Hello par ici =)
Je suis ravie que mon avis sur
Le Prieuré ait plu à la plupart d'entre vous !
@Morgane Lance toi c'est l'été et les vacances, le moment idéal pour lire un pavé quoi ^^'
J'ai effectivement remanié le résumé à ma sauce, j'aime bien faire cela (et j'aime bien quand les gens le font aussi) car cela donne un autre point de vue de l'histoire, plus personnel, pas seulement "vendeur" (et ne parlons pas des résumés qui spoilent la moitié du livre, pfff...)
Que lis-tu ? As-tu fini le Seigneur des Anneaux ?
@Truculent Merci pour les câlins de pitit chat :heart:
Tu as vu comme c'est drôle à lire
La forêt mouillée ? Psyché, délirant, poétique ! En vérité je m'étais bien amusée à monter cette pièce avec les élèves du cours de théâtre dont j'étais prof. On avait joué ça dans un jardin, c'était absurde et très rigolo. Un vrai défi à relever. Mais bon on a fait avec les moyens du bord, donc pas de costumes de liserons ou de papillons sur mesure, de machinerie ni rien, donc je me demande ce que ça donnerait avec une grosse production et des gros moyens.
Pour
Le Prieuré effectivement
Spoiler (Cliquez pour afficher)
comme la fin semblait être sans surprise elle est allée vite.. Mais du coup le rythme était bizarre : tantôt lent on mange des dattes fourrées au miel en parlant de la météo, tantôt bim boum 2 grosses scènes d'actions hyper rapides, on tue le plus gros dragon ever en quelques heures yakoi ?! J'aime quand c'est lent tout le temps ou rapide tout le temps.
Eh oui pour Tané elle n'évolue pas vraiment, j'aurais vraiment aimé plus d'épaisseur pour ce personnage (et c'est moi où j'étais persuadée que sa dragonne était morte dans le combat et du coup j'ai pas compris la résurrection ?)
Maintenant je comprends mieux d'où vient ton choix de pseudo, petit ichneumon, mangeuse de dragons (pas que de salade donc, visiblement !)
@Wonderbooks Coucou ;)
Alala quel bonheur c'est d'avoir autant de vacances l'été ! On ne retrouve pas ça dans le monde du travail après. Sauf moi cette année exceptionnellement, suite au confinement à mon licenciement toussa. Ben mine de rien ça fait du bien ! Profite bien de tes vacances.
Je pense effectivement que
Le Prieuré sera choisi pour le BC et je serais très contente si c'était le cas. Mais tout le monde veut lire ce livre...
Je vais parler de
Lait et miel plus loin dans ce post, j'espère qu'un jour tu pourras le lire =)
@Cendre Coucou toi !
Ton passage me fait penser que je n'ai pas fait d'actu sur le challenge/jeu dixit, olala il faut que j'aille y faire un tour, sinon comment on créera le recueil "pioche une carte de Dixit et je te dirais quel livre tu dois lire" ?
Vraiment je confirme, les personnages masculins sont aussi très bien. C'est un monde sans sexisme pas féministe. La démarche de l'auteure paraît donc féministe dans notre monde, mais dans celui du livre l'absence de sexisme est normale.
Et oui pour les sagas à dix livres minimum je suis pareille c'est démoralisant, je voulais me mettre en quête du premier volume de
La ballade de Pern il y a
33 fucking tomes, pareil avec les bouquins d'Asimov ou certains de Le Guin, tu fais mais noooon y'a que ça dans la fantasy et la SF ou quoi ? xD
***
Je viens de terminer deux recueils de poésie contemporaine, écrits par des femmes. Ils sont proches et pourtant si différents
: Lait et miel de Rupi Kaur et Transparaître de Séverine Deaucourt.
