Nous, les AllemandsAlexander Starritt2022

Je ne vois pas la plue value des Interventions de callum. Attendre les 3/4 du bouquin pour arriver à la partie du livre qui ressemble à ce que j’attendais d’un récit comme celui-là. C’est concentré sur une petite période à la fin de la guerre, qui représente qu’une toute petite parcelle de l’iceberg qui est immergé. Vraiment je m’attendais à plus.

Le récit de Meissner était touchant et instructif. J’ai aimé lire son point de vue sur l’époque, ce qu’il a ressenti et vécu. La peur, l’horreur, le découragement puis le retour à la vie civile et la honte. Bien que le contenu fût intéressant, je n’ai pas réussi à être aussi captivée que prévu. Je n’étais pas dans le mood et les parties de Callum n’étaient pas toujours pertinentes.

Disons-le tout de suite, j’étais assez dubitative en refermant ce livre : où l’auteur avait-il voulu en venir ? Il m’a fallu une nuit de réflexion pour y vois clair.

L’auteur de la longue lettre adressée à son petit fils Callum est un ancien soldat qui a fait la guerre de 39-45 à l’Est. De ces années de guerre, nous ne saurons rien.

Je n’ai rien appris que je ne sais déjà des témoignages des anciens soldats sur cette période… entre vengeance interne, répressions sanglantes, horreurs par les plus endoctrinés, etc.
La plume de Starritt est très agréable en anglais mais ce roman n’est pas, je pense, compréhensible par tous, notamment si vous n’avez aucune connaissance sur l’année 44, les soldats allemands (et leurs pensées).

Ce récit d’un ancien soldat allemand nous ouvre les yeux sur une facette de la Seconde Guerre Mondiale que nous, français, connaissons très peu : la guerre par les yeux des allemands combattant sur le front Est, contre la Russie de Staline. La fin de la guerre comme nous ne l’avons jamais lue, notamment avec la question du sentiment de responsabilité du peuple allemand.