[illimité] Challenge Rougon-Macquart

 
  • Mypianocanta

    Gardien du savoir

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    #411 20 Janvier 2020 18:27:11

    Belle avancée oriane !
    Je suis assez d'accord avec le rapprochement que tu fais entre Nana et Pot-Bouille (même si je trouve que Nana va encore plus loin) et comme toi j'aime beaucoup Au bonheur des dames (j'ai hâte de le relire).
    Par contre je ne me souviens pas du tout de La joie de vivre, ce sera une redécouverte complète.

    Mise à jour faite.
  • Mypianocanta

    Gardien du savoir

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    #412 26 Janvier 2020 14:58:23

    Cette semaine j'ai lu Une page d'amour ; je vous livre mon avis écrit sur mon suivi "à chaud" (et je reviendrai avec une chronique complète plus tard).

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    Si j'aime toujours autant la plume, j'ai trouvé cette histoire plutôt plate voire même moralisatrice et je comprends bien pourquoi je ne m'en souvenais pas vraiment : il ne s'y passe pour ainsi dire rien et on ne peut pas dire que les personnages soient très intéressants. J'irai même jusqu'à dire que j'ai trouvé la petite Jeanne absolument imbuvable avec ses caprices et sa jalousie - Zola veut montrer par là les effets de la génétique mais je maintiens qu'en ayant été moins gâtée et moins fusionnelle avec sa mère, son comportement aurait été différent et elle m'a profondément énervée.
    A côté de cela, j'ai trouvé les sentiments moins forts et moins touchants que dans d'autres tomes comme La Curée ou La faute de l'Abbé Mouret.
    Heureusement, il reste ce que je soulignais déjà précédemment : les descriptions que ce soit celles de Paris ou du jardin - de vrais tableaux :pink: ; le bal d'enfants est un régal aussi : on s'y croirait tant le rythme de la danse est sous-entendu dans celui des phrases même l'enterrement est beau (ce fut pour moi le seul vrai moment d'émotion du livre).
    En résumé, j'ai adoré la forme mais beaucoup moins le fond et l'histoire.



    Mise à jour faite
  • Milena19

    Guide touristique des librairies

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    #413 26 Janvier 2020 20:10:45

    Tout ceci me donne très envie de me replonger dans " Au bonheur des dames" !!!
  • Belial

    Parent d une bébé PAL

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    #414 29 Janvier 2020 14:35:00

    J'avais laissé un peu Zola en stand-by depuis un moment. Comme je n'avais pas vraiment accroché au "Ventre de Paris", j'étais pas pressé pour lire la suite.
    Finalement, j'ai enfin lu le tome 4, "La Conquête de Plassans, et je l'ai adoré ! Bon ben maintenant, j'attendrai moins longtemps pour lire la suite ;)

    Spoiler (Cliquez pour afficher)

    Exit la tonne de descriptions que l'on a d'ordinaire (ça change du tome précédent !), ici la part belle est faite aux personnages. On a toute une galerie de personnages : religieux, politiques, bourgeois... D'ailleurs, pas besoin de description superflu dans ce tome car on connait déjà bien Plassans que l'on avait découvert au premier tome, "La fortune des Rougon". On y retrouve aussi des personnages déjà croisés dont nos principaux protagonistes : François et Marthe Mouret (fille du couple Rougon du premier volet) dont l'existence va être bouleversée lorsqu'ils décident de prendre pour locataires l'abbé Faujas et sa mère...
    J'ai adoré ce tome, c'est vif, vivant, mais aussi plein de manipulations et manigances. Tout commence doucement et puis ça se dégrade de plus en plus jusqu'au feu d'artifice final !
    Une très bonne lecture mais qu'est-ce que j'ai été indignée et révoltée par l'injustice envers un personnage qui est accablé de tous les maux ! Vraiment frustrée par sa non-réaction aussi mais il est, et de loin, mon perso préféré du roman. J'étais en totale empathie avec lui.
    Marthe et Rose sont quant à elles totalement antipathiques, je n'arrivais même plus à savoir qui je détestais le plus ! En fait, il y avait tellement de personnages que j'avais envie de baffer que c'en était désespérant... ^^
    C'est clair que Zola nous a peint ici une galerie de sacrés personnages ! En tout cas, je ne me suis pas ennuyée un seul instant :)


    Pour l'instant, j'adore les tomes pairs =D

    = 4/20
  • Walpurgis

    Lecteur professionnel

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    #415 13 Février 2020 15:41:59

    Bonjour à tous,

    Je reviens avec le tome 13, le fameux Germinal que j'ai beaucoup aimé malgré quelques longueurs dont finalement je ne parle même pas car ce n'est pas ce qui m'a le plus marqué. Je l'ai trouvé encore très actuel ce Zola !
  • Mypianocanta

    Gardien du savoir

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    #416 13 Février 2020 17:28:23

    oops Belial, toutes mes excuses mais j'avais zappé ton message.
    C'est clair que la galerie de personnages de La Conquête est un des points forts du livre.

