Louis, tome 1 : Louis au ski de Guy Delisle
Lu par @Coper
Il s'agit d'une BD entièrement muette où l'on suit les "aventures" de Louis, un petit garçon, au ski. Le personnage adulte principal ressemble fortement à Guy... je crois me souvenir qu'il a un enfant (dans chroniques birmanes je crois), j'ai eu l'impression, qu'il racontait ici les aventures (qu'il projetait) de son fils !
Louis est laissé avec un ado prépubère sur une piste 3 tandis que son père dévale les pistes noires... mais l'ado n'a que faire de Louis... Louis se retrouve quasi seul toute la journée à braver les dangers de la montagne (il a une aide heureusement dont on comprend le sens à la fin).
C'est assez plaisant comme lecture, ça part un peu dans l'absurde mais c'est tout de même très mignonnet.
Genre : Humour
S'enfuir : Récit d'un otage de Guy Delisle
Lu par @Cendre
J’ai lu plusieurs titres de Guy Delisle avant celui-ci ils semblent tous de la même veine : un récit autobiographie de ses voyages dans des pays « qui craignent », que ce soit pour son travail ou en mission humanitaire (lui ou sa famille). Contrairement aux autres titres de l’auteur qui sont assez sarcastiques et finalement légers, S’enfuir est n’est pas à la blague, même si je vous rassure, l’ambiance n’est pas si pesante (pas de scène de violence gratuite ou ce genre de trucs). C’est un roman graphique de plus de 400 pages qui retrace le témoignage d’un otage français en Tchétchénie en 1997 pendant presque 4 mois. Cette fois, le personnage principal n’est donc pas l’auteur. Ça semble monotone (3 mois dans une chambre vide sauf un radiateur où il est attaché par des menottes, je vous laisse imaginer le truc) et répétitif mais en fait je suis totalement entrée dans l’ambiance. Etonnamment, même si les jours se suivent et se ressemblent et qu’il ne se passe presque rien (une journée où les ravisseurs prennent une photo de l’otage est déjà un évènement majeur), je ne me suis pas ennuyée une seule fois. On sent si bien les émotions et les pensées qui traversent la tête de l'otage, qui vit ça avec un calme qui m'a plus d'une fois surprise. Pas de réflexion philosophiques sur la vie mes des choses finalement très terre à terre comme trouver un moyen de compter les jours, trouver une position pour dormir pas trop inconfortable avec la menotte. Ce qui est étrange c’est que l’otage n’a pas vraiment tenter d’établir un contact avec ses ravisseurs ou tenter des trucs de fou, ni hurler pour demander un truc, ni se rebeller, ni rien. Je pense qu’on s’imagine tous des journées affreuses de maltraitance mais en fait c’était surtout des loooongues journées de solitude, rythmée par le repas et les allers-retours aux toilettes. Les rares fois où ses ravisseurs le sortait de sa monotonie (genre regarder un match à la télé ou griller une cigarette avec eux), il donnait juste l’impression d’être dans une salle d’attente avec des inconnus. Personnellement je me pensais pas que le quotidien d’un otage était aussi calme et anodin, on s’imagine des gens devenir fous et tenter des trucs de dingue pour s’enfuir, foncer à la première opportunité, se faire 12536 plans dans la tête, mais en fait pas du tout. D’ailleurs les fois où une opportunité de s’évader s’est présentée, le gars a pris son temps avant d’agir avec des questions du genre « ah ouais mais je suis pieds nus, je fais comment une fois dehors ? Et puis la porte, là, elle va grincer. ». C’est con mais c’est la base, c’est pas faux x)
Je crois que les films d’action nous donne une fausse idée de la chose et j’ai beaucoup apprécié que la BD nous donne une vision réelle de ce quotidien, sans la peur angoissante, la pression psychologique ou les aventures rocambolesques qu’on s’imagine (ouais la réalité est souvent moins « glamour » que l’idée qu’on s’en fait). En conclusion une lecture très instructive et prenante malgré tout.
Genre : Histoire vraie
Chroniques de jeunesse de Guy Delisle
Lu par @Coper
Guy Delisle raconte sa jeunesse et son premier job d'été à l'usine de papier à papiers. C'était très moyen. Je ne suis pas/plus très fan des BD autobiographiques, ça tourne souvent en rond autour du nombril de l'auteur. Là, c'est encore le cas... on sent que l'auteur a voulu parler de son père et de son rapport avec lui (il travaillait dans cette usine) mais c'est très tenu, timide et pas du tout abouti. C'est dommage, ça aurait apporter une vraie force au récit. De fait, c'est plutôt une succession de scénettes et d'anecdotes qui sont arrivés à Guy dans cette usine, la BD raconte très peu cet ''univers de travail'' pourtant difficile. Les québécois doivent connaitre cette usine, ça leur plaira surement de se plonger dans son récit qui tourne autour d'une usine phare de la ville mais moi qui ne suit pas du pays ça ne m'a pas trop intéressée...
Genre : Histoire vraie
Inspecteur Moroni, tome 1 : Premiers pas de Guy Delisle
Lu par @Coper
Moroni est un inspecteur un peu "pec" comme on dit chez moi. Il est complètement parano, il vit avec un chien un peu chelou... bon c'est pas terrible terrible.
Genre : Policier
Inspecteur Moroni, tome 2 : Avec ou sans sucre de Guy Delisle
Lu par @Coper
On continue sur la lancée du 1, c'est une suite, il faut donc lire les tomes dans l'ordre. ça reste dans la lignée du 1, on voit un peu le chien mais sans plus... j'avais commencé le T3 où on en apprenait encore un peu plus sur le chien (un ripou...) mais j'ai abandonné en fait... enfin je l'ai posé et pas poursuivi. Vous aurez compris, ce n'est pas la saga policière du siècle !
Genre : Policier
Chroniques birmanes de Guy Delisle
Lu par @Emmani
Tout n'était pas mauvais, mais le rythme ne m'a pas convaincue. J'ai trouvé ça assez lent et surtout inégal. Il ne se passe pas grand chose, parfois il va juste à une soirée. Alors certaines remarques de la société birmane est intéressante, et encore parce que c'est un peu très cantonné au milieu associatif, il n'y a pas tant d'échanges que ça avec les Birmans. BON, des passages franchement intéressants, mais d'autres vraiment anecdotiques qui ne m'ont pas passionnée...
C'était sympa, mais sans plus, je m'attendais à mieux.
Genre : Histoire vraie
