Hé ploppppppppppp *ambiance paillette, effet de surprise* me revoilà ! Ma bonne résolution, avant de prendre des vraies bonnes résolutions pour la nouvelle année, c'est de ré-ouvrir mon suivi lecture. Voilà donc il est ré-ouvert :)
Je vais faire comme si il n'y avait pas eu une pause de six mois et te répondre
@leboudoirlivresque : Oui j'adore
Bride Stories ! Les costumes sont magnifiques ! D'ailleurs le tome 7, 8 et 9 m'attendent sur ma table de nuit :)
Bientôt, j'y travaille, je vous fais un bilan de mes lectures de l'année ! Et puis chaque mois (enfin je vais essayer) je vous donnerai mes cinq meilleures lectures BD/Mangas, j'en lis beaucoup trop alors je ne peux pas tout écrire ici :)
Mais surtout aujourd'hui je vais vous parler d'un livre dont je n'attendais rien, il est tombé dans mes mains au boulot et c'était un peu la lecture *obligatoire*. La Fête du Livre de Bron et son Prix Summer arrivant à grand pas, la plupart des médiathèques du Rhône participent à cet événement, le but du jeu : lire les auteurs et les livres sélectionnés. Des comités de lecteurs/jurés sont crées dans plusieurs médiathèque et voilà !
Bref, travaillant à l'espace fiction/BD de la médiathèque, je me voyais mal : 1/ Diriger des comités de lecteurs sans lire certains livres et 2/C'est l'occasion parfaite pour travailler mes critiques de bouquins alors hop là boum me voilà avec
<image>Avant que j'oublie d'Anne Pauly
Résumé : Il y a d’un côté le colosse unijambiste et alcoolique, et tout ce qui va avec : violence conjugale, comportement irrationnel, tragi-comédie du quotidien, un «gros déglingo», dit sa fille, un vrai punk avant l’heure. Il y a de l’autre le lecteur autodidacte de spiritualité orientale, à la sensibilité artistique empêchée, déposant chaque soir un tendre baiser sur le portrait pixelisé de feue son épouse ; mon père, dit sa fille, qu’elle seule semble voir sous les apparences du premier. Il y a enfin une maison, à Carrières-sous-Poissy et un monde anciennement rural et ouvrier.
De cette maison, il va bien falloir faire quelque chose à la mort de ce père Janus, colosse fragile à double face. Capharnaüm invraisemblable, caverne d’Ali-Baba, la maison délabrée devient un réseau infini de signes et de souvenirs pour sa fille qui décide de trier méthodiquement ses affaires.
Que disent d’un père ces recueils de haïkus, auxquels des feuilles d’érable ou de papier hygiénique font office de marque-page?? Même elle, sa fille, la narratrice, peine à déceler une cohérence dans ce chaos. Et puis, un jour, comme venue du passé, et parlant d’outre-tombe, une lettre arrive, qui dit toute la vérité sur ce père aimé auquel, malgré la distance sociale, sa fille ressemble tant.
Ce n'est pas un coup de coeur, cependant c'est un roman qui m'a marqué et dont je me souviendrais sans doute toute ma vie. Il y'a cet enterrement, un enterrement banal, d'un père malade, alcoolique mais attachant. Il y'a cette famille où du moins ce qu'il en reste, fragile, fatiguée, lassée ... Alors méthodiquement, on range des affaires, on établit les procédures, on va à l'enterrement, on découvre des choses petit à petit sur ce père qu'on connait mais qui était secret ... Et mine de rien, malgré toute cette banalité, on est pris dedans, on a l'impression d'être avec elle, de ranger la maison avec elle, d'être là à cet enterrement. C'est incroyablement réaliste et c'est émouvant sur certains points. Cependant, l'autrice dresse plusieurs fois des "listes" d'objets trouvés ici et là dans la maison, c'est très long ! Elles font parfois plus d'une page, et j'avais dés fois envie de tout sauter et de ne rien lire de tous ces objets qui se trouvent dans ce fameux tiroir à bordel que tout le monde a chez soi. Cependant, c'est un roman superbe pour comprendre et se rendre compte du travail que l'on fait sur soi lorsque survient un deuil. Je ne peux que saluer la fin qui est magistrale, qui m'a beaucoup émue et juste pour ça, il vaut le coup que l'on s'accroche et que l'on aime ce roman comme l'on s'attache à ce père bourré de défaut mais d'une tendresse absolue.
« J'ai cru mourir d'amour et de mélancolie... »
Sinon petit point challenge 2020 et tout et tout :
Avec @Aealo on se fait une LC Dracula parce qu'on est fou-fous.
Et pour les challenges j'ai décidé de minimiser même si c'est compliqué, me voilà donc présente sur :
- Autour d'une saison hiver (et je ferais toutes les autres saisons d'ailleurs)
- Le challenge des 500 livres qui avance doucement mais sûrement
- En 2020, je voyage ...
- Challenge romans graphiques
- Défi lecture 2020
- Diversifions les genres 2020
A très bientôt :)
Et je ne suis jamais contre un petit LDPA ;)