Cellule 2455 Couloir de la mort
Caryl Chessman1954

Synopsis

Moyenne

13.0

1 vote

MOYEN

CARYL CHESSMAN a été condamné à mourir. À mourir dans la chambre à gaz de la prison de San Quentin (Californie). Parce qu’il a consacré sa vie au crime, parce qu’il s’est attaqué à ses frères humains. Et c’est dans la cellule de mort n° 2455, à quelques pas de la terrible chambre verte, qu’il a écrit son livre comme acte de contribution au bénéfice d’une société qui porte en partie la responsabilité de la déformation de son âme.

Tel est le cri d’alarme, venu d’un génie qui aurait pu être créateur, et qui n’a été que destructeur. Voici comment un homme, qui portait en lui une immense capacité d’amour, s’est voué au culte de la haine ; comment un cœur plein de bonnes intentions à cause tant de ravages qu’il n’a suscité de lui qu’une soif de vengeance.

Lisez ce témoignage d’une vie étonnante, et ensuite répondez honnêtement aux questions suivantes :
- La peine de mort est-elle nécessaire ?
- Existe-t-il des criminels nés ?
- La justice est-elle rendue d’une façon infaillible grâce à un « système légal »?
- Le crime peut-il être prévenu par la force ?
- Le besoin de faire le mal est-il quelque chose d’autre qu’une maladie ?

Aucun être pendant et raisonnant ne pourra lire cet ouvrage sans se sentir ensuite bouleversé, transformé même. Aucune personne entièrement satisfaite d’elle-même ne pourra seulement le commencer. Car une fois qu’on a suivi CHESSMAN dans ses fuites audacieuses devant la police et devant les balles des bandes rivales, une fois qu’on a aimé et souffert avec lui dans l’ombre sinistre de la chambre à gaz, et qu’on a vu, comme il l’a vu, les condamnés passer devant sa cellule pour se rendre au rendez-vous avec la mort, on ne peut faire autrement que comprendre que seule une ligne fragile sépare les honnêtes gens des êtres que le destin a torturés et contrecarrés.

Cette confession d’un homme marqué par le sort est un cri désespéré pour obtenir un peu de pitié. CHESSMAN est particulièrement autorisé pour révéler les conséquences d’une vie lamentable. Tout ce que demande cet « enfant de la nuit », c’est qu’on réalise la nature odieuse du crime et qu’on apprenne à l’endiguer.

CHESSMAN, à trente-trois ans, à passé le tiers de sa vie en prison. De prison, il a mené, pendant ses cinq dernières années, une campagne active pour prouver qu’en réalité il est innocent.

1 édition pour ce livre

1954 Editions Les Presses de la Cité

Française Langue française | 354 pages | Sortie : 1er janvier 1954 | ISBN : B004E5EEHC

D'autres livres dans ce genre

Aucune chronique pour ce livre

En vous inscrivant à Livraddict, vous pourrez partager vos chroniques de blog dans cette zone ! M'inscrire !

0 commentaire

En vous inscrivant à Livraddict, vous pourrez commenter ce livre. M'inscrire !