Voici donc les lectures de ce retour "à la normale" ! :faischaud :angel:
<image> Au moment ou nous partions, ma mère dit, en se mettant au lit :
- Il y a des cruautés qu'on oublie jamais. Pour moi, ce n'est pas la guerre ni la bombe atomique.
Je jetais un regard sur son visage. «Alors de quelles cruautés veux-tu parler, maman ?» Je voulais le lui demander, mais je me suis retenue.
La pentalogie Le poids des secrets traînait depuis pas mal de temps dans ma pal et il aura fallu qu'une des membres du Cercle de Lecture en parle avec assez de passion que pour me donner l'envie de me lancer dans le premier tome Tsubaki de Aki Shimazaki. Et quel plaisir! L'introduction se fait en douceur malgré l'ambiance presque grave du début du livre mais c'est l'histoire d'une terrible secret de famille (vu le titre de la "série" quelle surprise :D). Et je reste sous le charme de ce "style", ce charme dont seuls les Japonais ont le tour de main. Aki Shimazaki a la tournure pour dire les choses, même lourde de sens, de manière simple.
Je lirai certainement d'autres de ses livres, ne serait-ce que déjà la suite de cette pentaologie car il parait qu'Aki Shimazaki parvienne toujours à lier ensemble les tomes de ses pentalogie pour qu'ils puissent être lus dans n'importe quel sens. Je suis curieux de voir ça! :-)
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Ce n'est pas mon registre de prédilection mais je me suis dis qu'un livre pour le prochain Cercle de Lecture serait un bon moyen de redémarrer la machine en me stimulant pour remplir le thème Thriller. Si possible, un petit vite lu en début d'été comme ça ce "serait fait" (et non je ne suis vraiment pas le meileur des public pour ce style :goutte:).
Plein gaz de Joe Hill et Stephen King a très bien rempli ce rôle. Lecture rapide sans prise de tête, efficace. Alors oui, quand on prend un peu de recul dessus, ce n'est pas la lecture de l'année, d'autant qu'on serait en droit d'en attendre un peu plus de la part deux auteurs de cette trempe... L'histoire est assez simple mais il faut dire que c'est le première livre qu'ils rédigent ensemble. C'est un hommage à la nouvelle Duel de Richard Matheson qui a donné vie au téléfilm du même nom réalisé par Spielberg. Donc le schéma reste fort similaire : une poursuite à grande vitesse sur les autoroutes américaine.
Vous l'aurez donc compris sympathique sans être extraordinaire mais je n'ai malgré tout pas boudé mon plaisir (encore moins vu les circonstance :D).
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Je n'aurai pas grand chose à dire sur Tao-tö king de Lao-Tseu car la lecture de philosophie orientale est toujours déstabilisante. Entre le forme et le fond, les métaphores et les images ne sont forcément évidentes. De plus, vu son ancienneté, certains points sont difficiles d'accès (je n'ai pas tout compris). Mais malgré tout, en prenant un certain recul, la réflexion reste présente (sinon à quoi servirait ce type de lecture). Pas évident de s'immerger et quelques peu répétitif parfois.
Je ne sais même pas si je peux parler d'avoir aimé ou non cette lecture. La seule chose dont je suis certain c'est qu'elle m'a paru plus pertinente et accessible que la lecture que j'avais faite de Confucius.
Tout le monde tient le beau pour le beau,
c'est en cela que réside sa laideur.
Tout le monde tient le bien pour le bien,
c'est en cela que réside son mal.
<image>On ne le présente plus mais malgré tout je ne l'avais encore jamais lu : mon premier Daniel Pennac avec Ancien malade des hôpitaux de Paris.
Synopsis :
Cette nuit-là, le docteur Galvan trouva la foi, la perdit, la retrouva, la perdit à nouveau, et ainsi de suite car la nuit fut longue. Il fallait qu'il le raconte à quelqu'un. Désolé que ce soit vous.
C'est une nouvelle mais c'était suffisant... car elle a réussi à me paraître répétitive par moment... en moins de 100 pages...
Bon d'accord il y a bien de quelques bonnes trouvailles humoristiques, de quoi donner un petit sourire... Mais le reste devient presque long... Et la fin, soit il y a une finesse que je n'ai pas compris soit elle est plate et pas drôle... L'impression d'une chute de blague ratée...
Bon malgré tout ça ce n'était pas désagréable comme lecture mais vu la réputation du bonhomme et les adaptations cinématographiques de ses livres (Au bonheur des ogres! ^^), je m'attendais à mieux, à un peu plus fantasque... Dommage on verra les autres...
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J'ai commencé par une lecture forte, je terminerai donc de la même manière avec Nietzsche de Stefan Zweig car je dois bien avouer que je ne m'attendais pas ça...
Avant tout, je ne pense pas que cette lecture puisse prendre la même dimension selon qu'on ait lu Nietzsche avant ou non. Pour avoir été renversé par Zarathoustra, certains passages et surtout certaines "explications" m'ont donné pour ainsi dire une impression de replongé dedans, non par la plume de Zweig mais par la passion de celle-ci.
En commençant cette lecture, je pensais lire une biographie "classique" : il est né à, des parents, des frères, des sœurs, des morts, son boulot, ses rencontres, son oeuvre... Mais rien de tout ça! Zweig a fait le choix de tout autre chose car ce livre n'est pas une biographie, mais plutôt un essai sur Nietzsche, sur sa personnalité, sa "mentalité", sa perception du monde, sur ce qui l'a "influencé"...
Et comme je le disais, on sent toute la passion de Zweig peut avoir pour Nietzsche. En effet, malgré un style de Zweig que je n'ai pas reconnu ici, le trouvant même un peu "pompeux", Zweig semble animé par son sujet! Quel plaisir!
A présent, ce suivi est officiellement à jour! :faischaud
:yeah: :pompom::vainqueur::pompom::yeah:
Je repasserai sans doute très vite parler des lectures que j'ai en ce moment. Je vous dis donc à très très vite!
Je vous souhaite une très bel été et de belles lectures! Portez-vous bien!
ps : @honha et oui, encore un pavé... :D