    @ Wal' : Han Germinal ! je sens que ça va être un cap difficile à passer (qu'est-ce que j'ai pu pleurer la première fois…).
    C'est quand même effrayant l'actualité de beaucoup de ces romans - on a parfois l'impression qu'en-dehors de la technologie rien a changé :'S

    Mise à jour faite
  • Errant

    Bookworm

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    #417 13 Février 2020 18:05:33

    J'ai fini "Nana", lecture dont j'attendais beaucoup... Je n'ai été que partiellement comblé, et voici pourquoi.

    Cette Nana est exactement le type de femmes que je déteste: fausse, rapace, manipulatrice, égocentrique au cube, masochiste dans l'épisode avec Fontan, pute avouée et sans vergogne tout au long du livre. On est loin des crises d'amour du tome précédent....Difficile d'imaginer que tant d'hommes puissent succomber à une telle greluche, mais enfin, la nature humaine est toujours surprenante...

    Reste que ce livre m'a plu, même si je n'ai sympathisé avec aucun personnage. Curieusement, la réception que donne Nana vers le début m'a fait penser à celle de Gervaise dans “l'Assommoir”; Dans ce dernier cas, les invités étaient reliés à celle-ci et leur présence avait une signification tandis que lorsque Nana reçoit tout un chacun y est sans aucune pertinence ni intérêt réel. La fatuité de la bourgeoisie peut-être..

    Finalement, personne n'est vraiment, un tant soit peu, profond ou intelligent dans ce roman. Les hommes sont présentés comme plus ou moins débiles lorsqu'une possible “conquête”, quelqu'en soit le prix, se pointe à l'horizon. Quant aux femmes, moins bien décrites en passant, on ne leur prête que des émotions au premier degré, sans grandes perspectives. Reste que l'écriture racoleuse est au rendez-vous, que certains passages, notamment celui au champs de courses, sont tellement vivants et que, somme toute, ce portrait d'une impénitente noceuse frappe l'imagination et confirme, à nouveau, le talent incontestable de l'auteur.
  • Walpurgis

    Lecteur professionnel

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    #418 13 Février 2020 18:57:01

    Mypianocanta a écrit

    oops Belial, toutes mes excuses mais j'avais zappé ton message.
    C'est clair que la galerie de personnages de La Conquête est un des points forts du livre.

    @ Wal' : Han Germinal ! je sens que ça va être un cap difficile à passer (qu'est-ce que j'ai pu pleurer la première fois…).
    C'est quand même effrayant l'actualité de beaucoup de ces romans - on a parfois l'impression qu'en-dehors de la technologie rien a changé :'S

    Mise à jour faite


    Mais tellement ! La nature humaine ne change pas donc la société non plus...

  • Mypianocanta

    Gardien du savoir

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    #419 13 Février 2020 20:06:20

    Pfiouu Errant tu n'es pas tendre avec ce roman même si j'aime beaucoup ton point de vue.
    Nana est greluche sans doute (ça fait des lustres que je n'avais pas vu ce mot :lol: ) mais elle est gironde comme on dit et visiblement pour certains de ces messieurs c'est suffisant ;)
    Je n'en dis pas plus c'est mon prochain à lire et je pensais lancer une LC dessus.

    @ Wal' : malheureusement oui !

    Re-mise à jour
  • Rascar Capac

    Magicien des lignes

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    #420 19 Février 2020 10:58:48

    Bonjour !

    Je viens de terminer Nana moi aussi et je suis 100% d'accord avec Errant. Les personnages sont tous plus inconséquents les uns que les autres. Le pire, c'est qu'il  décrit des comportements réels. Ces demis mondaines stupides et ces courtisans tout aussi idiots ...
    J'ai déjà lu ce genre d'histoire chez Balzac, avec des vieux riches qui se ruinent pour entretenir des filles, comme quoi c'était sans doute une réalité à l'époque.

    Au final, après "Une page d'amour" Zola est revenu à la dénonciation féroce, le genre dans lequel il excelle.