Douloureux. Réconfortant. Apaisant. Intime
Lait et miel de Rupi Kaur
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Rupi Kaur est artiste performeuse et poétesse. Son recueil de poésie en prose commence par un "avis au lecteur" évocateur :
"mon coeur m'a réveillée la nuit dernière
il pleurait
comment puis-je t'aider lui demandai-je
mon coeur m'a répondu
écris ce livre"
Avec plusieurs poèmes en prose à la grammaire particulière, sans ponctuation ni majuscule, Rupi Kaur parle de tristesse, de souffrance, d'amour, de comment nous nous remettons de certaines épreuves ou pas, de violences physiques ou psychologiques que les femmes peuvent subir, de résilience, de beauté. Avec douceur ou amertume. Parfois ça pique, parfois ça fait du bien. Parfois ça remue des couteaux dans les plaies, parfois ça les panse/pense (au choix).
Le recueil est structuré en quatre parties (et j'adore les recueils de poèmes qui ont une structure, coucou Baudelaire amour de ma vie :heart:) : souffrir - aimer - rompre - guérir
Le style est épuré, plein d'images, concis, à la façon des haïkus qui disent tout avec peu de mots. Et parfois il y a davantage de mots, comme si la voix de la poétesse sortait d'un seul souffle, sans pouvoir s'arrêter. Puis se brisait net, sous le coup de l'émotion.
J'ai ressenti plein d'émotions, il y a de belles pépites. Parfois on s'identifie à l'auteur et à son vécu, parfois pas du tout car c'est une démarche très intime de sa part. Mais dans tous les cas on compatit, on partage son émotion.
Le livre est ponctué d'illustrations, tantôt simples, tantôt évocatrices et (presque toujours) justes.
C'est un livre que je lirai et relirai (même si je pense me racheter une édition en VO anglais, car je pense que la traduction, même très bonne, fait perdre beaucoup de subtilités).
Je vous livre quelques passages et quelques illustrations :
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Cru. Trash. Volcanique. Militant. Intime.
Transparaître de Séverine Deaucourt
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Bon ne parlons pas de cette image de couverture que je trouve horrible.
Séverine Deaucourt est une poétesse française. Son oeuvre en général parle de l'identité sexuelle, de la sexualité, du "drame féminin", du corps des femmes, des violences qui leur ont été faites.
Transparaître est un recueil de poésie très personnel. L'auteure parle de ce qu'elle a vécu dans sa vie de femme (premières règles, avortement, prostitution, divorce, sexualité). Un peu en vrac, plutôt véner. C'est parfois décousu. A nouveau ici pas de ponctuation, on joue avec la grammaire, les mots, leur sens. C'est un flot de pensées et de mots/maux (au choix) parfois interrompu. La mise en page est spéciale (parfois on ne sait pas si le poème dure 3 pages ou deux ou une), les poèmes ne sont pas ordonnés, ils viennent comme ils sont (rien à voir avec Mcdo cependant).
Ce recueil m'a moins plu que le précédent car j'avais le sentiment que ce livre ne voulait pas me parler mais qu'il était un gros gros exutoire. Pas de consolation ou de douceur (et je comprends bien vu ce qu'a vécu l'auteure) mais besoin de sortir amertume et souffrance, sur le papier devant tout le monde. Peut-être que d'autres gens s'y retrouveront davantage que moi, mais la poésie que je préfère est celle qui console, comme un baume. Il y a certaines pépites que je partage avec vous :
"il est un âge où on peut se détruire en quelques minutes
s'éloigner du rivage et mettre une vie à recoudre les ravages"
"prête à me décimer
je voulais parvenir
à me reconnaître
à ma hauteur sur la cime
dans une brume de tendresse et de pudeur"
Voilà j'espère que je vous aurais donné envie de lire un peu de poésie :)
Sinon j'ai lu le premier tome de la BD Le rapport de Brodeck de Manu Larcenet, et je ne compte pas lire le deuxième : trop d'aplats de noir dans les dessins donc je n'ai pas accroché aux graphismes, histoire trop longue à mettre en place, je me suis ennuyée...
Je compte reprendre ma lecture des Liaisons dangereuses pour finir ça avant de partir en vacances.
Bonnes lectures à vous !