coucou,
Si c'est un homme<image> de Primo Levi
Je viens de finir ce livre et j'ai appris beaucoup de choses aussi bien sur l'être humain que sur les camps. Mais, il y a un mai, que je ne saurais trop expliquer. Est-ce manque d’émotion ? ou le fait qu'on a une vision restreint, l'auteur nous fait récit de ce qu'il a vu, on a bien quelque 'on dit que' mais pas plus.
L'auteur nous décrit la vie dans ce camp de travail, peut être plus de liberté, il y a une bourse d'échange, pain contre soupe, pain tout chose utile (vêtement ...). J'étais a des lieux d'imaginer tout ça. Je suis étonné de savoir qu'il y avait très peu de SS dans ce camp, tenu par les prisonniers sélectionné pas les SS.
Je ne savais pas non plus qu'on soignait les malades, 20 jours à l'infirmerie ...
En décembre 1943, L'auteur était dans le train avec 650 autres prisonniers juifs, 96 hommes sont entré dans ce camp de travail (les autres dans le camp extermination dans la même ville). En Octobre 1944, il ne restait que 29 (dont 8 sélectionné pour aller dans l'autre camp). Libéré par les Russes en janvier 1945 après 10 jours seuls entre les malades.
Ce livre est accessible à tout le monde, il n'y a pas de description "horreur" : il décrit la vie qu'il a vécu dans ce camp, faim, épuisement, maladie, travail, amitié, trafic. Ce livre a été écrit en 1947 avec un recul sur ces événements impressionnant : pas une once de haine ni de vergence. Plein d'humanité.
Il semblerait qu'il y ait une suite, La trêve, à ce livre qui décrit son retour de Auschwitz à Italie via la Russie. Je le lirais bien-sur.
Je me suis fait la remarque, d’après le livre Seul dans Berlin qui décrit la vie de quelque habitants de Berlin de 1940 à 1946, que les berlinois était certes vivaient dans leur maisons mais avaient une vie similaire à ces prisonniers : faim, rationnement, délation (chacun se méfiait de l'autre aussi bien les habitants que dans la gustapo entre supérieur et subordonné). Si ma mémoire est bonne, sur 250 carte déposé seul 8 non pas atterrit chez la police. Quand une personne est soupçonné toute sa famille, amis, connaissance, fréquentation est convoqué à la Guestapo et torturé ...
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ClaireC : tu peux lire ce livre sans risque. Ce livre est lu dans les écoles italiens d'après les annexes qui contient les questions/réponses posés les élèves
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Anouschka : oui c'est un très bon livre, une vision différente des autres, plus humaniste et optimiste je trouve. As-tu lu La trêve de ce même auteur ?
Je vais lire, pour changer les idées, Au loin quelques chevaux, deux plumes .... de Jean-Louis Milesi (tiens encore un italien, je n'ai pas fait exprès :P)
Bonnes lectures
Ps : j'ai écrit tout ça, tous à l'abri, il va pleuvoir ....