Synopsis
Toute sa vie, balloté par la misère et l'exil, Déjacque n'a cessé
d'écrire. Ouvrier colleur de son état, «poète des misérables»
comme le surnomme son ami Gustave Lefrançais, «tapageur
acharné», il s'arme de sa plume contre les réactionnaires
de tout poil. En 1848 à Paris, il chante la gloire des insurgés
de Juin, ce qui lui vaut la condamnation et l'exil. À Londres,
puis Jersey, où il côtoie les proscrits, il s'attire les foudres
des républicains dont il fustige le modérantisme et l'opportunisme.
En 1858, à New York, il fonde son propre journal,
Le Libertaire, dont il est à la fois le rédacteur, le gérant, le
plieur, le porteur et l'actionnaire. On le retrouve enfin à La
Nouvelle Orléans, «ville de commerce et d'esclavage au
moral aussi sale que ses rues», appelant à la vendetta contre
les planteurs esclavagistes... Ennemi déclaré des Jésuites et
de l'État, il hait l'autorité d'où qu'elle vienne. Aux rois, aux
bourgeois, aux exploiteurs, lui, «infime prolétaire», lance cet
avertissement : «Dent pour dent !» Mais derrière la violence
verbale, cet artificier des mots se révèle un sublime rêveur.
La quête du bonheur, de l'harmonie, du socialisme l'anime, ce
dont témoigne son texte le plus audacieux, L'Humanisphère.
Sous-titré «Utopie anarchique», il nous rappelle que pour
Déjacque, l'utopie n'est pas un vain mot mais un acte : écrire,
c'est combattre.
d'écrire. Ouvrier colleur de son état, «poète des misérables»
comme le surnomme son ami Gustave Lefrançais, «tapageur
acharné», il s'arme de sa plume contre les réactionnaires
de tout poil. En 1848 à Paris, il chante la gloire des insurgés
de Juin, ce qui lui vaut la condamnation et l'exil. À Londres,
puis Jersey, où il côtoie les proscrits, il s'attire les foudres
des républicains dont il fustige le modérantisme et l'opportunisme.
En 1858, à New York, il fonde son propre journal,
Le Libertaire, dont il est à la fois le rédacteur, le gérant, le
plieur, le porteur et l'actionnaire. On le retrouve enfin à La
Nouvelle Orléans, «ville de commerce et d'esclavage au
moral aussi sale que ses rues», appelant à la vendetta contre
les planteurs esclavagistes... Ennemi déclaré des Jésuites et
de l'État, il hait l'autorité d'où qu'elle vienne. Aux rois, aux
bourgeois, aux exploiteurs, lui, «infime prolétaire», lance cet
avertissement : «Dent pour dent !» Mais derrière la violence
verbale, cet artificier des mots se révèle un sublime rêveur.
La quête du bonheur, de l'harmonie, du socialisme l'anime, ce
dont témoigne son texte le plus audacieux, L'Humanisphère.
Sous-titré «Utopie anarchique», il nous rappelle que pour
Déjacque, l'utopie n'est pas un vain mot mais un acte : écrire,
c'est combattre.
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