[Suivi Lectures] Aealo

✉ Le courrier ✉

Salut Grominou,

Complémentaires? J'aurais un peu la sensation de doublon, ou alors l'un serait "plus avis" et l'autre "plus discussions"... J'avoue que je ne sais pas...
Mais comme tu dis : maintenant il y en a des milliers. Du coup, comment débarqué maintenant en ayant l'impression de faire quelque chose de neuf/différent qui ne soit pas déjà fait 500 fois... :goutte: Je me suis simplifier la vie en me fixant au suivi. :goutte:

Oui, j'ai vu le film Excalibur (son visionnage date pas mal), c'est normal que tu aies eu ces images! Elles sont en plein dedans! Je dirais même qu'on fait difficilement mieux (de mémoire).
Par contre, tiens c'est vrai que je n'ai absolument pas pensé aux Monthy Python! :grat:

A très vite! ;)

Salut Takoubook,

Disons que les nuages seront un peu plus lents que ça à passer car malheureusement c'est un peu plus que saisonnier. :goutte: Pas mal de choses sont remises en cause j'avoue...

Eh ben j'avoue que Ces jours qui disparaissent a été lent à venir mais ce fut une agréable surprise! Je comprends l'engouement qu'il y a autour. Même si j'ai un doute quant au fait qu'il subsiste longtemps dans ma mémoire car, comme d'autres graphiques lus cette année, je doute qu'il me marque sur le long terme. Mais nous verrons...
Par contre, je suis certain de replongé d'ici quelques temps dans Grimoire noir, tant j'ai aimé baigné dans son ambiance. :-)

D'ailleurs j'attends de lire Petit pays pour voir le film. ;)

Ah mon avis sur le tome 3 de Dune est en cours de rédaction (d'autres avis doivent encore être publié avant d'ailleurs!).
C'est vrai que je en suis pas très "série" non plus à la base mais là, c'est plus fort moi! :-) J'ai envie de continuer de baigné dans cet univers si particulier et avant-gardiste!

A bientôt !

Hello Allys,

Mais, du coup, on peut trouver dans le lot quelqu'un qui a à peu près les mêmes goûts. Après en avoir lu beaucoup, certains commentaires nous parlent et nous finissons par aller toujours sur les mêmes. J'ai eu certains échanges que je n'aurais jamais eu et, ça, c'est vraiment intéressant. : j'avoue que je n'y avais pas songé. Sur ce point-là le suivi et le bog se rejoignent un peu mine de rien... :grat:

Oh mais ce n'est pas une catastrophe! C'est l'occasion de faire des découverte en effet! :D
Pour ce qui est des acquisitions par contre, c'est encore un peu tôt pour te dire si ils valent la peine! :angel: Mais je sais en dire quelques mots sur les synopsis ou les réputations de la plupart au besoin! ;)

Ah oui Dune en 4DX, je ne sais pas ce qu'il donne... :D Mais les odeurs de l'épice!? Je serais curieux de savoir ce qu'ils ont mis comme mélange pour ça... :grat:
Denis Villeneuve a bien saisi le gigantisme qui se dégage de l'univers de Dune et l'a retranscrit à merveille en effet! Comme toi, j'ai été étonné en bien du casting que je trouve pour ainsi dire impeccable! Même les ornitoptères sont tels que je les imaginais! :D
Il est normal que certaines choses/passages/événements soient "arrondis" : autre médias, autres difficultés... :chaispas:
Par contre, comme je l'ai dit la découverte de la version de Lynch ce sera pour la semaine de Toussaint. :D

Disons qu'à maintenant que j'ai lu le tome 3, je comprends surtout que le tome 2 était véritablement un tome de "transition", avec les défauts que ça implique.
Je n'y avais pas songé mais il est vrai qu'en relecture Dune doit être intéressant puisqu'on se retrouve dans l'état de prescience! Ça doit donner en effet une toute autre dimension à la lecture! O_o

Par contre, concernant Barjavel, La nuit des temps se trouve encore dans ma pàl avec l'un ou l'autre de ces ouvrages. :sifflote:
Comme toi, il faudra que j'en tente un second histoire de confirme ma bonne première lecture! :-)

