à la fin. Oui, mais ça « fonctionne » toujours, et à merveille ici.
Un safari en Botswana qui, il y a 6 ans, a tourné à la catastrophe, raconté par Millie, une des participantes à la personnalité réservée... et la découverte, aujourd’hui à Boston, d’un taxidermiste-chasseur éviscéré (juste retour de manivelle !) dont Jane Rizzoli, inspectrice franche et jusqu’au boutiste et Maura Isles, médecin-légiste (capable de regarder un plus loin que le bout de son scalpel) vont devoir s’occuper.
Au départ ce n’était pas tant le résumé que le léopard sur la couverture qui m’avait fait de l’oeil. Et on apprend, comme je l’espérais, effectivement pas mal de choses sur ce plus grand prédateur félin. C’est la fascination de l’homme-chasseur pour cet animal-chasseur qui est à la base de l’intrigue.
Dans les remerciements, l’auteure dit avoir visité la brousse africaine et les descriptions de la savane et sa faune sont, de ce fait, très vivantes mais jamais pesantes. À l’instar de Millie, on découvre avec émerveillement une nature sauvage préservée dans laquelle « manger ou être mangé » prend tout son sens.
Les chapitres se déroulant dans le delta africain ensoleillé d’Okavango alternent avec l’enquête rebondissante autour d’un Boston quasi hivernal.
L’amitié qui lie Jane et Maura, deux caractères féminins qui s’opposent, est une vraie amitié, une de celles dans laquelle il est possible de (presque) tout se dire. Une relation de longue date puisque « Écorchures » est le 11e tome de la série « Rizzoli & Isles ». Commencer par ce dernier volume ne m’a absolument pas gênée. Jane fait parfois référence à d’autres affaires qu’elle a dû résoudre ou affronter... comme n’importe quel flic le ferait quand il/elle raconte des anecdotes de sa vie professionnelle.
C’était une lecture aussi agréable que palpitante, par son style d’écriture extrêmement fluide, par les dialogues et procédés policiers et médico-légaux qui sonnent juste. Une lecture toute en contrastes aussi, avec ces belles peintures d’Afrique et la vie harcelante aux Etats-Unis... contrastes dont les pourtours s’effacent quand le rythme de l’histoire s’emballe à la fin, avec l’identification définitive (et presque surprenante) du tueur... pour terminer sur une note plus douce, celle de la quiétude, enfin retrouvée.
Moi je me réjouis par contre d’aller commencer
Les livres de la terre fracturée, tome 1 : La cinquième saison de Nora K. Jemisin.