Incandescence, tome 1Ayako Noda2020

Je suis restée totalement hermétique face à ces personnages idiots, antipathiques et caricaturaux. Entre l’étudiante niaise, naïve, douce aux grands yeux de biche et le vieux yakuza hypnotique, brutal, mais aussi la copine qui laisse faire, le fils jaloux et les parents aveugles, rien n’est à sauver. La relation qui se profile est malsaine à souhait et ne me donne pas envie d’y prendre part.

Se dessine dans ce premier tome, u récit lent dans lequel éclot une relation difficile à approuver moralement parlant. L'ensemble est aussi fragile, sensible que doux et ne laisse pas indifférent. C'est particulier mais indéniablement interessant, notamment d'un point de vue graphique !

Un titre très particulier, qui m'a mis quelque peu mal à l'aise. Je parle de la relation des deux protagonistes principaux que tout oppose (âge, milieu, maturité, expérience...) mais en même temps, c'est bien amené, ce n'est pas non plus choquant en soi... pour le moment. Le dessins ne plairont pas à tout le monde mais en tout cas, ça l'a fait avec moi. Un premier tome intrigant, je lirai la suite

Le scénario de départ peut paraitre un peu banal, une jeune fille naïve, inexpérimentée tombe amoureuse d'un bad boy plus âgé. Mais cette histoire tout en douceur est racontée avec lenteur et dessinée de manière sensible, fragile et réaliste.
J'ai adoré.

A l'image de sa couverture, à la fois douce, poétique et étrange, la lecture d'Incandescence ne m'a pas laissée indifférente. Moralement, j'ai du mal à approuver la relation que je vois naître sous mes yeux. Mais l'ambiance qui se dégage du titre, la façon que l'autrice à de parler de cette période charnière de la vie et surtout son langage graphique m'ont eux beaucoup plu.