Synopsis
Alors comment diable Jenson avait-il décidé que le garçon le plus cool de l’école avait évolué en un type construisant une machine temporelle ?
— C’est simple, me dit-il avec le plus grand sérieux, quand j’étais à l’école, j’ai eu un enregistreur à cassettes pour mon douzième anniversaire. J’en étais vraiment content, personne d’autre n’en avait un. Marcus l’a vu et a rigolé. Il m’a pris l’une de mes cassettes, une C-90 si je me souviens bien, et m’a dit : « Du dernier cri, hein ? Bon sang, ça fait quasiment la même taille qu’un iPod. »
Ce qui n’avait pas tellement de sens pour moi. Paul et Carmen ont abandonné à ce moment-là, ennuyés, me laissant en finir.
— Et alors ? dis-je.
— Alors, répondit patiemment Jenson, c’était en 1972. Les cassettes étaient le top du top à l’époque. Sur le moment, j’ai trouvé ça bizarre, cet « iPod » était un mot étranger. Marcus parlait déjà couramment trois langues, il balançait des trucs comme ça de temps en temps, ça faisait partie de son image décontractée. Ce fut l’une de ses choses qui persistent dans votre esprit. Il y a eu d’autres trucs aussi. La façon qu’il avait de sourire chaque fois que Margaret Thatcher passait à la télé, comme s’il savait quelque chose que nous ignorions. Lorsque je l’ai interrogé à ce sujet, il a simplement dit : « Un jour, tu comprendras la blague. » J’ai une bonne mémoire, détective, très bonne. Tous ces petits détails ont continué à s’ajouter au fil des ans. Mais finalement, c’est l’iPod qui fut décisif pour moi. Bon Dieu ! comment pouvait-il savoir pour les iPod dès 1972 ?
— C’est simple, me dit-il avec le plus grand sérieux, quand j’étais à l’école, j’ai eu un enregistreur à cassettes pour mon douzième anniversaire. J’en étais vraiment content, personne d’autre n’en avait un. Marcus l’a vu et a rigolé. Il m’a pris l’une de mes cassettes, une C-90 si je me souviens bien, et m’a dit : « Du dernier cri, hein ? Bon sang, ça fait quasiment la même taille qu’un iPod. »
Ce qui n’avait pas tellement de sens pour moi. Paul et Carmen ont abandonné à ce moment-là, ennuyés, me laissant en finir.
— Et alors ? dis-je.
— Alors, répondit patiemment Jenson, c’était en 1972. Les cassettes étaient le top du top à l’époque. Sur le moment, j’ai trouvé ça bizarre, cet « iPod » était un mot étranger. Marcus parlait déjà couramment trois langues, il balançait des trucs comme ça de temps en temps, ça faisait partie de son image décontractée. Ce fut l’une de ses choses qui persistent dans votre esprit. Il y a eu d’autres trucs aussi. La façon qu’il avait de sourire chaque fois que Margaret Thatcher passait à la télé, comme s’il savait quelque chose que nous ignorions. Lorsque je l’ai interrogé à ce sujet, il a simplement dit : « Un jour, tu comprendras la blague. » J’ai une bonne mémoire, détective, très bonne. Tous ces petits détails ont continué à s’ajouter au fil des ans. Mais finalement, c’est l’iPod qui fut décisif pour moi. Bon Dieu ! comment pouvait-il savoir pour les iPod dès 1972 ?
Titre original : If at First… and The Forever Kitten (2007)
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1 édition pour ce livre
2013 Editions Bragelonne (Brage)
Traduit par Emmanuel Tollé
24 pages
Format : ePub
15 juillet 2013
ISBN : 9782820511522
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