Synopsis
Créé en 1940, le ghetto de la ville de Lodz, le plus grand de Pologne, survécut jusqu'en 1944, alors que les nazis avaient prévu d'en exterminer la population en moins d'un an.
Ce sursis est dû à la personnalité d'un seul homme, Mordechai Chaim Rumkowski, président du Conseil juif. Convaincu que si les juifs se rendaient indispensables à l'effort de guerre allemand, ils seraient épargnés, Rumkowski transforma le ghetto en une cité ouvrière hyperproductive. Pris au piège de sa logique, il sacrifia les inadaptés et les indésirables : malades, vieillards et enfants. Il se mua ainsi, consciemment ou non, en un très efficace rouage de la machine d'extermination nazie.
Pour écrire ce roman, Sem-Sandberg s'est inspiré des archives du ghetto de Lodz. Y étaient collectés quantité de faits officiels, mais aussi des informations interdites cachées par les résistants : journaux intimes, tracts, bulletins de guerre des Alliés, cartes militaires. Privilégiant une écriture sobre ponctuée de purs moments de poésie, Sem-Sandberg fait le pari de la littérature. À notre époque où les derniers témoins disparaissent, il montre que le roman peut rendre compte de la Shoah sans la trahir.
Il se pose en héritier d'une autre manière d'accomplir le devoir de mémoire : il n'est pas témoin, mais il est passeur. Sans témoin, l'Histoire perd son sens ; sans passeur, elle s'efface.
Ce sursis est dû à la personnalité d'un seul homme, Mordechai Chaim Rumkowski, président du Conseil juif. Convaincu que si les juifs se rendaient indispensables à l'effort de guerre allemand, ils seraient épargnés, Rumkowski transforma le ghetto en une cité ouvrière hyperproductive. Pris au piège de sa logique, il sacrifia les inadaptés et les indésirables : malades, vieillards et enfants. Il se mua ainsi, consciemment ou non, en un très efficace rouage de la machine d'extermination nazie.
Pour écrire ce roman, Sem-Sandberg s'est inspiré des archives du ghetto de Lodz. Y étaient collectés quantité de faits officiels, mais aussi des informations interdites cachées par les résistants : journaux intimes, tracts, bulletins de guerre des Alliés, cartes militaires. Privilégiant une écriture sobre ponctuée de purs moments de poésie, Sem-Sandberg fait le pari de la littérature. À notre époque où les derniers témoins disparaissent, il montre que le roman peut rendre compte de la Shoah sans la trahir.
Il se pose en héritier d'une autre manière d'accomplir le devoir de mémoire : il n'est pas témoin, mais il est passeur. Sans témoin, l'Histoire perd son sens ; sans passeur, elle s'efface.
Titre original : De fattiga i Lódz (2009)
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2024 Editions Robert Laffont (Pavillons poche)
Traduit par Johanna Chatellard-Schapira
672 pages
4 janvier 2024
ISBN : 9782221268179
2015 Editions 10/18
Traduit par Johanna Chatellard-Schapira
744 pages
12 janvier 2015
ISBN : 9782264052889
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Un livre poignant et une réalité historique à saluer !
Un livre qui a été pour moi un réèl coup de poing en plein coeur, une nouvelle histoire de la Shoah, d'un homme qui voulut à tout prix sauver son peuple et qui en condamna sa force d'avenir.