Synopsis
Le principal problème du prince Prudent, c'était bien évidemment sa prudence. Quand il partait à la guerre, il montait son cheval à l'envers, afin de voir si l'ennemi n'allait pas surgir dans son dos. Et alors il ne voyait rien devant lui, sauf de temps en temps, quand il se retournait, et que l'ennemi lui faisait face. Le prince Prudent perdait donc souvent ses guerres.
Cela dit, il préférait avoir la paix. Chez lui, au château, il se levait, mettait ses pantoufles, prenait son petit déjeuner et lisait son journal. Puis il allait regarder par la fenêtre pour voir si tout était normal. En général, tout était normal. Alors, le prince Prudent reprenait un croissant. Mais, avant, comme pour le premier croissant, il faisait goûter son deuxième croissant par un domestique, car il avait peur d'être empoisonné. Quand le domestique ne se tordait pas de douleur après avoir goûté le croissant, le prince Prudent mangeait son croissant.
Ses parents voulaient absolument - qu'il se marie. Mais le prince Prudent avait peur de ne pas se plaire avec sa future femme. A chaque nouvelle princesse qu'on lui présentait, il faisait passer des tests : cuisine, culture générale, broderie, gentillesse et, surtout, prudence. Car la qualité que le prince Prudent mettait au-dessus de tout chez une femme, c'était bien évidemment la prudence. Or aucune princesse n'était assez prudente pour le prince Prudent.
Un jour, pourtant, ses parents lui en présentèrent une qui portait un prénom très encourageant : Prudence. La princesse Prudence, malheureusement, n'était nullement prudente. Ses parents l'avaient appelée ainsi pour qu'elle le devînt, mais c'était tout le contraire qui était advenu : la princesse Prudence était en réalité la plus imprudente des princesses.
Cela dit, il préférait avoir la paix. Chez lui, au château, il se levait, mettait ses pantoufles, prenait son petit déjeuner et lisait son journal. Puis il allait regarder par la fenêtre pour voir si tout était normal. En général, tout était normal. Alors, le prince Prudent reprenait un croissant. Mais, avant, comme pour le premier croissant, il faisait goûter son deuxième croissant par un domestique, car il avait peur d'être empoisonné. Quand le domestique ne se tordait pas de douleur après avoir goûté le croissant, le prince Prudent mangeait son croissant.
Ses parents voulaient absolument - qu'il se marie. Mais le prince Prudent avait peur de ne pas se plaire avec sa future femme. A chaque nouvelle princesse qu'on lui présentait, il faisait passer des tests : cuisine, culture générale, broderie, gentillesse et, surtout, prudence. Car la qualité que le prince Prudent mettait au-dessus de tout chez une femme, c'était bien évidemment la prudence. Or aucune princesse n'était assez prudente pour le prince Prudent.
Un jour, pourtant, ses parents lui en présentèrent une qui portait un prénom très encourageant : Prudence. La princesse Prudence, malheureusement, n'était nullement prudente. Ses parents l'avaient appelée ainsi pour qu'elle le devînt, mais c'était tout le contraire qui était advenu : la princesse Prudence était en réalité la plus imprudente des princesses.
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2014 Editions L'École des loisirs (Mouche)
50 pages
16 avril 2014
ISBN : 9782211216715
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