Synopsis
Parmi les auteurs de littérature érotique homosexuelle, François-Paul Alibert s'était fait remarquer des spécialistes en publiant, sous la houlette d'André Gide, Le Supplice d'une queue, justement réédité aujourd'hui. Et comme un livre peut en cacher un autre, voilà que les éditions de La Musardine publient un autre texte de ce poète masqué, jusque-là absolument introuvable puisque inédit : Le Fils de Loth, demeuré à l'état de manuscrit depuis sa rédaction dans les années trente. Dans l'histoire littéraire, jalonnée de livres interdits, on comprendra aisément que celui-ci soit resté caché : si le roman s'ouvre de façon lyrique sur les ébats amoureux de deux beaux adolescents (André et Roland), il glisse rapidement vers la confession d'un jeune homme, André, initié à l'amour par son père, "un splendide colosse". Rien de moins ! Le style de la phrase est classique, mais tranche volontiers avec un récit fortement imagé et sans ambiguïté, d'une sodomie l'autre. Dans la Bible, il est dit que Loth, à défaut de sa femme (métamorphosée en statue de sel pour s'être retournée contrairement à la défense divine) et à défaut d'autres créatures féminines, aurait abusé de ses propres filles. C'est précisément cette légende que reprend et détourne François-Paul Alibert, jusqu'à lui donner le titre de cet ouvrage sulfureux. D'autant plus sulfureux qu'ici, le père n'abuse pas mais initie son fils aux jeux de l'amour. De quoi étonner Genet, Guibert ou Dustan, et surtout troubler les lecteurs les plus avertis et les plus blasés. --Céline Darner
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