<image>Ce que j'écoute
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La boutique aux poisons de Sarah Penner
Note sur 5 : 1/5
17 décembre 2024 : (20%) - Pourquoi je sélectionne des bouquins qui me donnent envie de me suicider en ce moment sur Audible ? Ca fait un moment qu'il est dans ma PAL, mais je pense qu'il aurait mieux fait d'y rester. Encore l'histoire d'une épouse bafouée avec un mari inexistant, dont la trahison justifie les "A cause de mon mari" à tout nouveau paragraphe. Déjà que les récits à la première personne m'horripilent, mais fais un effort, Sarah. C'est pas possible d'avoir aussi peu de subtilité. Et évidemment, qui dit "femme" dit "besoin de maternité inconditionnel". Donc, on résume une vie féminine à la seule volonté d'être mère, et la vie masculine à l'infidélité et au mensonge.
- Bonjour, c'est les éditions Hardigan. J'aimerais commander un menu "Fin de stéréotypes", s'il vous plaît. Oui, à emporter. Comment ça, vous n'en faîtes plus ? Mais c'est pourtant proposé. Donc, vous laissez Sarah Penner écrire des inepties pareilles ? En 2024 ? Bravo. Je ne vous dis pas au revoir. Et corrigez-moi tout ça !
Et à chaque chapitre, son personnage qui parle à la première personne. C'est du "moi, je" avec des protagonistes trop beaux, trop forts. Stop...
18 décembre 2024 : (64%) - C'est niais. Mais que c'est nul. Les trajets en voiture avec ce livre audio sont une torture mentale.
"On dirait un ours à quatre pattes", cette phrase résume tout à fait le niveau intellectuel du livre. Heureusement que j'écoute ce livre audio avec mes oreilles, dans ma voiture à roues. On aurait pu se méprendre. Et que dire de la narration... Ne tirons pas sur l'ambulance.
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Légende : Expression faciale de tout lecteur de ce roman de mauvaise facture.
Par ailleurs, je ne savais pas que le titre caché du livre était : "J'adore les bébés, je veux en parler sans arrêt, des bébés, oui, des bébés. J'adore les bébés. Je vous ai dit que j'adorais les bébés ? Je veux un bébé. Non, deux bébés. Non, plein de bébés. Une femme dans le récit ? Je parlerai forcément des bébés. Un homme, bah oui, aussi. D'ailleurs, si vous retirez toutes les lettres de chaque mot et que vous les remplacez par quatre autres lettres, ça fait : bébé. Incroyable, non ? Ah oui, j'oubliais : j'adore les bébés."
19 décembre 2024 : (100%) - Il fallait croire que c'était dommage de ne faire agir que des personnages féminins. Alors, pour ajouter un peu de testostérone au récit, l'autrice fait interagir le mari infidèle. Et comment on fait agir un personnage inintéressant, sans profondeur, juste avec un prénom pour combler l'histoire ? On lui fait boire un flacon d'huiles essentielles. Mais... Qui... Fait... Ca ? L'autrice est tellement misandre qu'elle fait passer chaque homme de son roman pour un débile profond.
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Comment j'utilise le flacon d'huiles essentielles à l'écoute de ce récit
J'ai très mal à la tête. Parce qu'il y a 9h d'écoute mais aucune action.
"- La hyène de Tanzanie est un animal mystérieux. Elle chasse dans la savane..." Zzzzzzzz
C'est de la narration, avec peu de dialogues, dans la tête d'une femme peu sympathique, qui se plaint sans cesse, et qui ne sait pas ce qu'elle veut. Nombriliste au possible. Ah, oui, je vous ai dit qu'elle voulait un bébé ?
Et aussi, on parle énormément des menstruations. Ca coule, ça colle, c'est visqueux. Absolument charmant. Vous reprendrez bien un peu de boudin ?
On y apprend tout de la féminité qu'on résume à la maternité et au corps prêt à accueillir la fécondité. Merci Sarah pour cette vision étriquée.
Il ne s'est absolument rien passé. Que du blabla. C'est impressionnant de parler 9h pour ne rien dire. Et la conclusion prend des raccourcis magiques. "Je savais que". Non, Caro, tu savais rien du tout. C'est pas en lisant un article sur So Busy qu'on se cultive et qu'on peut dire qu'on a renoncé à entrer à Cambridge parce qu'on se mariait. C'est incroyable de vide.