Synopsis
"Du joli, la passion dite amour. Si pas de jalousie, ennui. Si jalousie, enfer bestial. Elle une esclave et lui une brute. Ignobles romanciers, bande de menteurs qui embellissaient la passion, en donnant l'envie aux idiotes et aux idiots." Albert Cohen n'embellit pas la passion mais l'analyse avec une lucidité sans pareille. Des amours entre Ariane et Solal dans la Genève du début du siècle, il n'élude aucun aspect, ni la marche triomphale de la passion, ni les affres de la jalousie, ni la brutalité d'une relation plutôt sadique mais son roman demeure une des histoires d'amour mythiques de la littérature. Brossant au passage un tableau féroce du milieu des fonctionnaires internationaux où il a lui-même fait toute sa carrière, mêlant un foisonnement de récits secondaires à l'intrigue principale et passant avec une maîtrise consommée du lyrisme le plus échevelé au constat le plus froid, Albert Cohen donne avec Belle du Seigneur non seulement son oeuvre maîtresse mais un des plus beaux romans du XXe siècle.
Moyenne
10.6
351 votes
FAIBLE
11 éditions pour ce livre
2021 Editions Gallimard (Écoutez lire)
Lu par Éric Caravaca
Durée : 2001 min
15 décembre 2021
ISBN : B09NHSX4QY
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56 commentaires
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Je m'arrête après seulement 70 pages, mais je n'irai pas plus loin, je le sais. Même si je connaissais l'histoire et la critique qu'il y a derrière (d'ailleurs je ris quand je lis qu'on vend à mort la beauté de l'histoire d'amour alors que... non, juste non), je ne peux pas passer au dessus du style d'écriture que je trouve indigeste. Après avoir relu 15x les mêmes phrases, j'abdique.
Je suis complètement renversée. C'était beau. J'ai adoré l'écriture de l'auteur... Mais l'histoire était absolument bouleversante. Lisez ce livre... il est sublime.
Je n'ai pas eu la patience de persévérer dans cette lecture, en plein confinement. Je pense que j'avais besoin d'autre chose, d'évasion, et moins d'introspection et d'un récit dans lequel il ne se passe pas grand chose. Je retenterai l'aventure quand ce sera le moment !
Beaucoup parlent de ce livre comme d'un chef d’œuvre, il m'est tombé des mains... Surement l'un de ceux qui a croisé ma route trop tôt...
Si l'auteur a su parfaitement bien dépeindre la bourgeoisie et le microcosme des fonctionnaires de la SDN, il peine à me faire croire à une histoire d'amour entre Solal et Ariane. Ce n'est pas parce qu'on en rajoute des couches, que ça fait plus authentique !