Synopsis
Neuf récits d'Éric Faye écrits de 1990 à 1997 tentent, dans ce recueil, de répondre par le fantastique à une question simple : L'homme de la fin du XXe siècle peut-il encore se retrancher du monde, fuir le pluriel au profit du singulier et devenir un électron libre ?
Chaque antihéros de ces nouvelles fait ou a fait " L'éloge de la fuite", que ce soit dans un train, sur une improbable frontière, dans un monastère, dans une ville rayée de la carte ou au sommet d'un phare à la dérive. Mais chacun, peu à peu, est rattrapé par le groupe et contraint de répondre par la négative. Les locataires de la tour d'ivoire sont menacés. Quelle est donc cette menace ? Chacun découvre que le seul monastère inaccessible qui tienne se trouve en soi et non autour de soi. Les " derniers retranchements " ont été pris d'assaut. Le for intérieur a été anéanti. C'est vers de nouvelles formes de solitude que l'homme doit se tourner.
Le fantastique n'est pas ici un choix vain : il permet, loin du champ de gravité du réalisme, de mieux poser certaines interrogations et d'appréhender la réalité. Il permet à l'auteur d'écrire dans un état d'" apesanteur littéraire ", loin des conventions du naturalisme, et de jouer avec le temps.
La première partie du plus long récit, Je suis le gardien du phare, a paru en mars 1997 dans un recueil collectif intitulé " Dix ", regroupant dix jeunes auteurs, édité par Grasset/Les Inrockuptibles. Les toutes premières pages du Gardien du phare avaient, à l'origine, été publiées par la revue Souffles (Nouveaux cahiers méditerranéens), en 1993.
Chaque antihéros de ces nouvelles fait ou a fait " L'éloge de la fuite", que ce soit dans un train, sur une improbable frontière, dans un monastère, dans une ville rayée de la carte ou au sommet d'un phare à la dérive. Mais chacun, peu à peu, est rattrapé par le groupe et contraint de répondre par la négative. Les locataires de la tour d'ivoire sont menacés. Quelle est donc cette menace ? Chacun découvre que le seul monastère inaccessible qui tienne se trouve en soi et non autour de soi. Les " derniers retranchements " ont été pris d'assaut. Le for intérieur a été anéanti. C'est vers de nouvelles formes de solitude que l'homme doit se tourner.
Le fantastique n'est pas ici un choix vain : il permet, loin du champ de gravité du réalisme, de mieux poser certaines interrogations et d'appréhender la réalité. Il permet à l'auteur d'écrire dans un état d'" apesanteur littéraire ", loin des conventions du naturalisme, et de jouer avec le temps.
La première partie du plus long récit, Je suis le gardien du phare, a paru en mars 1997 dans un recueil collectif intitulé " Dix ", regroupant dix jeunes auteurs, édité par Grasset/Les Inrockuptibles. Les toutes premières pages du Gardien du phare avaient, à l'origine, été publiées par la revue Souffles (Nouveaux cahiers méditerranéens), en 1993.
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Essai qui nous pousse à réfléchir, l'humain seul peut il vraiment vivre en solitaire ? L'humain doit il être aidé ou accompagné lors de moments difficiles ? Le monde est façonné d'une barrière entre chacun comme une vitre de verre qui parfois nous sépare nous les humains. Les récits sont cours bien tournés et représentatifs des situations.