Je te souhaite une bonne continuation de le tome 2 de Dune donc! ;)

Bonjour LireparElora,

Je tiens à te rassurer, la littérature moyenâgeuse n'est absoooolument pas mon truc non plus. :D Justement par ce côté lourd dans la forme (vieux français, etc.).
Et c'est justement une des prouesses de Barjavel ici, c'est de nous raconter ces mêmes textes mais dans un style très fluide qui se lit tout seul! Durant mes lectures, je faisant des lectures de 20 pages sans même m'en rendre compte, tellement le style de Barjavel passait tout seul! Ce fut même un des points forts de cette lecture pour moi.
Du coup, si le style Barjavel te fait peur, je ne peux pas jurer pour les autres livres, mais pour celui-ci, tu peux franchement tenter le coup!
D'autant plus si le quatrième de couverture te parle : n'hésite pas, lance-toi ;) et si vraiment au pire ça ne te plaisait pas, où serait le mal? ;)

Miyuki-Panda par l'odeur alléché, à qui je tins à peu près ce langage,
Et bonjour, maîtresse renarde!

C'est peu de le dire que Grimoire noir m'a plu! Je ne m'attendais pas à être ainsi happé par l'ambiance et à m'y plaire autant!
J'espère pouvoir en discuter dimanche mais je ne suis pas encore certain de pouvoir être là dans les temps (ou sur le tard) mais on verra...
Je serais curieux d'entendre les quelques petits problèmes que tu évoques au niveau du scénario. :grat:
Par contre, je en suis pas certain que je voudrais approfondir car je trouve que le mystère qui plane autour de certains points participe à l'ambiance générale du livre. Du coup, j'aurai presque peur qu'approfondir puisse abîmer voire tuer l'ambiance mystérieuse du premier. Par contre, un deuxième tome pour profiter une nouvelle fois du graphisme incroyable, ça je dis oui! :aouh:

Je comprends car La maison dans laquelle aurait sans doute été aussi un de mes premiers achats de la collection des Grands animaux de Monsieur Toussaint Louverture (d'autant que c'était un des rares que je connaissais avant la collection) mais je l'avais mis sur une liste swap donc je devais d'abord attendre de voir si j'allais le recevoir ou non. :angel:
Ah oui, comme les lire sans les abîmer c'est une autre histoire... :goutte:

Oui en ce qui concerne Un long voyage, étonnement c'est un commentaire dans mon accueil LA qui m'a fait me dire "tiens tiens, ça a l'air pas mal ça!". :angel: Je pense que si c'est du contemplatif, ce sera pareil avec moi. :chaispas:

Je comprends tes craintes concernant le côté "littérature moyenâgeuse ennuyeuse" mais avec le style Barjavel, ça passe vraiment tout seul, c'est très fluide!
Après pour le côté "mauvais souvenir de cours", là, je ne sais pas trop comment t'aider... :angel:

Je te dis à très vite au BC ou sur nos suivis respectifs! :D

La rage de la vengeance

Pourquoi avoir tourné les yeux? Pourquoi avoir regardé par dessus ton épaule quand nous touchions au but? Il suffisait d'un peu de patience encore. Dix pas? Vingt, tout au plus. Et voilà que tu scelles à jamais notre destin d'une brève œillade! Tu savais pourtant. Tu savais que cela nous serait fatal.

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Alors oui, il arrive que débarque ainsi un livre dont on ne parle pas, qui parvient même à donner un air étonné à ma libraire au moment de ma commande. Eurydice déchaînée de Melchior Ascaride fut de celles-là.
Mais n’est-ce pas précisément lorsqu’on n’attend rien de particulier d’un élément que celui-ci a le plus de chance de prendre par surprise ? Et ça, non seulement Eurydice l’avait compris mais en plus, elle va l'appliquer!

Mais reprenons d’abord le mythe :
Orphée n'a pas pu ramener Eurydice des Enfers. Ou n'a-t-il pas voulu ? Trahie par son époux, abandonnée à la merci d'Hadès et aux ténèbres du sous-monde, la dryade n'a plus qu'une idée en tête : se venger. Défiant monstres et dieux, Eurydice débute une odyssée dans l'au-delà afin d'accomplir ce qu'aucun mortel n'a jamais réussi, s'échapper du séjour des morts.

