Synopsis
Convoquer les morts, ces "chers disparus", et restituer leurs derniers instants, l'horreur de leur mort, la douleur de leurs proches, comme un cérémonial dans un pays en proie à la guerre, où l'écrivain est offert en victime propitiatoire, tel est le propos de ce récit qui répond autant à une exigence de mémoire immédiate qu'à un désir de lire autrement l'histoire de l'Algérie. Qu'il s'agisse d'écrivains célèbres - Albert Camus, Jean Amrouche, Frantz Fanon, Jean Sénac, Mouloud Mammeri, Kateb Yacine, Tahar Djaout - ou moins connus, Le Blanc de l'Algérie recrée, à travers leur mort, certains épisodes de la guerre d'Indépendance passés sous silence, éclairant ainsi l'amont de la crise actuelle comme guerre fratricide. Avec ce récit tour à tour élégiaque et dépouillé, Assia Djebar poursuit la quête exigeante, à la fois littéraire, autobiographique et historique qui, de L'Amour, la fantasia à Vaste est la prison, traverse son oeuvre romanesque et en fait l'un des écrivains du Maghreb les plus connus dans le monde entier.
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1 chronique de blog
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28 Mars 2020Rosie9420 / 20Lire la chronique
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2 commentaires
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10 / 20 Le 18 Janvier 2025 à 14:13 Lulu l abeille
Un abandon pour ma part. Je ne me forcerai pas plus, au risque d'être dégoûté de l'autrice. Ce qui est dit, et les positions qu'elle défend sur certains sujets, s'avère intéressant et compréhensible. Or, je n'accroche pas à la forme. J'ai du mal à suivre ce qui est dit. On me perd entre les époques, les sujets et les personnages. Sans avoir eu un cours sur le sujet, j'aurai abandonné plus tôt.
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20 / 20 Le 24 Janvier 2016 à 14:50 voyageusedesmots
Une très belle écriture. J'aime cette pudeur mêlée à la poésie des mots.