La demeure, la souche
Georges Didi-Huberman1999

Synopsis

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L’artiste est inventeur de lieux. Il façonne, il donne chair à des espaces jusqu’alors improbables, impossibles ou impensables : apories, fables topiques.
Le genre de lieux qu’invente Pascal Convert passe d’abord par un travail avec le temps : découpes de sites disparus, empreintes d’objets familiaux, vitrifications d’espaces de vie. La question topique de la demeure – l’appartement – se voit ici pensée comme une question généalogique, une question d’apparentement. L’œuvre de ce sculpteur – que hante la littérature de Mallarmé, d’Edgar Poe ou de Marcel Proust – sera donc exposée comme le récit d’exploration d’une étrange demeure de mémoire : pousser une porte inconnue, traverser un salon à lambris et à reflets, contempler des fenêtres qui donnent sur le sol, découvrir de mystérieuses anfractuosités dans le mur, descendre vers la crypte de l’ancêtre... Dans cette fable, que mène secrètement le personnage d’Igitur, se construira le lieu commun d’une rêverie architecturale et d’une rêverie organique.
Mais se révélera aussi un lieu commun au dessin et au temps : ligne avec lignage, trait avec extraction. Comme une souche d’arbre gravant en sa chair les traits de sa croissance, de ses accidents, de ses excroissances et, même, des circonstances de sa mort.

1 édition pour ce livre

1999 Editions de Minuit

Française Langue française | 180 pages | ISBN : 2707316814

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