Synopsis
Mario De Sio a vingt ans.
Ses parents sont séparés depuis son enfance : le père, agent immobilier, vit à Rome. Mario, lui, a vécu à Paris avec sa mère, jusqu’à la mort de celle-ci. Mario se dit poète (le voeu le plus cher de Moravia) ; il s’identifie même à Guillaume Apollinaire, dont la vie a bien des points communs avec la sienne, mais il n’a jamais écrit de poème. C’est ce qu’il avoue à une mère et à sa fille, ses voisines dans l’avion qui le conduit à Rome, où il se rend pour faire la connaissance de son père, dont il n’a plus qu’un souvenir diffus.
Et c’est en retrouvant le décor de son enfance, et ce père qu’il connaît si peu, que surgit dans sa mémoire le fantôme de sa mère, dans une scène violemment érotique, traumatique, et aux relents incestueux. Ayant renoué avec les deux passagères de l’avion, il se laisse guider dans ses errances romaines par cette jeune fille de treize ans et sa mère, et par une autre femme, plus mûre, que son père a l’intention d’épouser, et avec laquelle il transfigurera ses fantasmes incestueux.
On a l’impression dans ces pages de retrouver Agostino, le héros du célèbre roman de Moravia, et aussi la vie intérieure et sexuelle du jeune homme qu’il aurait pu être ; on ne peut qu’être admiratif devant une telle performance qui joue avec aisance d’innocence mêlée de provocation, de jouissance et de liberté.
Ses parents sont séparés depuis son enfance : le père, agent immobilier, vit à Rome. Mario, lui, a vécu à Paris avec sa mère, jusqu’à la mort de celle-ci. Mario se dit poète (le voeu le plus cher de Moravia) ; il s’identifie même à Guillaume Apollinaire, dont la vie a bien des points communs avec la sienne, mais il n’a jamais écrit de poème. C’est ce qu’il avoue à une mère et à sa fille, ses voisines dans l’avion qui le conduit à Rome, où il se rend pour faire la connaissance de son père, dont il n’a plus qu’un souvenir diffus.
Et c’est en retrouvant le décor de son enfance, et ce père qu’il connaît si peu, que surgit dans sa mémoire le fantôme de sa mère, dans une scène violemment érotique, traumatique, et aux relents incestueux. Ayant renoué avec les deux passagères de l’avion, il se laisse guider dans ses errances romaines par cette jeune fille de treize ans et sa mère, et par une autre femme, plus mûre, que son père a l’intention d’épouser, et avec laquelle il transfigurera ses fantasmes incestueux.
On a l’impression dans ces pages de retrouver Agostino, le héros du célèbre roman de Moravia, et aussi la vie intérieure et sexuelle du jeune homme qu’il aurait pu être ; on ne peut qu’être admiratif devant une telle performance qui joue avec aisance d’innocence mêlée de provocation, de jouissance et de liberté.
Titre original : Il viaggio a Roma (1988)
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Un livre assez dérangeant, mêlant désir incestueux et pédophile, sans bien voir où on veut nous mener. Grosse déception