Synopsis
Rien ne va plus pour le pauvre Sanpei Hinomoto. Fasciné depuis tout petit par les insectes, le jeune garçon voit sa vie basculer le jour où il est mordu par une espèce rare de cafard et commence à se transformer en énorme insecte. Enfermé dans sa chambre, rejeté par sa famille, il n’a pas d’autre choix que de s’enfuir et d’errer dans une nature hostile. Car le combat contre les autres ne fait que commencer : de l’incompréhension de sa famille à la haine de la société à son égard, le jeune garçon doit à tout prix apprendre les nouvelles règles qui régissent son existence : tuer pour survivre. Adaptation très libre de la Métamorphose de Franz Kafka, L’Enfant Insecte prouve une fois de plus toute la force de l’imagination morbide de Hideshi Hino. Avec ce trait si caractéristique extrêmement chargé, l’auteur de Panorama de l’Enfer (Sélection Angoulême 2005) et de Serpent Rouge crée un nouveau conte horrifique aussi puissant qu’intriguant et continue d’explorer les tréfonds de l’âme humaine, et ce, sans aucune compromission.
Titre original : Dokumushi Kozō (1991)
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J'avais espoir d'aimer cette histoire car les commentaires plus haut m'avaient fait penser que l'histoire aurait un côté petit philosophique mais je n'ai pas du tout trouvé que c'était le cas. Les dessins n'étant pas spécialement jolies à mes yeux, il n'y a pas grand chose que j'ai apprécié finalement.
Une chouette histoire qui m'a fait penser (par moment) à Elephant Man. Des dessins simples au service d'une histoire parfois crue.
Le monstre n’est pas toujours celui que l’on croit.
Une histoire bouleversante qui m’a happé du début à la fin. Les dessins permettent vraiment de partager les émotions de l’enfant. Celui-ci lutte oscille entre son instinct d’insecte et celui d’humain. Comment lui en vouloir de n’être que lui-même ? Je me souviendrai très longtemps de ce récit marquant que j’ai vraiment adoré !
On peut ne pas aimer les dessins aux traits dépouillés mais appuyés, parfois caricaturaux qui, par leur simplicité même, soulignent d'autant plus l'horreur. Or, Hino sait (!), quand cela doit servir l'histoire, parfaitement détailler les scènes et surtout son personnage principal : les mimiques du visage de Sanpei expriment pleinement sa souffrance...