Synopsis
Adieu aux Ruelles, ce quartier des exclus de la ville de Shingû, " cernée par la mer, les montagnes et les rivières ", où Kenji Nakagami situe l'histoire de ses précédents romans, Mille ans de plaisir et la Mer aux arbres morts.
Sept vieilles femmes, qui sont autant de mémoires vivantes, traversent l'est et le nord du Japon. Elles ont perdu leurs amarres ancestrales, décidé de revoir les lieux de leur jeunesse et d'autres encore, qu'elles savent peuplées des multiples objets de leur foi profonde. Deux jeunes compagnons les transportent en camion-remorque, à bord duquel elles s'imaginent voyager par " la voie du Ciel ". Ainsi semblent refondées ces Ruelles de leur seul regroupement assez misérable.
Leur nouvelle existence, errante, est rythmée comme l'ancienne par les repas faits de bouillie de ce riz si symbolique puisqu'il assure le lien entre leurs pauvres êtres d'abjection et celui qui domine tout et tous, le Fils du Ciel, au sein de son Palais qu'elles s'en vont voir, et sans qui la " vermine " qu'elles sont ne pourrait être " sur cette terre ". Mais l'abjection n'est pas qu'en elles, avec les réactions d'exclusion qu'elle suscite; elle se retrouve en maints endroits du pays, que le récit nous laisse soupçonner plus qu'il ne les met au jour.
Adieu aux Ruelles donc, sur un ultime contact, olfactif, avec une ketmie dont la fragrance voluptueuse annonce l'atmosphère érotique de ce périple que les jeunes hommes " au sang épais " passeront à satisfaire leurs sens, tandis que les vieilles s'abîmeront dans leurs souvenirs, leur zèle religieux et leurs rêveries. Voyage pèlerinage dans le sillage de l'astre du jour, du sanctuaire d'Ise, édifice sacré national s'il en est, vers ce haut lieu de vénération, le Palais impérial, demeure du Fils du Ciel, cet autre soleil devant lequel elles finiront, littéralement, par s'anéantir.
Sept vieilles femmes, qui sont autant de mémoires vivantes, traversent l'est et le nord du Japon. Elles ont perdu leurs amarres ancestrales, décidé de revoir les lieux de leur jeunesse et d'autres encore, qu'elles savent peuplées des multiples objets de leur foi profonde. Deux jeunes compagnons les transportent en camion-remorque, à bord duquel elles s'imaginent voyager par " la voie du Ciel ". Ainsi semblent refondées ces Ruelles de leur seul regroupement assez misérable.
Leur nouvelle existence, errante, est rythmée comme l'ancienne par les repas faits de bouillie de ce riz si symbolique puisqu'il assure le lien entre leurs pauvres êtres d'abjection et celui qui domine tout et tous, le Fils du Ciel, au sein de son Palais qu'elles s'en vont voir, et sans qui la " vermine " qu'elles sont ne pourrait être " sur cette terre ". Mais l'abjection n'est pas qu'en elles, avec les réactions d'exclusion qu'elle suscite; elle se retrouve en maints endroits du pays, que le récit nous laisse soupçonner plus qu'il ne les met au jour.
Adieu aux Ruelles donc, sur un ultime contact, olfactif, avec une ketmie dont la fragrance voluptueuse annonce l'atmosphère érotique de ce périple que les jeunes hommes " au sang épais " passeront à satisfaire leurs sens, tandis que les vieilles s'abîmeront dans leurs souvenirs, leur zèle religieux et leurs rêveries. Voyage pèlerinage dans le sillage de l'astre du jour, du sanctuaire d'Ise, édifice sacré national s'il en est, vers ce haut lieu de vénération, le Palais impérial, demeure du Fils du Ciel, cet autre soleil devant lequel elles finiront, littéralement, par s'anéantir.
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1994 Editions Fayard
392 pages
1er mai 1994
ISBN : 9782213592664
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