Alors, je me dois de commencer par le début : ce livre n’est pas complètement sorti de nulle part. Il me semble que c’est à @Melody Pond que je dois d’abord ma curiosité puis cette découverte ! Merci à elle.

C’est un livre dont il est compliqué de parler, à commencer par sa ‘’classification’’. Ce n’est pas à proprement parler un roman graphique car ici il n’est question ni de cases, ni de bulles. Mais ce n’est pas non plus un roman traditionnel, tant le visuel est important et complète le texte, majoritairement présent ou quasi absent selon les pages.
Nous sommes donc face à un objet littéraire particulier, oserais-je parler d’un OLNI ? Oui peut-être…
Mais finalement qu'elle que soit la ‘’classification’’ de ce livre (qui a peu d’importance finalement), c’est un très bel objet graphique. N’ayant que peu de visuels disponibles, je ne peux que vous laisser imaginer (bien que la couverture en dise déjà beaucoup) : nous sommes au cœur des Enfers avec des couleurs froides loin du soleil dans une bichromie en bleu et noir. Par ces couleurs, Melchior Ascaride entend bien nous faire ressentir profondément d’abord le désespoir et le sentiment de trahison d’Eurydice qui succèdent à l’espoir que l’histoire d’Orphée nous a raconté jusqu’ici. Puis par certains dessins, Melchior Ascaride nous montre la rage, l’envie de vengeance, la haine et la détermination d’Eurydice pour passer au travers des obstacles que les Enfers contiennent.
Parce que autant le dire, tous les héros ne trouvent pas à l’Olympe et les monstres ne se font pas prier pour agir… mais je n’en dirai pas plus là-dessus.

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Par contre, je trouve l’idée de ce livre excellente, avant même sa lecture. Il faut dire que lorsqu’on pense au mythe d’Orphée on nous en a donnée une certaine vision, lorsqu’il commet sans raison véritable la faute impardonnable de se retourner à quelques pas à peine de la sortie des Enfers, on nous raconte son désespoir d’avoir fauter malgré la seconde chance qui lui a été donnée et la tristesse qu’il chante depuis lors. Mais qui a pensé à l’espoir fou qu’Eurydice voit se briser sous ses yeux par la faute de quelqu’un d’autres, quelqu’un en qui elle avait confiance qui plus est ! Que devient-elle ?
<image> Face à un tel ressenti, une telle histoire, on ne peut qu’être en pleine empathie avec Eurydice d’un bout à l’autre de ce livre. On ne peut qu’adhérer à sa frustration, on ne peut que comprendre sa haine, on ne peut que soutenir sa volonté de vengeance et se ranger à ses côté dans son combat.
Et lorsqu’on fait des vagues, provoquer un soulèvement n’est jamais improbable… Même dans les Enfers…

Il est un point qui m'a grandement fait plaisir mais pourrait enchanter ou dérouter certaines personnages : la multitude de références à la mythologie grecque! Et autant le dire, cela va des plus connues aux plus pointues! Si vous ne connaissez que moyennement ses récits, ses personnages et autres créatures, un glossaire/dico sur le sujet à protée de main ne serait sans doute pas un luxe pour enocre mieux percevoir les références et du coup les nuances dont Melchior Ascaride a agrémenté son récit.

Si j’avais un tout petit point noir à relever, mais franchement ce serait en grattant, ce serait que lorsqu’elle se lance dans certaines imprécations, j’ai eu par moments la sensation d’un léger forcing, comme si Melchior Ascaride avait eu peur de se répéter dans ses malédictions… Mais je chipote…

Car le but de Melchior Ascaride avec ce livre, est de rendre hommage et surtout justice à toutes les femmes la mythologie grecque oubliées, trahies ou bafouées, et Zeus sait combien il y en a !
D'ailleurs, une dédicace leur est adressée en fin de lecture.

Lorsqu’un livre avec un message fort parvient à me faire ressentir autant d’émotions en les mêlant à l’épique de la mythologie grecque tout étant illustré d’une manière que je trouve intelligente, que puis-je faire d’autres que d’y succomber…
Un de mes coups de cœur de cette année…