Synopsis
Peintre, sculpteur, auteure d'un célèbre Journal, Marie Bashkirtseff (1858-1884) n'a cessé de fasciner par sa beauté, sa singularité, son destin fulgurant, magnifique et tragique, tout orienté vers un seul but : la gloire.
"A quoi bon mentir et poser ? Oui, il est évident que j'ai le désir, sinon l'espoir, de rester sur cette terre, par quelques moyens que ce soit."
Ses tableaux, ses sculptures, sont désormais exposés dans les plus grands musées internationaux, mais c'est la publication de son Journal qui lui apporta la gloire posthume, dès sa parution en 1887.
Cependant, cette édition n'était que la version fragmentée et censurée d'un texte original jugé trop audacieux. Rarement une jeune fille du XIXè siècle s'est dévoilée avec autant de narcissisme et de franchise pour autrui :
"Non seulement je dis tout le temps ce que je pense, mais je n'ai jamais songé un seul instant à dissimuler ce qui pourrait me paraître ridicule ou désavantageux pour moi. Du reste, je me crois trop admirable pour me censurer. Vous pouvez donc être certains, charitables lecteurs, que je m'étale dans ces pages tout entière. Moi comme intérêt, c'est peut-être mince pour vous, mais ne pensez pas que c'est moi, pensez que c'est un être humain qui vous raconte touts ses impressions depuis l'enfance."
Il aura fallu un siècle pour que la censure soit levée sur ce Journal.
"A quoi bon mentir et poser ? Oui, il est évident que j'ai le désir, sinon l'espoir, de rester sur cette terre, par quelques moyens que ce soit."
Ses tableaux, ses sculptures, sont désormais exposés dans les plus grands musées internationaux, mais c'est la publication de son Journal qui lui apporta la gloire posthume, dès sa parution en 1887.
Cependant, cette édition n'était que la version fragmentée et censurée d'un texte original jugé trop audacieux. Rarement une jeune fille du XIXè siècle s'est dévoilée avec autant de narcissisme et de franchise pour autrui :
"Non seulement je dis tout le temps ce que je pense, mais je n'ai jamais songé un seul instant à dissimuler ce qui pourrait me paraître ridicule ou désavantageux pour moi. Du reste, je me crois trop admirable pour me censurer. Vous pouvez donc être certains, charitables lecteurs, que je m'étale dans ces pages tout entière. Moi comme intérêt, c'est peut-être mince pour vous, mais ne pensez pas que c'est moi, pensez que c'est un être humain qui vous raconte touts ses impressions depuis l'enfance."
Il aura fallu un siècle pour que la censure soit levée sur ce Journal.
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