Synopsis
‘‘Grippe, rhume, asthme, amygdalite et rhumatismes, pour ne mentionner que les maux mineurs – à l’issue desquels la tuberculose pulmonaire menace telle une épée suspendue à un cheveu – se conjuguent avec la particularité la plus aberrante du climat?: sa clémence. Sans épisodes rigoureux, sans pluie ni tonnerre, sans inondations ni sècheresses, sans neige ni chaleur torride, il est seulement touché à intervalles réguliers par l’humidité nuageuse et, tous les cinquante ans, par une secousse sismique catastrophique. Cet air bien tempéré, médiocre, morose et solitaire, détermine une psychologie particulière. Nous, les Liméniens, nous lui ressemblons.’’
Lima est un joyau, une ville faste et luxuriante, mieux?: une terre promise. Ou bien ce ne serait qu’un mythe, symbole d’un pays dont l’histoire aurait été falsifiée??
Lima, horrible par manque d’identité, de simplicité et d’authenticité. Lima, travestie en ‘‘Arcadie coloniale’’ par la bourgeoisie pour asseoir sa domination sur les classes populaires et justifier la discrimination qu’elles subissent.
Face à l’oligarchie péruvienne, Sébastián Salazar Bondy dénonce une supercherie politique qui vise, par des politiques culturelles, artistiques, architecturales et sociales, à célébrer un passé hispanique colonial manipulé, quitte à marginaliser l’histoire péruvienne précoloniale.
Pour nous faire entrevoir la véritable Lima, il démystifie des figures et des institutions créées de toutes pièces à l’époque du vice-royaume du Pérou pour imposer le pouvoir espagnol sur les indigènes : Ricardo Palma, Sainte Rose de Lima ou encore l’École de Cuzco, fiertés nationales d’un Pérou qui renie ses origines, son passé et son identité propres.
Cet essai paru en 1964 fit l’effet d’une bombe, au point que “Lima l’horrible” est passé dans le langage collectif pour désigner le désenchantement des Péruviens à l’égard du chaos de leur capitale.
Lima est un joyau, une ville faste et luxuriante, mieux?: une terre promise. Ou bien ce ne serait qu’un mythe, symbole d’un pays dont l’histoire aurait été falsifiée??
Lima, horrible par manque d’identité, de simplicité et d’authenticité. Lima, travestie en ‘‘Arcadie coloniale’’ par la bourgeoisie pour asseoir sa domination sur les classes populaires et justifier la discrimination qu’elles subissent.
Face à l’oligarchie péruvienne, Sébastián Salazar Bondy dénonce une supercherie politique qui vise, par des politiques culturelles, artistiques, architecturales et sociales, à célébrer un passé hispanique colonial manipulé, quitte à marginaliser l’histoire péruvienne précoloniale.
Pour nous faire entrevoir la véritable Lima, il démystifie des figures et des institutions créées de toutes pièces à l’époque du vice-royaume du Pérou pour imposer le pouvoir espagnol sur les indigènes : Ricardo Palma, Sainte Rose de Lima ou encore l’École de Cuzco, fiertés nationales d’un Pérou qui renie ses origines, son passé et son identité propres.
Cet essai paru en 1964 fit l’effet d’une bombe, au point que “Lima l’horrible” est passé dans le langage collectif pour désigner le désenchantement des Péruviens à l’égard du chaos de leur capitale.
Titre original : Lima la horrible (1964)
Moyenne
15.0
1 vote
BON
1 édition pour ce livre
2018 Editions Allia (Petite Collection)
192 pages
ISBN : 9791030407921
Qui a lu ce livre ?
1 membre a lu ce livre
Aucun membre ne lit ce livre
Aucun membre ne veut lire ce livre
1 membre possède ce livre
chronique de blog
Aucune chronique de blog pour le moment.
En vous inscrivant à Livraddict, vous pourrez partager vos chroniques de blog !
Pour poster un message, il faut être inscrit sur Livraddict
Aucun commentaire pour le moment.